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Archive mensuelle de septembre 2014

Mobilisation dans la lutte contre ebola

PHOTO 4 M.Touraine et A.Girardin - BruxellesAnnick Girardin s’est fortement investie dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola, qui a déjà fait plus de 3 000 morts en Afrique de l’Ouest.

Le 4 septembre, la secrétaire d’État a reçu les principaux acteurs mobilisés sur le terrain (MSF, Croix Rouge, Institut Pasteur, etc.) Cette réunion a permis de faire un point sur la situation sanitaire dans les pays affectés ainsi que des conditions d’intervention et d’expliquer les mesures mises en œuvre par la France.

 

Déplacement au Sénégal et en Guinée

Comme déjà relaté dans un précédent billet, Annick Girardin s’est déplacée du 11 au 14 septembre au Sénégal et en Guinée pour réaffirmer le soutien de la France aux pays touchés.

A Dakar, elle s’est, concernant Ebola, rendue à l’Institut Pasteur où elle a visité le centre de diagnostic de référence du virus en Afrique de l’Ouest et a souligné la bonne préparation du système de santé du pays. En Guinée, Annick Girardin a visité, en présence du coordinateur principal des Nations unies, M. David Nabarro,  le centre de traitement Ebola géré par Médecins sans frontières ainsi que les dispositifs de prévention déployés à l’aéroport de Conakry. Elle est également allée à la rencontre de la communauté française et a exhorté les acteurs économiques à maintenir les liens commerciaux : « il faut absolument éviter qu’une crise économique s’ajoute à la crise sanitaire ».

Lors de ce déplacement, la secrétaire d’État a annoncé plusieurs mesures d’intervention française : déblocage de neuf millions d’euros par la France pour créer une antenne de l’Institut Pasteur et un nouveau centre de traitement Ebola ; envoi de plus de deux tonnes de matériels à l’hôpital Donka ; mobilisation de 25 experts français.

Mobilisation de l’Union européenne et de la communauté internationale

Le 15 septembre, Annick Girardin a pris part à une réunion de coordination européenne, qui s’est tenue à Bruxelles à l’initiative de la France (photo). Elle s’était auparavant entretenue au téléphone avec ses principaux homologues européens. Aux côtés de la ministre de la santé, Marisol Touraine, Annick Girardin a informé les partenaires de la situation en Guinée, et a insisté sur la nécessité d’une réponse européenne plus forte et plus déterminée. Les États membres ont convenu d’un mécanisme européen de coordination sanitaire et hospitalier pour les ONG et la Commission européenne s’est engagé à débloquer des financements à hauteur de 150 millions d’euros.

Autre moment fort : New-York du 21 au 28 septembre pour l’Assemblée générale des Nations unies. Bien que cette session ait été principalement dévolue aux questions climatiques en vue de la Conférence Paris Climat 2015 , une réunion internationale s’est tenue sur la crise Ebola. Annick Girardin y a exposé l’engagement de la France (plus de 70 millions d’euros, dont la moitié en aides bilatérales) et a rappelé l’importance, à long terme, d’une couverture sanitaire universelle.

Suivi de la situation

Bien que la réponse internationale se soit considérablement accrue au mois de septembre, notamment sous l’impulsion de la France, la secrétaire d’État et son équipe restent mobilisés au vu de l’évolution de l’épidémie. Ce fut d’ailleurs le motif de son entrevue du 29 septembre avec le Président de la République de Guinée, de passage à Paris.

Guinée et Sénégal – Déplacement d’Annick Girardin

Signature-conventions.web

Mme Annick Girardin, secrétaire d’État chargée du développement et de la francophonie est depuis le mercredi 10 septembre au Sénégal, puis se rendra en Guinée à partir de samedi.

Au Sénégal, Mme Annick Girardin a participé à la préparation du XVème sommet de la Francophonie. Elle a signé également plusieurs conventions de financement par l’Agence française de développement portant sur l’électrification, l’eau potable et l’appui à la décentralisation et aux finances publiques. Des entretiens avec le président de la République et le premier ministre ont également été programmés.

En Guinée, Annick Girardin fera un point sur la situation de l’épidémie d’Ebola et réaffirmera la solidarité de la France auprès des autorités et des acteurs de terrain et du personnel soignant. La secrétaire d’État visitera des structures de santé ainsi que les dispositifs sanitaires déployés à l’aéroport de Conakry, en présence du coordinateur principal des Nations unies, M. David Nabarro. Elle s’entretiendra également avec des représentants de la communauté française.

Discours lors du forum mondial «Convergences» à Paris

Je suis ravie d’être parmi vous aujourd’hui. Convergences est un lieu essentiel de rencontres et de débats, précieux à l’heure où l’on construit le nouveau cadre pour le développement.

Et si je parle de «nouveau cadre», c’est qu’un consensus commence à apparaître. Ce consensus, établi à Rio+20, nous le consoliderons en réussissant les deux grandes négociations de 2015, celle des objectifs de développement durable et, bien sûr, Paris Climat 2015.Convergences

Le cadre mondial du développement a changé, il est porteur d’espoirs nouveaux.

L’espoir, c’est d’abord la croissance économique des pays émergents, mais aussi la croissance de l’Afrique. Ne l’oublions pas, c’est un fait marquant de ces dernières années. Ces succès sont toutefois fragiles et doivent être relativisés : la croissance, même forte, ne résout pas, à elle seule, le problème de l’extrême pauvreté, et pose la question des inégalités.

L’espoir, c’est également les progrès enregistrés depuis le lancement des Objectifs du millénaire pour le développement. Les cibles «réduction de moitié de la pauvreté» et «accès à l’eau potable» ont été atteintes avec 5 ans d’avance. La politique de développement, c’est une politique qui réussit.

Mais le développement nous oblige aussi à relever de nouveaux défis

En dépit des progrès récents, plus de 2,2 milliards de personnes vivent encore en situation de pauvreté. Jamais dans l’histoire de l’humanité les inégalités entre États et entre individus n’ont été aussi fortes. Les 2/3 des plus pauvres de la planète reçoivent moins de 13 % des revenus mondiaux.

Les crises se multiplient, symptôme d’une mondialisation sans régulation : crises financières, crises économiques, crises alimentaires, crises humanitaires, crises sanitaires. Les maladies émergentes constituent un risque majeur, comme nous le rappelle l’épidémie actuelle d’Ebola.

Le dernier défi sur lequel je souhaiterais insister c’est celui de la jeunesse, de son intégration économique et sociale, de la place à lui accorder. Les jeunes de 15 à 24 ans sont 1,2 milliards aujourd’hui, à 90 % dans les pays en développement ou émergents. Citoyens, travailleurs et dirigeants de demain, ils peuvent être le moteur de l’innovation et de la prospérité. Mais ils ne le seront que si leurs sociétés se mettent en situation pour leur offrir de réelles opportunités.

Tous ces enjeux requièrent de nouveaux modes d’intervention. Ces nouveaux enjeux impliquent de nouvelles exigences.

Les nouvelles exigences, ce sont d’abord un usage plus efficace, transparent et participatif, des ressources. Je me réjouis, à ce sujet, de pouvoir annoncer aujourd’hui le lancement d’un site global sur la transparence de l’aide française, qui, après les bons résultats de l’expérience pilote malienne, donnera, au fil de son déploiement dans les 16 pays pauvres prioritaires, accès aux informations sur nos actions de développement et leurs résultats, dans un esprit participatif, chacun pouvant intervenir.

Autre exigence, la durabilité. Durabilité environnementale bien sûr, nous en reparlerons, mais aussi sur un plan plus global : nos projets, et ceux de nos entreprises, doivent porter des messages, affirmer nos valeurs, et être exemplaires, sur les plans environnementaux et sociaux. Je pense notamment à la RSE, sans laquelle les projets ne peuvent réellement s’inscrire dans le long terme.

La France s’est attachée à anticiper ces évolutions.

Nous avons engagé les réformes appropriées. La loi du 7 juillet 2014 d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale est un tournant, venant inscrire ces principes dans la durée. Elle a anticipé la convergence des agendas et elle a créé le Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI), garantissant une concertation régulière entre les pouvoir publics et les parties prenantes du développement

La France prend également une part très active aux négociations internationales fondamentales sur les questions de développement.

D’abord bien entendu, celles qui visent à définir les ODD après 2015. Nous allons vers le rapprochement des agendas. Le changement climatique frappe et frappera les plus pauvres, menacera la stabilité politique et le développement économique.

Je rentre de Samoa, où j’ai participé au 3ème sommet des petits États insulaires en développement. J’y ai notamment visité un projet soutenu par la France d’accompagnement d’un village côtier menacé par le dérèglement climatique. Les habitants de Sa’anapu déplacent leurs maisons en altitude pour échapper à la montée des eaux. Nous mettons fortement l’accent sur l’adaptation dans notre APD.

L’autre négociation internationale qui structurera le cadre du développement dans les décennies à venir, c’est bien évidemment Paris Climat 2015. Je ne saurais trop insister sur les enjeux qui s’y attachent. Paris sera une conférence qui doit aboutir sur le premier accord universel sur le climat. Mais notre ambition ne s’arrête pas là.

Paris devra être une conférence des solutions, permettant l’accélération des grandes politiques publiques internationales dans tous les secteurs, en apportant des bénéfices concrets à tous. Sans cela, nous ne pourrons pas avoir l’adhésion des citoyens à notre politique de développement!




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