Ministère interrogé : Ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales
Mme Annick Girardin interroge M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur la prise en compte des habitants des collectivités d’outre-mer dans les recensements de la population française. Une nouvelle fois, lors de la publication des résultats du dernier recensement de l’INSEE, la présentation a dressé, d’un côté, la population de « la France » et, de l’autre côté, la population des « résidents des collectivités d’outre-mer ». Si l’on peut se réjouir du maintien d’une natalité forte, tant en France métropolitaine qu’en France d’outre-mer, il semble inutile et préjudiciable de présenter les données du recensement en mettant à part les Français des collectivités d’outre-mer, qui sont bien évidemment des Français à part entière. Aussi, elle lui demande s’il serait envisageable de présenter systématiquement en premier plan la population française totale, quitte à distinguer par la suite, mais seulement par la suite, la population métropolitaine et des départements d’outre-mer de celle des collectivités d’outre-mer.
Ministère interrogé : Ministère auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales, chargé de l’outre-mer
Mme Annick Girardin attire l’attention de Mme la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer, sur la nécessité de soutien et de développement des énergies renouvelables à Saint-Pierre-et-Miquelon. A l’heure où le président de la République et le gouvernement soulignent leur ambition de « rendre l’outre-mer autonome sur le plan énergétique d’ici 20 ans », le potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon reste quasiment inexploité. Au-delà d’initiatives éoliennes terrestres à Miquelon, la production électrique reste intégralement assurée par centrales à hydrocarbures, alors même que notre archipel présente l’une des meilleures configurations géographiques au monde pour l’exploitation des énergies renouvelables marines, notamment hydrolienne, marémotrice, ou encore thermique. Devant l’urgence d’initiatives publiques et privées en la matière, elle lui demande des précisions quant aux moyens financiers et humains que l’Etat compte mobiliser afin de rendre possible l’exploitation du potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Ministère interrogé : Ministère auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales, chargé de l’outre-mer
Mme Annick Girardin interroge Mme la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer, sur les mesures qui seront mises en place afin de concrétiser le « développement économique endogène » de l’outre-mer que le président de la République appelle de ses voeux. En effet, si ce développement endogène peut paraitre insuffisant aujourd’hui, ce n’est bien sûr pas parce que les habitants des départements et collectivités d’outre-mer n’auraient pas suffisamment « pris leurs responsabilités » et ne se serait pas suffisamment investis dans leurs territoires. Le principal frein au développement économique de l’outre-mer réside bien dans ses contraintes et handicaps structurels, notamment en matière de fret. Aussi, elle lui demande des précisions quant aux mesures concrètes d’accompagnement accru de l’Etat qui permettront de lever ces handicaps structurels et donc d’assurer le développement économique des départements et collectivités d’outre-mer, au bénéfice de leurs habitants.
Commentaires récents