Archive pour la Catégorie 'Secrétaire d’Etat'

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Visite du gouvernement aux Caraïbes

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Lancement de la France s’engage au Sud

Annick Girardin, secrétaire d’État chargée du Développement et de la francophonie, a lancé aujourd’hui avec Patrick Kanner, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, le dispositif « La France s’engage au Sud ». Ce nouveau concours annuel récompensera des porteurs de projets d’innovation sociale dans les pays du Sud. L’objectif est de permettre à des projets ingénieux et prometteurs, avec un fort impact social ou environnemental, d’être valorisés et de changer d’échelle pour en faire profiter le plus grand nombre.

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Prolongement du programme « La France s’engage », porté par le Président de la République depuis juin 2014, « la France s’engage au Sud » mobilisera le réseau diplomatique français, des ONG et des entreprises françaises.

Lors du lancement, le jury du dispositif a été présenté. Composé de personnalités, elles-mêmes engagées dans la culture, les médias, l’humanitaire, l’entreprise ou la recherche, il est présidé par M. Martin Hirsch, ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la jeunesse et président de l’Institut de Service Civique.

Dans son discours de lancement, la secrétaire d’État a rappelé les causes de la mise en place de La France s’engage au Sud : 

Cher Patrick, Cher Martin,
Mesdames et Messieurs du jury,
Mesdames et Messieurs, Chers Amis,
 
C’est avec une joie toute particulière que je lance, aux côtés de Patrick Kanner, «La France s’engage au Sud».
J’exprime à chacun d’entre vous ma gratitude pour votre mobilisation au service de ce grand chantier national, voulu et porté par François Hollande, et qu’il a souhaité voir se prolonger au Sud.
L’innovation sociale qui nait et se multiplie hors de nos frontières est au service d’un monde plus juste.
Un monde plus juste, c’est un monde ou la catastrophe du Rana Plaza, qui a tué plus de 1.000 travailleurs il y a deux ans jour pour jour, n’aurait plus lieu d’être.
C’est aussi pour cela que nous devons encourager l’innovation sociale par tous les moyens.
Vous le constatez tous les jours, les défis sont nombreux, partout sur la planète. Dans un monde où les économies, les sociétés ou les écosystèmes sont interdépendants, les défis localisés deviennent rapidement des défis planétaires. À l’image de ces défis, notre engagement, aujourd’hui, doit être planétaire.
 
Cette année 2015 est marquée par de grandes échéances internationales : nous évoquons beaucoup Paris Climat en France, mais elle sera précédée de la conférence d’Addis Abeba sur le financement du développement, et de celle de New York sur l’Agenda du développement durable. Les résultats de ces trois grands rendez-vous détermineront notre capacité à réagir et à prendre en main notre avenir.
Nous n’avons pas le droit d’échouer. Nous ne pouvons plus accepter une croissance économique qui creuse les inégalités et appauvrit les territoires, détruit les ressources naturelles, dérègle le climat, et met en péril l’avenir de nos enfants et la survie de la planète. Notre responsabilité est engagée. Faisons la preuve de notre solidarité et de notre engagement planétaire.
La réponse ne peut être que collective. Il faut que nous rassemblions nos forces, que nous soyons créatifs, imaginatifs, à l’écoute des sursauts d’énergie en France, mais aussi loin d’ici, sur les territoires du sud qui fourmillent d’initiatives innovantes.
Ces initiatives, j’en croise dans chacun de mes déplacements dans les pays que nous accompagnons. Je suis frappée par le nombre d’entrepreneurs, d’agriculteurs, de chercheurs, d’ONGs, qui chaque jour innovent pour proposer des solutions concrètes à des problèmes sociétaux souvent anciens. Je suis impressionnée par leur ingéniosité. Elles offrent des solutions nouvelles, de nouvelles manières de produire, de consommer, de vivre ensemble …
 
Ce peuvent être des réponses apportées à des besoins de consommation courante pour des populations à faible revenu, ou isolées – comme le logement, l’alimentation ou l’accès à l’énergie dans les villages reculés.
Je pense à un projet que j’ai pu voir au Sénégal, près de Ziguinchor, où une ONG, une multinationale, une collectivité locale, avec un peu d’aide, sont parvenues à équiper un village isolé en énergie solaire et à la distribuer aux habitants.
Je pense à un projet que j’ai visité à Madagascar, porté par une entreprise sociale, aidée par une coalition d’acteurs, qui permet de lutter contre la malnutrition grâce à la distribution de farines infantiles dans des restaurants pour bébés.
Je pense aux habitants de Xochimilco, que j’ai rencontrés au Mexique, qui s’investissent dans un projet de préservation et d’aménagement durable de la zone patrimoniale, menacée par l’urbanisation anarchique.
Ce peut être également un soutien à des circuits d’approvisionnement durable – comme la sécurisation de débouchés pour la petite agriculture familiale ; et des initiatives innovantes, promues par de grandes entreprises, qui coopèrent avec des ONG et des bailleurs, montrent la voie pour soutenir cette priorité.
Et je tiens à ce sujet à saluer l’initiative Weccee de l’association Cool’eurs du Monde, présente dans la salle et que j’ai reçue ce matin. Ce projet de réciprocité met en place, avec l’Agence du Service Civique, un échange de 20 jeunes volontaires entre l’Aquitaine et le Sénégal. Ce matin, en les rencontrant, je n’avais plus besoin de définir la solidarité internationale, elle est là, devant mes yeux.
Ces initiatives, elles ouvrent la voie à des programmes ou des politiques, celles de demain, pour un monde durable.
 
Je suis convaincue que nous avons beaucoup à gagner à les connaitre, à les aider, à accompagner leur diffusion. Quand une expérience a fait ses preuves sur un territoire, qu’elle a démontré son efficacité, notre devoir est de permettre sa démultiplication.
Vous l’aurez compris, je crois à ces innovations sociales, à ces initiatives hybrides qui reposent sur la créativité, sur la recherche d’une utilité sociale.
Je crois aux vertus de l’échange, du débat.
Je crois à la co-construction qui rassemble autour d’une même table des visions, des conceptions, des savoir-faire multiples et souvent complémentaires, au service d’un monde plus juste.
Cette envie d’engagement concerne toutes les générations, et en particulier les plus jeunes, et vous savez l’attachement que je porte à la jeunesse.
Les jeunes sont notre avenir, notre espoir. Au sud, il nous faut être à l’écoute, aussi, de cette jeunesse dynamique et créative qui porte le changement et ne demande qu’à être accompagnée.
 
L’engagement concerne des particuliers, des ONGs, des collectivités locales, des entreprises de l’économie sociale et solidaire, mais aussi du secteur lucratif. L’engagement n’est pas réservé à un type d’économie, à un secteur particulier. L’engagement nous concerne tous. C’est tout le sens de la France s’engage au sud, pour laquelle nous allons consacrer 500 000 euros par an de notre APD.
Alors je remercie très chaleureusement Patrick Kanner et son équipe pour avoir encouragé l’extension de La France s’engage aux pays du Sud ;
je remercie Martin Hirsch d’avoir immédiatement soutenu cette initiative et de faire généreusement le lien avec La France s’engage ;
je remercie les membres du jury pour leur enthousiasme et leur engagement à nos côtés ;
je remercie les équipes qui vont accompagner ce concours, à la DGM et à l’AFD, ainsi que dans le réseau (Ambassades, agences locales) ;
je vous remercie, enfin, de nous accompagner aujourd’hui et de bien vouloir relayer ces informations à vos correspondants partout au Sud.

 

Inauguration de l’expositon Maîtres de la Scuplture de Côte d’Ivoire

Affiche Avec Maurice Bandaman et Koko Bi

La secrétaire d’État a inauguré hier l’exposition Les Maîtres de la Sculpture de Côte d’Ivoire au Musée du Quai Branly en présence du Ministre de la Culture ivoirien, Maurice Bandaman.

Au Quai Branly 2 Au Quai Branly

Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président du Musée du Quai Branly,
Mesdames et Messieurs, Cher amis,
 
C’est un grand plaisir pour moi que d’inaugurer avec vous cette magnifique exposition consacrée aux maîtres sculpteurs de Côte d’Ivoire, à l’art des Dan, des Gouro, des Baoulé, des Senoufo et autres peuples ainsi qu’aux artistes contemporains ivoiriens.
La Côte d’Ivoire est une terre de culture et de diversité, c’est une terre où le brassage humain se conjugue avec la richesse des formes artistiques. Haut lieu de la vie culturelle en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire retrouve aujourd’hui un rôle moteur dans la région. Pour la France qui s’est toujours tenue aux côtés des Ivoiriens, c’est un motif de soulagement et de profonde satisfaction.
Et, si les crises violentes et dramatiques que le pays a traversées ont pu toucher durement de nombreuses institutions culturelles, elles n’ont jamais éteint cette vitalité créatrice multiséculaire à laquelle nous rendons hommage ce soir.
Je tiens à saluer ici le travail remarquable des commissaires Eberhard Fischer et Lorenz Homberger, ainsi que toutes les institutions culturelles qui ont travaillé ensemble pour nous faire découvrir les richesses de l’art ivoirien.
Par un travail scientifique fouillé, l’inscription de ces sculptures dans leur contexte géographique, religieux et social nous permet de mieux comprendre dans quelles conditions elles furent créés, et par là même, initie notre regard aux codes esthétiques et aux singularités artistiques de cette région. Cette démarche qui nous mène à une meilleure connaissance de la culture de l’autre est, pour moi, fondamentale. C’est d’ailleurs la marque de fabrique de ce Musée du Quai Branly, et il faut s’en féliciter.
 
 
Cette exposition nous rappelle que pour mieux échanger, partager et collaborer, nos pays doivent toujours mieux se connaître et faire connaître leur histoire comme leur culture. C’est dans cette dynamique d’échanges renouvelés et renforcés, que la France s’inscrit en Côte d’Ivoire : que ce soit dans le domaine économique, en contribuant à la réalisation du Plan National de Développement de la Côte d’Ivoire, dans le domaine scientifique, avec la modernisation des établissements ivoiriens d’enseignement supérieur, ou dans le domaine culturel, comme en témoigne la réouverture récente de la salle de spectacle numérisée de l’Institut français d’Abidjan, qui compte plus de 700 places.
Au-delà des liens économiques ou linguistiques qui unissent nos deux pays, la culture est un ferment qui contient en lui des promesses d’échanges plus intenses dans tous les domaines.  A l’image de cette exposition, la culture suscite le désir, la curiosité de l’autre, l’appel de la connaissance et ouvre la voie à l’échange et au travail commun. Elle élargit nos horizons.
 
Devant ces sculptures de bois ou de terre, devant ces masques qui incarnent souvent le rapport imprégné de sacré que les artistes ivoiriens entretiennent avec la matière, la forêt, la terre et la nature, c’est aussi inévitablement notre rapport à l’environnement qui est questionné.
Je tiens à cet égard à saluer votre engagement, Monsieur le Président [du Musée du Quai Branly], pour cette exposition qui est la première exposition « éco-conçue », permettant d’économiser bois et plexiglas.
J’aime l’art africain ! Ma maison à Saint-Pierre-et-Miquelon, petit archipel français proche des côtes canadiennes, est peuplée de masques et de sculptures rapportés de séjours africains, et notamment de Côte d’Ivoire. Leur présence chaleureuse compense en partie la fraîcheur de la température extérieure !
J’aurai d’ailleurs le plaisir de me rendre à nouveau dans votre pays, Monsieur le Ministre, dès la semaine prochaine.
 
Au-delà des échanges politiques qui se mènent aujourd’hui, notamment en vue de la conférence Paris Climat 2015, ce sont des moments comme celui que nous partageons ce soir qui construisent des ponts entre nos pays et rappellent la nécessité de permettre aux forêts ivoiriennes de continuer à fournir aux artistes la matière première de leurs œuvres.
Si le matériau est là, il vous restera, Monsieur le Ministre, à faire émerger des générations de sculpteurs ivoiriens pour le magnifier ! C’est tout ce que je souhaite à la Côte d’Ivoire et à ceux qui apprécient l’art qu’on y produit.
Monsieur le Ministre, je vous cède la parole en vous remerciant encore pour votre présence ce soir.

 

Déplacement au Liban

Annick Girardin termine aujourd’hui un déplacement au Liban commencé le samedi 21 mars. Cette visite s’est faite sous le signe de la solidarité et du soutien de la France au Liban, dans un contexte régional marqué par la crise syrienne.

La secrétaire d’État a participé aux cérémonies de clôture du mois de la francophonie et s’est rendue à l’Institut Français de Deir El Qamar pour inaugurer un « bibliobus », en présence de Mme Nora Joumblatt.

Annick Girardin a également réceptionné une « Ideas Box ». Cet outil innovant de diffusion de la culture, récemment primé par le Président de la République dans le cadre du dispositif La France s’engage, permettra aux réfugiés syriens d’avoir accès à la culture et de pouvoir rester en lien. C’est ce qu’a rappelé la secrétaire d’État dans son discours d’inauguration :

Monsieur le représentant du ministre des affaires sociales,
Monsieur l’Ambassadeur Christian Conan, Monsieur l’Ambassadeur de France,
Mesdames et messieurs, Chers amis,
 
C’est un plaisir et un honneur d’être parmi vous aujourd’hui à l’Institut Français de Beyrouth pour accueillir cette IDEAS BOX au Liban.
 
Permettez-moi de saisir l’occasion pour saluer les ONG présentes ici : Bibliothèques sans frontières bien sûr, mais aussi les ONG libanaises et toutes les ONG humanitaires françaises qui interviennent ici auprès des populations vulnérables, aux côtés des agences des Nations Unies qui, comme le HCR et l’UNICEF jouent un rôle crucial dans la réponse aux besoins des populations réfugiées.
 
Les représentants de BIBLIOTHÈQUES SANS FRONTIÈRE vous parleront mieux que moi de cette innovation sociale qu’est l’IDEAS BOX. Innovation sociale pour sa nouveauté, pour la réponse inédite et créative qu’elle apporte aux besoins des communautés défavorisées, pour son utilité sociale. L’IDEAS BOX  est le fruit d’une coopération entre acteurs mus par le même objectif : soulager des souffrances, accompagner des situations de fragilités, raccrocher au monde des populations déracinées, les aider à communiquer, leur permettre de s’évader. L’IDEAS BOX est à la fois une bibliothèque et un centre de ressources portables. Elle s’adresse aux plus jeunes comme aux anciens, par une offre aux besoins de chacun. Elle met à disposition des livres illustrés, des romans, aussi bien que des logiciels de jeu, des ressources pédagogiques, internet. Elle recrée un lieu de vie, un espace public propice à l’échange et au lien social.
 
Vous l’aurez compris, j’ai été séduite par l’IDEAS BOX le jour où l’équipe de Bibliothèque Sans Frontière me l’a présentée. Et je ne suis pas la seule dans ce cas, évidemment … j’ai eu le plaisir d’assister, il y a 15 jours, à la désignation de l’IDEAS BOX parmi les lauréats de la deuxième édition du concours  « La France s’Engage » parrainé par le Président Hollande. J’en profite pour vous annoncer le lancement, dans une quinzaine de jours, de la « France s’engage au Sud ». J’ai, en effet, souhaité que ce concours s’ouvre aux innovations sociales nées au sud, dans des pays en développement ou émergents. Ce sera bientôt chose faite, et je vous invite tous à le faire savoir.
 
Alors, pourquoi avons-nous décidé de financer le déploiement d’une de ces boites au Liban ?
       
Vous le savez tous, le Liban accueille près d’1,5 million de réfugiés syriens, dont la moitié sont des enfants et des adolescents, soumis le plus souvent à la précarité, à l’isolement, et aux nombreux traumatismes causés par les violences de la guerre et de l’exil. Le Liban a généreusement ouvert les portes de ses écoles publiques aux enfants syriens, mais les trois-quarts des 400.000 enfants syriens ne vont pas à l’école. Au-delà des enfants, ce sont aussi les jeunes et les adultes réfugiés qui sont nombreux à être coupés de l’accès aux outils habituels de la culture et de l’information.
En permettent d’avoir accès à l’information, à l’éducation et à la culture, cette boîte est un outil pour se divertir, pour se cultiver, pour se reconstruire, pour être relié au monde, pour se projeter dans l’avenir.
La mise en place d’une première boite au Burundi dans un camp de réfugiés congolais a montré tout ce que le projet pouvait apporter à une communauté fragilisée : un espace récréatif et éducatif, un espace de détente et d’accès à la culture et à l’information, un espace créatif favorisant l’échange et le débat entre les membres. Une autre boite est en cours de déploiement en Jordanie, dans le grand camp de réfugiés d’Azraq, grâce au partenariat entre BSF, le HCR et l’ONG CARE. Nous sommes très heureux que la prochaine étape soit le Liban et que les « IDEAS BOX » puissent être prochainement mises au service des Libanais vulnérables et des réfugiés syriens vivant ici.
 
Alors, on pourrait nous dire qu’une boite, c’est un gadget. Car un des enjeux auquel nous faisons face est naturellement celui de l’échelle d’intervention. Mais si on arrive à répliquer l’expérience à grande échelle, l’idée aura atteint sa cible. Cela passe par des partenariats, que BSF est en train de construire au Liban. Le ministère des affaires sociales est intéressé au déploiement de la première IDEAS BOX dans un de ses Centres de développement social (CDS). Les contacts sont aussi noués avec l’UNICEF, War child Holland, et plusieurs autres ONG locales comme Alphabet, Iqraa et Assabil ; avec d’autres acteurs, comme Ettijahat dans le secteur de la culture ou la librairie El Bourj.
 
Naturellement, ces boites ne vont pas régler à elles seules le problème des réfugiés syriens. Elles n’y ont d’ailleurs jamais prétendu. Cette solution, elle passe par une mobilisation internationale d’ampleur. Je me rendrai à Koweït le 31 mars prochain pour y participer à la 3ème conférence des donateurs et annoncer la contribution de la France. Ici même, au Liban, la France contribue à traiter d’autres aspects du drame vécu par les réfugiés. Elle passe surtout par une solution politique en Syrie même, à laquelle la France travaille avec ses partenaires.
 
Mais d’ici-là, chacun peut apporter une contribution. Et vous l’avez compris, nous sommes très heureux de pouvoir accompagner ce projet qui propose une réponse concrète et adaptée aux besoins des populations qui en bénéficieront.
 
Nous lui souhaitons beaucoup de réussite dans sa mise en œuvre et son déploiement et espérons qu’il sera suivi par le déploiement d’autres IDEAS BOX au Liban et partout où des populations souffrent.

Au cours de ce déplacement, Annick Girardin s’est également entretenue avec M. Tammam Salam, Premier ministre, M. Gebran Bassil, ministre des Affaires Étrangères et des Émigrés, M. Rachid Derbas, ministre des affaires sociales, M. Elias Bou Saab, ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur et M. Raymond Araygi, ministre de la culture.

À Bamako pour la dernière conférence de suivi du processus « Ensemble pour le renouveau du Mali »

Annick Girardin est au Mali du 16 au 18 février pour la cinquième et dernière réunion de suivi de la conférence de Bruxelles pour la reconstruction, « Ensemble pour le renouveau du Mali ». À Bamako, la secrétaire d’État a été reçue par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Elle a rencontré également des représentants de la société civile, des jeunes bénéficiaires du projet d’appui à l’insertion professionnelle ainsi que d’anciens boursiers du gouvernement français.

A l’occasion de la conférence, qu’elle a présidé conjointement avec le Premier ministre malien Modibo Keïta et le commissaire européen Christos Stylianides, Annick Girardin a signé les conventions permettant le financement par l’agence française de développement du programme d’appui au développement social et sanitaire dans la région de Mopti et du projet d’appui au développement des territoires ruraux des régions de Ségou et de Tombouctou, pour un montant total de 40 millions d’euros.

Dans le discours d’ouverture de la réunion, la secrétaire d’État a rappelé les progrès accomplis depuis la conférence de lancement du 15 mai 2013, qui avait permis de réunir près de 3,3 milliards d’euros pour soutenir le développement du pays.

 
            Monsieur le Premier ministre,
            Mesdames et Messieurs les Ministres,
            Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU,
            Monsieur le Commissaire européen,
            Mesdames, Messieurs,
 
Je tiens en premier lieu à vous remercier, Monsieur le Premier ministre, et à travers vous, tout le Mali, qui nous accueillez aujourd’hui chaleureusement pour cette nouvelle conférence de suivi du processus lancé à Bruxelles il y a maintenant presque deux ans.
Je salue également les représentants des partenaires du développement du Mali, les États et les institutions internationales qui s’investissent à vos côtés tout particulièrement depuis deux ans, de même que les représentants des collectivités territoriales, de la société civile et du secteur privé ici présents, qui jouent un rôle essentiel pour le relèvement du Mali. Votre participation nombreuse aujourd’hui montre que nous restons tous mobilisés pour accompagner le Mali et je m’en félicite.
Que de chemin parcouru depuis deux ans ! Et en même temps, que de défis encore à relever pour consolider la marche de votre pays sur le chemin de la paix, de la stabilisation et du redressement !
 
Politique
 
D’abord, depuis les élections de 2013, la démocratie se renforce au Mali, et nous nous en réjouissons, même si nous savons qu’il s’agit là d’un long chemin.
Depuis le début de l’année, un nouveau gouvernement est au travail sous votre autorité, Monsieur le Premier ministre, pour poursuivre les réformes engagées depuis 2013. Nous ne pouvons que nous réjouir des trois priorités que vous avez choisies – la sécurité des personnes et des biens, le développement économique et social, la justice – et des moyens mis en avant pour atteindre ces objectifs : plus de décentralisation, plus d’écoute de la population notamment en matière de développement local, de meilleures capacités de mise en œuvre. Il s’agit là de questions essentielles sur lesquelles la conférence d’aujourd’hui doit se pencher précisément : comment organiser notre travail pour permettre une plus grande implication de la population et un renforcement de la dimension locale des projets ? Cette question sera au cœur de nos travaux.
Cette dimension locale du développement, dans un cadre coordonné par le gouvernement, est essentielle à la pérennité des projets et à la consolidation durable du vivre-ensemble, et donc de la paix. C’est particulièrement important dans la perspective de l’accord de paix dont le Mali a besoin et que la communauté internationale espère ardemment.
 
Alors que les discussions viennent de reprendre à Alger, il est crucial qu’une confiance mutuelle s’instaure entre les parties. Pour cela, il importe que tous les actes de violences et les provocations cessent sur le terrain, quels qu’en soient les acteurs et les initiateurs. La France appelle l’ensemble des parties à prendre leurs responsabilités. Notre réunion d’aujourd’hui, qui porte sur nos coopérations pour un développement équilibré du pays, est en soi un encouragement aux parties, pour qu’elles choisissent résolument la voie de la paix et du développement en concluant ces négociations.
 
Ce choix de la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible, c’est d’abord aux Maliens de le faire.
 
La communauté internationale ne pourra venir qu’en accompagnement du futur accord. Elle y est prête. L’enjeu sera de consolider le futur accord de manière à ce que la population perçoive concrètement les dividendes de la paix.     
 
Mise en œuvre des engagements pris à Bruxelles
 
L’objet de cette nouvelle conférence de suivi, qui devrait être la dernière dans son format actuel, est d’abord de dresser un nouveau bilan :
  •  d’une part de la mise en œuvre des actions prévues dans le Plan pour la Relance Durable du Mali, engagé en 2013 ; et
  • d’autre part de faire un nouveau point de la mise en œuvre des engagements des quelque 55 bailleurs bilatéraux et multilatéraux qui appuient, depuis deux ans, le processus de stabilisation et de redressement du pays, pour un montant global de plus de 3 milliards d’euros.
La France, pour sa part, avait promis à Bruxelles un appui sur deux ans de 280 millions d’euros. Elle a tenu et même dépassé son engagement. Fin 2014, c’est un total de 310 millions d’euros que la France aura engagé en faveur du Mali, à travers de l’aide-projets dans tous les secteurs de la vie économique et sociale, notamment via l’Agence française de développement, mais aussi à travers des appuis sous forme d’aide budgétaire, notamment à la faveur du déblocage de la situation avec le FMI à la fin de l’année dernière.
 
Aujourd’hui même, je lancerai deux projets importants concernant, d’une part, un prêt de 27 millions d’euros en faveur du développement des territoires ruraux des régions de Ségou et de Tombouctou  et, d’autre part, un projet de 13 millions d’euros dans le cadre du Programme d’appui au développement social et sanitaire dans la région de Mopti.
Comme je l’ai dit à Paris en septembre dernier, cet exercice n’est pas un exercice économique et financier comme n’importe quel autre. Il  avait l’ambition d’initier une nouvelle méthode entre les bailleurs et les autorités maliennes. Une méthode fondée sur un contrat, selon lequel financements et réformes doivent aller de pair. Une méthode impliquant un suivi régulier et un dialogue franc et sincère.
C’est pourquoi je mentionnerai ici rapidement les secteurs où il importe de saluer les efforts engagés par les autorités maliennes, mais aussi les attentes de la communauté internationale. Il s’agit :
  • de la poursuite de la réforme des finances publiques et de la justice
  • de l’avancement du processus de décentralisation,
  • de la priorité aux secteurs sociaux de base, notamment à destination des plus vulnérables sur toute l’étendue du territoire
  • ou encore de l’amélioration du climat des affaires – car le secteur privé, en créant des emplois décents, est la clé d’un développement économique et social durable.
Les partenaires internationaux, pour leur part, au-delà du respect de leurs engagements  financiers, attachent la plus grande importance à ce que leur aide soit délivrée en toute transparence, selon une approche contractuelle. Parmi ces partenaires, je souhaite mentionner les Nations unies, qui fixent le cadre de nos actions à tous. Je salue plus particulièrement l’engagement de la MINUSMA et le courage de celles et ceux qui se dévouent à la mission qui lui a été confiée.
Je souhaite saluer également l’engagement de la Commission européenne, avec laquelle nous co-organisons, depuis deux ans, le suivi du processus initié à Bruxelles. L’Union européenne demeure un acteur de premier plan dans le règlement de la crise malienne, que ce soit sur le plan de l’aide humanitaire et du développement ou en matière de réforme du secteur de la sécurité. La France est fière d’être, en plus de son action à titre bilatéral, le deuxième contributeur des actions de l’UE.
 
Organiser un suivi opérationnel après cette dernière conférence
 
Je l’ai dit, notre réunion est aujourd’hui la dernière dans son format actuel. Beaucoup a été fait, beaucoup reste encore à faire. Nous devons donc réfléchir ensemble à la formule de suivi la plus adéquate, en capitalisant sur l’existant et sur ce qui a bien fonctionné,  pour permettre la meilleure affectation de l’aide dans les mois et les années qui viennent.
Pour cela, il nous semblerait utile de systématiser le recensement, secteur par secteur, de l’avancement des réformes du côté malien et des soutiens des partenaires techniques et financiers, en identifiant dans chaque secteur :
  • les cadres les plus à même de garantir l’efficacité de l’aide,
  • les projets prioritaires à mener, et
  • les exercices à organiser dans les prochains mois pour identifier précisément qui doit faire quoi et avec quels moyens. A cet égard, la stratégie commune d’assistance au pays en cours de finalisation, dite SCAP II, nous semble offrir des mécanismes de suivi intéressants, dès lors qu’ils s’appuieront sur un dialogue permanent entre autorités nationales et partenaires techniques et financiers.
Pour résumer, l’enjeu principal de cette conférence est de transformer l’essai de l’exercice lancé il y a deux ans à Bruxelles pour accompagner le Mali sur le chemin de la stabilisation et du redressement. Le processus de Bruxelles a donné de bons résultats et il importe aujourd’hui de se concentrer sur la question de l’efficacité. La question doit moins être : « combien » mais plutôt : « comment ». Non plus faire des annonces nouvelles, mais nous organiser pour que  les appuis annoncés soient utilisés selon les meilleures pratiques, en lien direct avec les priorités des autorités maliennes et permettent, ainsi, de pérenniser le renouveau du Mali.
 
Je souhaite un plein succès à vos travaux et me réjouis de vous retrouver cet après-midi.

2015, dessinons le développement de main ! Journée du 13 février 2015

Annick Girardin ouvre aujourd’hui le Conseil National pour le Développement et la Solidarité Internationale (CNDSI), qui accueille exceptionnellement le lancement en France de l’Année Européenne pour le Développement (AED2015). La France et l’Union Européenne, plus gros donateur en terme de solidarité internationale, seront au cœur des décisions qui seront prises cette année.

« 2015 est notre année » a annoncé la secrétaire d’État. Dans le discours suivant, Annick Girardin a rappelé que ce sera l’année des décisions, l’année de la définition des objectifs de développement durable, l’année des nouveaux modèles de financement de la solidarité internationale, l’année d’un accord historique pour le climat !

Monsieur le Ministre, Cher Harlem,
Monsieur l’envoyé spécial du Président de la République, cher Nicolas
Monsieur le directeur du Comité de l’Aide au Développement, Cher Monsieur Solheim (so-laïm)
Madame Nadia Bellaoui, présidente du Mouvement associatif,
Mesdames Messieurs, Chers Amis,
 

Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue dans cette maison du développement qui est aussi la vôtre. Je voudrais vous remercier, tous d’être là, en provenance de France, d’Afrique, de Bruxelles, pour cette réunion du CNDSI élargie.

Nous sommes encore au tout début de l’année 2015. Ce début d’année est marqué par un regain de violence, qui a touché la France, cruellement, au début du mois de Janvier.

 

Cette violence, elle est présente partout, aux frontières de l’Europe, en Ukraine, au Moyen Orient, avec la barbarie permanente de Daesh, et aussi en Afrique, engagée dans un long combat contre l’extrémisme et l’obscurantisme, et je pense en particulier aux victimes de Boko-Haram au Nigeria et dans les pays voisins.

***

Ce regain de violence ne fait que renforcer ma détermination à agir dans le domaine qui nous réunit aujourd’hui, celui du développement, celui de la solidarité entre les hommes, celui de la solidarité entre les peuples. C’est aussi le message que nous ont envoyé les millions de Français rassemblés le 11 janvier dernier.

En rappelant leur attachement aux valeurs de la République et du vivre ensemble, ils ont aussi souligné avec force que la réponse que nous devions apporter, ensemble, à ceux qui tentent d’opposer les uns aux autres, ne pouvait pas être le repli sur soi. Que la réponse sécuritaire, si elle est nécessaire, ne sera jamais une fin en soi.

Ce message, il est déjà porté pour la communauté du Développement réunie ici aujourd’hui, et qui chaque jour agit pour construire un monde plus juste, plus ouvert, et plus solidaire.

Car la grande réponse de la famille du développement à ceux qui tentent d’opposer les cultures, les pays et les peuples, c’est justement la solidarité. Agir pour le développement c’est agir pour préserver la paix, c’est combattre la misère et l’exclusion, qui sont bien souvent le terrain et le terreau de la haine et de la terreur.

2015 est notre année. C’est l’année des décisions. Nous avons ensembles trois grands rendez-vous à préparer pour dessiner l’avenir de planète et de ses habitants.

***

Le premier, c’est le rendez-vous sur le financement du développement, à Addis-Abeba en juillet. Ce sera l’occasion de faire le point sur nos objectifs financiers, et notamment l’objectif de 0,7% que nous nous sommes fixés. Ce sera aussi l’occasion de rebattre les cartes de la solidarité internationale. De poser les bases d’un nouveau système de financement du développement, plus ambitieux, plus collectif plus efficace, plus juste et plus transparent.

L’aide publique au développement est le poumon de notre solidarité. Mais les Etats n’ont pas le monopole de la solidarité. La plupart des acteurs qui sont ici le savent bien, qu’il s’agisse des entreprises, des collectivités territoriales, ou des associations. Elles agissent déjà aux côtés des plus pauvres.

Face à des défis comme la couverture sanitaire universelle, l’accès durable à l’énergie pour tous, la mobilisation de tous les acteurs est indispensables. Les entreprises, les collectivités territoriales ont des responsabilités particulières. Sans elles, sans leur implication, on ne pourra pas construire de société vraiment durable. C’est le sens du groupe de travail sur le financement du développement que ce ministère a lancé.

Le rôle de Etats, c’est de fixer des cadres clairs pour permettre l’action de chacun. Les Etats du Nord doivent mettre en place des règles simples et efficaces pour encadrer l’action des entreprises et faire en sorte qu’elles contribuent à la prospérité des peuples et au développement durable et pas à l’accroissement des inégalités et au pillage des ressources.

Les Etats du Sud ont aussi des responsabilités, notamment celle de développer leurs ressources propres et de lutter contre le fléau de l’évasion fiscale.

Le développement durable, c’est l’intérêt de tous. Personne ne fera de commerce et de profit sur une planète confrontée au chaos climatique, ou en proie à des tensions sociales violentes plongeant leurs racines dans un creusement des inégalités et des injustices.

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Le second grand rendez-vous, c’est celui des Objectifs de Développement Durable, qui seront adoptés, en septembre, à New-York. Ce sera la première fois que tous les Etats du monde se dotent d’objectifs conjoints, pour réussir ensemble deux défis : celui de l’éradication de l’extrême pauvreté, et celui de la préservation de la planète.

Inutile de vous rappeler à quel point ces deux sujets sont liés. Vous le savez désormais par cœur. Mais comment, concrètement, passer des intentions à l’action ?

Car sur le terrain, cela n’est pas toujours évident. Comment développer, par exemple les énergies renouvelables quand dans certains pays d’Afrique, le taux d’électrification ne dépasse pas 30% ?

Comment construire des systèmes de santé universels et durables tout en affrontant, au quotidien, des épidémies ou des pandémies qui plombent le développement des pays ? Je pense en particulier à l’épidémie d’Ebola, dont nous devrons tirer toutes les conséquences.

Ces défis, ils seront au cœur des ODD, mais aussi de la stratégie jeunesse que nous sommes en train de discuter avec vous. C’est un message fort que nous adressons à la jeunesse du monde. Celui de perspectives de vie meilleure. La santé, notamment la planification familiale, l’éducation, l’alimentation, l’ensemble de ces droits essentiels doivent nous mobiliser. Si nous échouons, si nous échouons collectivement, alors nous laisserons la place à des inégalités toujours plus fortes, qui sont le lit de beaucoup trop de tensions, de conflits, de migrations forcées et de repli sur soi.

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Notre troisième rendez-vous, c’est celui du climat. Notre objectif est claire : nous remettre sur la voie des 2°C. Car écrire le premier accord universel, juridiquement contraignant, et suffisamment ambitieux pour éviter un dérapage climatique, c’est créer des nouveaux modèles de prospérité et de croissance, au Nord comme au Sud.

Agir pour le climat, c’est aussi prendre nos responsabilités, et renforcer notre solidarité. Avec les victimes du dérèglement climatique, elle doit être totale. C’est pourquoi j’ai fait de l’adaptation ma priorité pour Paris Climat 2015.

La solidarité c’est avant tout apporter des réponses concrètes au défi de l’adaptation. Car les populations du Sud attendent des actes. Sur ce sujet, beaucoup d’entre vous agissent déjà. Mais il faut changer d’échelle. J’espère que cette journée nous permettra d’avancer.

Cette solidarité, nous devons aussi la manifester par notre engagement financier. C’est le cas avec le Fonds Vert, et il faudra sans doute aller au-delà dans la mobilisation de financements publics additionnels.

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C’est parce que les rendez-vous de l’année 2015 sont essentiels que l’Union Européenne a choisi d’en faire l’année Européenne pour le Développement. Ce sera donc, et c’est l’esprit de cette journée, une année de débat, d’échanges, de partage, et de projets communs.

Permettez-moi de reprendre, ici, la devise européenne « unis dans la diversité » parce que ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons à relever les défis qui se présentent à nous.

C’est l’esprit du CNDSI, et de la concertation qui prévaut depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le développement.

Ce sera aussi l’occasion de mieux faire connaître notre politique, et nos actions. Car si les Français et les Européens sont solidaires, beaucoup encore ignorent l’ampleur de notre engagement collectif. L’Europe, c’est la région la plus généreuse du Monde. L’Europe, c’est une transition énergétique largement engagée, à l’avant-garde de la lutte contre le dérèglement climatique. L’Europe conjugue sa solidarité dans des milliers de projets partout sur la planète, des Petites Iles du Pacifique à l’Amérique du Sud en passant par l’Afrique. L’Europe, c’est l’ouverture sur le monde, et nous pouvons en être fiers.

Mais je m’arrête ici, et je voudrais remercier Harlem Désir de sa présence, et j’imagine qu’il détaillera largement les enjeux européens de cette année du développement.

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Mesdames Messieurs,

Chers amis,

L’ouverture sur le monde, la solidarité, de nombreux jeunes la mette déjà en pratique. Si les réseaux sociaux, les médias, contribuent à abolir les frontières, il y a aussi de nombreux jeunes, du Sud et du Nord qui choisissent d’inscrire leur solidarité dans un volontariat international.

C’est pour cette raison que j’ai voulu inviter des jeunes du volontariat et du service civique aujourd’hui, non seulement pour témoigner, mais aussi pour dialoguer avec vous, et participer à la construction de nos réflexions pour 2015.

Le Président de la République a annoncé la semaine dernière que chaque jeune qui souhaite s’engager puisse trouver une offre adaptée à cette situation. Cette priorité, c’est la mienne, et c’est pour cela que je moderniserai le volontariat de solidarité international. Parce qu’il rassemble ouverture au monde, engagement et solidarité c’est une réponse évidente aux crises que nous traversons.

Je vous remercie et je vous souhaite une excellente journée.

 

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