Archive pour la Catégorie 'SPM'

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Les vœux de la secrétaire d’État sur la chaîne SPM1ère à l’occasion du 1er janvier 2016.

Je souhaite à tous vous souhaitez une belle et heureuse année 2016.
http://www.dailymotion.com/video/x3kmbcw

Remise des insignes de Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole à Fabienne Thibeault

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Dicours de remise des insignes de Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole à Fabienne Thibeault

 
Chère Fabienne,
Je suis très heureuse de vous accueillir ici, sur le site de Convention, au milieu de ceux qui vous sont chers, pour cette remise de décoration de Commandeur dans l’ordre du Mérite agricole.
Française d’Amérique du Nord, je vous connaissais bien avant votre succès en Europe. Voisine du même espace géographique francophone, je vous écoutais depuis Saint-Pierre-et-Miquelon, et j’ai plaisir à nous savoir réunies aujourd’hui.
Fabienne Thibeault, vous êtes une chanteuse engagée. Et, pour paraphraser Joséphine, vous avez deux amours ; la chanson et l’agriculture. Mais c’est à votre engagement « agricole » que nous allons nous intéresser aujourd’hui.
Je ne reviendrai donc pas sur votre carrière de chanteuse que nous avons découverte en Europe au moment de la création de Starmania
où vous incarniez « Marie-Jeanne », la serveuse automate.
Permettez-moi toutefois, en ma qualité de Secrétaire d’Etat chargée de la Francophonie, de vous dire combien je me réjouis chaque fois que perdurent dans l’espace francophone, au sein des nouvelles générations, des chansons qui ont marqué l’histoire de la musique. Sachez, chère Fabienne, que ce classique de la chanson populaire « Un garçon pas comme les autres » est toujours très en vogue. On me dit même qu’en Haïti, il a récemment connu une deuxième fortune sur les réseaux sociaux. On vous en dira plus après…
Mais revenons « à nos moutons », si vous le voulez bien.
Depuis de longues années, vous vous intéressez « à cette France agricole et ses terroirs uniques au monde » en mettant votre notoriété et votre créativité au service des filières agricoles qualitatives, de la valorisation et la sauvegarde de races agricoles et, le tout, dans une perspective de durabilité. Vous êtes de tous les combats pour défendre la vache vosgienne, les vins de Givry, le cheval percheron ou le cochon cul noir du Limousin… Je ne les citerai pas tous ici !
Vous vous décrivez comme « Fabienne Thibeault, l’agriculturelle ». « L’enfance est le négatif de l’existence », disait André Gide. Très proche de vos grands parents cultivateurs, vous avez été baignée très jeune par les valeurs de travail et d’attachement à la terre, à cette terre charlevoisienne, majestueuse mais exigeante dans ce Québec au climat rigoureux.
Descendante de Normands et de Charentais, la mémoire du pays d’origine reste une valeur inscrite dans l’ADN de votre famille.
Vous avez donc eu à cœur de développer toute une série de supports pédagogiques et de spectacles afin de faire connaitre nos terroirs, leur histoire et leurs enjeux pour l’avenir. Vous avez écrit une comédie musicale intitulée « Notre terre », dans lequel vous mettez en avant nos terroirs et leurs produits. Votre mariage a d’ailleurs été l’occasion de mettre l’accent sur ces produits et a réservé une place d’honneur aux saveurs du Périgord.
En 2007, vous prenez en main le dossier de la race bovine canadienne afin d’en permettre la réintroduction dans le territoire de Charlevoix. Ce bovin, inscrit au livre des races françaises, avait quitté la France au XVIIème siècle pour la Nouvelle France.
Grâce à votre acharnement, vous avez réussi, avec l’aide de différents partenaires français, à doter le plan génétique de moyens ; le Québec, a d’ailleurs depuis rejoint ce plan.
Avec Claudy Lebreton, vous avez organisé un pôle de races bretonnes (dont la Froment du Léon) ainsi que la visite d’une délégation du Québec aux Terralies de 2012 à Saint Brieuc, ce qui a permis d’ancrer la légitimité de ce projet et d’en élargir le périmètre d’action.
 
Chère Fabienne,
Une chose saute aux yeux lorsqu’on se penche sur votre parcours de vie : vous avez une foi chevillée au corps, celle en la francophonie dans toutes ses dimensions.
Que ce soit en votre qualité de chanteuse, car vous restez une icône de la francophonie culturelle ; ou que ce soit en votre qualité d’Ambassadrice avant l’heure de la francophonie économique, qui s’est exprimée dans votre passion de longue date pour le terroir français et ses nombreux produits, il est tout à fait légitime que vous soyez aujourd’hui mise à l’honneur, ici, au Secrétariat d’Etat à la francophonie.
Car la francophonie peut être bien plus concrète qu’elle ne l’a été.
Il y a comme on dit un ‘frémissement’ depuis quelques temps autour de cette notion de francophonie économique. Certains comme vous l’avaient avant l’heure en leur cœur de cible. Aujourd’hui, les horizons se précisent, le concept s’affine. Il y a eu le rapport de Jacques Attali en 2014 sur « La francophonie et la francophilie, moteurs de croissance durable ». Nous avons eu deux grands rendez-vous sur ce sujet, un premier Forum à la marge du Sommet de Dakar en 2014, et un second cette année, ici même en octobre dernier. La nature transversale de la Francophonie économique y a été bien illustrée par la diversité des thèmes traités: entreprenariat, éducation, agriculture, médias, culture, climat, ville durable.
Face aux défis de notre temps, face aux crises trop nombreuses, politiques, économiques, migratoires, face à la violence qui se déchaîne et qui n’a pas épargné l’espace francophone, réinvestir ce dernier avec des idées neuves en se tournant prioritairement vers la jeunesse en attente de solutions, voilà l’ambition que nous nous devons d’avoir en partage. C’est toute l’idée de la ‘francophonie économique’ : celle de développer tout un écosystème capable de répondre de manière pragmatique aux attentes de notre jeunesse, au Nord comme au Sud.
C’est un vaste chantier, ambitieux, adapté à la jeunesse francophone des cinq continents, aux entrepreneurs innovants ; mais il est prometteur, surtout si comme vous, Chère Fabienne, on y croit !
Il met en avant les atouts que nous avons en partage : cette langue que nous aimons tant, que vous avez si bien servie ; des valeurs, avec au premier chef ce ‘culte’ pour l’humain, pour son travail qu’il nous faut respecter quand il est synonyme d’excellence. La Francophonie économique se développera naturellement si elle est ressentie comme un atout pour ceux qui la vivent. Le dynamisme est au rendez-vous : je le constate à chacun de mes déplacements dans l’espace francophone. Notre jeune génération est connectée, elle fourmille d’idées et de projets, comme nous avons pu le constater à travers ceux des lauréats du concours « La France s’engage au Sud ».
Chère Fabienne,
C’est pour ce beau parcours de défense des terroirs et des races qui sont l’emblème et la richesse de l’agriculture française, que la République vous a élevé au grade de commandeur du Mérite agricole le 21 juillet 2014. C’est pour ce parcours francophone si riche et diversifié que j’ai accepté de vous remettre aujourd’hui vos insignes.
« Fabienne THIBEAULT, au nom du Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, nous vous faisons COMMANDEUR du Mérite agricole »

Signe que même blessés, nous resterons debout.

Chers habitants de Saint Pierre, de Miquelon-Langlade, chers amis,
 
Dans ces moments de tristesse infinie et de recueillement, j’aimerai naturellement être à vos côtés, chez moi, chez vous. Pour nous rassembler bien sur mais pas seulement,  parler également ensemble de notre douleur, de notre deuil collectif.  Pour parler aussi du « vivre ensemble », l’expliquer aux plus jeunes, s’appuyer sur nos liens que l’on sait forts, notre solidarité que l’on sait inébranlable. Et enfin pour tenter de nous réconforter.
 
Sur l’archipel comme en métropole, nous devons libérer la parole pour partager nos peurs, nos angoisses, nos analyses, nos colères, nos impuissances même !  
 
Après le drame absolu qui vient de frapper la France, vos témoignages d’affection et de solidarité sur les réseaux sociaux sont infiniment précieux. Ils rappellent à tous que notre pays, dispersé sur tous les continents du monde, est profondément uni face à l’indicible.
 
Dès demain, après une minute de silence sur tout le territoire, le Président de la République s’exprimera devant le Congrès réuni à Versailles pour rassembler la Nation dans cette épreuve.
 
Des décisions d’urgence ont déjà été prises et d’autres le seront avec l’ensemble des forces vives de la France.
 
Signe que même blessés, nous resterons debout.
 
Fluctuat nec Mergitur. 
 
Annick Girardin
 

Entretien du mercredi 7 octobre sur SPM1ère

De retour de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, la secrétaire d’État a donné deux conférences, à Miquelon et à Saint-Pierre , sur la COP21. Interrogée par Ibrahim Ahmed Azi, Annick Girardin revient, suite à son séjour sur l’Archipel, sur les sujets qu’elle a évoqués avec les Saint-Pierrais et Miquelonnais.

« Saint-Pierre-et-Miquelon est une île radicale. Et j’en suis fière ! »

http://www.dailymotion.com/video/x37jop1

La secrétaire d’État était aujourd’hui l’invitée de Mardi politique où Florent Guignard pour RFI, Marc Perelman pour FRANCE 24, et Laure Bretton pour Liberation l’ont interrogée sur l’actualité sur la crise migratoire en Europe et la crise politique au Burkina Faso, mais aussi sur des questions propre à son identité radicale et Saint-Pierraise-et-Miquelonnaise et sur action au gouvernement.

Un enjeu bien trop grand pour se diviser et se laisser aveugler par les rancœurs

Je comprends et partage l’émotion suscitée par la diffusion des cartes de submersion marine concernant notre territoire. Je comprends d’autant plus cette émotion que la méthode employée pour les rendre publiques a été déplorable.

Ces cartes ont été dévoilées à l’occasion de la visite du Président de la République dans une grande impréparation, sans que le Préfet ait pris le soin d’en expliquer la signification, les conséquences et les étapes qui doivent permettre de dégager des solutions. Cette manière de procéder a donné le sentiment désastreux que l’Etat se limitait à constater des risques, sans y apporter de réponses, et abandonnait les habitants des zones concernées à leur sort.

Mes opposants politiques m’accusent d’être complice et d’avoir orchestré cette publication des cartes de submersion à des fins politiques et personnelles. En plus d’être ridicule, c’est un mensonge et une manœuvre bassement politicienne qui vise tout simplement à exonérer de leurs responsabilités vis-à-vis des habitants de Miquelon et de Saint-Pierre ceux-là même qui aujourd’hui s’offusquent.

Je n’étais nullement informée de l’état d’avancement de ces travaux et donc a fortiori de la présentation au Président de la République de ces cartes. Cette décision a été prise sans m’avertir, alors que dans le programme initial, le Président de la République devait se rendre sur l’isthme de Miquelon-Langlade pour prendre la mesure de la dégradation de nos côtes, le Maire de Miquelon-Langlade peut d’ailleurs témoigner de ma surprise.

On m’accuse aussi d’évoquer Saint-Pierre-et-Miquelon dans le cadre de mes fonctions ministérielles. Si je le fais, c’est pour éveiller, notamment à Paris, l’intérêt pour notre archipel. Les spécificités de notre territoire méritent d’être toujours mieux comprises et prises en compte en métropole. C’est ce à quoi je m’attèle sans relâche !

L’improvisation qui a conduit à la présentation de ces cartes est regrettable et surtout condamnable. Pour autant, cette erreur doit-elle être une excuse pour rester immobile, pour éviter aux acteurs publics de prendre leurs responsabilités ? Bien sûr que non !

Quoiqu’on en dise, le plan de prévention des risques littoraux est utile. Il permet d’anticiper des risques, non pas pour s’y résigner, mais pour agir : prévenir les occupants et surtout permettre à toutes les autorités compétentes de s’organiser pour les contenir. Il doit apporter des solutions à chacun.

Le problème est connu depuis longtemps et la concertation entre les services de l’Etat et les élus locaux sur les cartes a débuté dès  2009 (!). Chacun peut légitimement se demander ce qui s’est dit et ce qui s’est fait durant ces six années de réunions ?!!

Depuis que ces cartes ont été diffusées, il y a maintenant neuf longs mois, trop peu a été fait. La répartition des rôles entre les services de l’Etat, les mairies et la Collectivité territoriale est pourtant connue. Rien ne peut justifier un tel immobilisme !

Tous les acteurs doivent maintenant rattraper le temps perdu, se mobiliser et agir au plus vite. Rechercher des solutions, apporter des réponses aux questions qui se posent, simples et concrètes :

  • Vais-je pouvoir construire une extension sur mon terrain ?
  • Ma prime d’assurance va-t-elle augmenter ?
  • Quel est l’impact de cette publication sur la valeur de ma maison ou de mon terrain ?

J’ai d’ores et déjà saisi les ministères des Outre-mer et de l’Environnement, directement compétents, en les sensibilisant aux problèmes spécifiques de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ils nous apporteront le soutien nécessaire et sont prêts à expertiser toutes les questions qui seront soulevées. Je me bats aussi au quotidien contre le changement climatique, pour éveiller les consciences, pour mobiliser la communauté internationale afin de limiter la montée des eaux et de trouver des solutions à ses conséquences dramatiques, aussi bien ailleurs que chez nous !

Toutefois, je m’étonne sur cette question de l’attentisme du Conseil territorial, associé depuis 2009 à ce travail, alors même qu’il est en charge de l’urbanisme sur notre territoire ! C’est pourtant bien à la Collectivité d’initier une dynamique constructive dans ce domaine qui, je le répète, relève de sa pleine compétence. Au lieu de cela, le Conseil territorial se défausse et laisse les mairies se débrouiller seules avec les services de l’Etat.

Comment expliquer que le Conseil territorial ne serait pas représenté au plus haut niveau  à Miquelon lors de la réunion publique organisée par le préfet le 15 septembre sur un sujet aussi majeur ?

Comment expliquer que le Conseil territorial ne serait pas aux côtés des élus et de la population de Miquelon ce jour-là ?

Il suffirait pour cela de décaler la séance officielle du Conseil territorial annoncée par son Président. C’est un enjeu d’intérêt général.

Enfin, je veux le dire avec apaisement, mais avec force : je n’accepte pas que cette question, importante pour notre territoire, soit utilisée à des fins purement politiciennes. L’enjeu est bien trop grand pour se diviser et se laisser aveugler par les rancœurs.
Il est grand temps au contraire que chacun se ressaisisse, prenne ses responsabilités et se retrousse les manches, au service de tous !

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