Archive pour la Catégorie 'Secrétaire d’Etat'

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Journée internationale des Droits de l’Homme 2015

Annick Girardin a célébré en compagnie de Mary Robinson, ancienne première ministre d’Irlande et Avec la fondation Mary Robinson  l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée le 10 décembre 1948 à Paris.

C’est 65 ans plus tard que tous les pays se réunissent à nouveau en France pour réaffirmer ces droits.

Car lutter contre le dérèglement climatique et ses impacts, c’est également lutter pour les respects des droits de l’homme.

Madame la Présidente (Mary Robinson)
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
 
Je suis très heureux d’être avec vous ce matin pour célébrer, en ce 10 décembre 2015, la 65ème  journée internationale des droits de l’Homme.
 
Le 10 décembre 1948, la France accueillait les Nations unies pour adopter la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.
 
Demain, le 11 décembre 2015, la France, en tant que pays président de la COP21, et l’ensemble des Etats membres des Nations unies, adopteront à nouveau ensemble, je l’espère, un texte historique pour l’histoire de l’humanité.
 
***
Alors que les négociations sur l’accord de Paris entrent dans leur phase finale, notre rencontre de ce matin est l’occasion de rappeler que lutter contre le dérèglement climatique et ses impacts, c’est également lutter pour les respects des droits de l’homme.
 
Après m’être rendu ces derniers mois dans les régions du monde parmi les plus durement touchées par le dérèglement climatique, je pense aux îles du Pacifique, aux pays du Sahel ou aux Philippines notamment, et venant moi-même d’un territoire insulaire impacté par la montée des océans (SPM), j’ai la conviction que nous ne pouvons plus fermer les yeux sur l’injustice climatique subie par les populations vulnérables.
 
Nous devons apporter au défi climatique une réponse solidaire et juste, respectueuse des droits de l’Homme. C’est tout l’enjeu de l’accord de Paris.
 
La prise de conscience sur cette question de la justice climatique à beaucoup progressé, grâce notamment à vos efforts – je salue à cet égard le rôle moteur joué par la Fondation Mary Robinson et les organisations de défense des droits de l’Homme.
 
Elle s’est en effet progressivement imposée comme une question centrale, que ce soit au sein du Conseil des droits de l’Homme, qui a nommé un Rapporteur spécial sur les droits de l’Homme et l’environnement – M. John Knox, dont je salue la présence ce matin -, ou au sein des négociations climatiques.
 
Cette dynamique s’est poursuivie à Lima lors de la COP20, et à Genève, le 13 février dernier, avec la signature par dix-huit pays, dont la France, de la Promesse de Genève.
 
Il nous faut prolonger cette dynamique à Paris, et au-delà.
 
Nous en convenons tous ici, il importe que le respect des droits de l’Homme – et l’égalité entre les femmes et les hommes – figurent en bonne place dans l’accord de Paris.
 
C’est une demande forte de très nombreux pays. Je sais que nous pourrons donc compter, jusque dans les dernières heures de la négociation, sur des alliés solides parmi les Parties à la Convention climat, mais aussi bien sur parmi la société civile. Je ne suis donc pas inquiet sur ce point. Les choses sont en très bonne voie.
 
Mais agir pour une meilleur prise en compte des droits de l’homme dans cette négociation, c’est aussi proposer des solutions concrètes pour sauver des vies face aux effets inéluctables et documentés du dérèglement climatique. C’est le sens de l’initiative CREWS portée par la France, qui a pour objectif d’aider les populations des pays vulnérables, dans les îles et en Afrique, à faire face aux catastrophes climatiques qui ont fait plus de 600 000 victimes au cours des vingt dernières années. Il s’agit de renforcer les prévisions météorologiques et des catastrophes naturelles comme les sécheresses ou les inondations. La France mobilise ses partenaires pour y consacrer 100 millions d’euros d’ici 2020, afin, concrètement, de sauver des vies.
 
 
***
 
Mesdames et Messieurs,
 
Permettez-moi de conclure en vous assurant que, dans ce domaine comme dans d’autres, la COP21 ne sera pas un point final, mais le tournant d’une « Histoire en marche », pour reprendre le thème de notre rencontre. La conférence de Paris doit constituer le début d’une transformation de nos sociétés, vers une politique climatique plus juste et respectueuse des droits de tous.
 
Merci de votre attention.

Lancement de l’initiative CREWS

Première semaine de la Conférence de Paris Climat 2015 et déjà des résultats !

La secrétaire d’État chargée du développement et de la francophonie a lancé mardi 1er décembre l’initiative CREWS. Parce que dans les pays pauvres et vulnérables, les données météorologiques sont souvent peu fiables ou totalement absentes, le gouvernement français a proposé à ses partenaires internationaux une initiative pour améliorer les systèmes d’alerte météorologiques et climatiques dangereux, pour protéger les vies, les moyens de subsistance et les biens dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement. Adoptée lors du dernier G7, elle compte aujourd’hui 6 partenaires financiers, l’Allemagne, le Luxembourg, l’Australie, la Canada, les Pays-Bas et la France, qui contribuent à hauteur de 80 millions € sur les 100 millions € qui seraient nécessaires pour la pleine mise en œuvre de l’initiative.

http://www.dailymotion.com/video/x3bhlnp

Les ministres des pays donateurs et des pays bénéficiaires étaient présents lors du lancement qui a eu lieu à l’Institut Océanographique de la Fondation Albert Ier de Monaco.

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Les jours suivants, Annick Girardin a pu présenté à plusieurs reprises l’initiative qu’elle a porté depuis la conférence de Sendaï sur la réduction des risques de catastrophe, tenue en mars 2015 : aujourd’hui lors de la Journée de l’Action avec son homologue allemand, vendredi 4 décembre lors du lancement de l’initiative Hydromet pour les réseaux météorologique en Afrique, à l’initiative de la Banque Mondiale, et le mercredi 2 décembre lors du Plan d’actions Lima-Paris (LPAA).

Le discours de la secrétaire d’État pour la présentation de l’initiative CREWS vendredi 4 septembre :

Mesdames et Messieurs, chers amis
 
Je suis ravie d’être avec vous pour débattre du projet Hydromet pour l’Afrique. Je viens d’un petit territoire marin, un outremer français, Saint Pierre et Miquelon, ou, comme dans beaucoup de Pays, la météo joue un rôle important. Si important d’ailleurs que chaque habitant de l’île termine sa phrase par « Si le temps le permet » car les activités économiques, sociales, les loisirs sont pleinement conditionnés par le changement de temps.
 
La météo et les services qu’elle nous rend font pleinement partie de notre culture, de notre mode de vie. En France, les présentateurs météo, d’ailleurs très engagés sur la protection du climat, sont parmi les personnages de la télévision les plus appréciés par les citoyens.
 
 
 
La météo est donc un pilier essentiel de la vie économique et rend des services incomparables aux agriculteurs, aux pêcheurs, à l’industrie. Il est difficile d’imaginer un monde sans météo.
 
 
Pourtant, et c’est une injustice criante, de nombreux pays d’Afrique ne disposent pas, aujourd’hui, du strict minimum en services météorologiques. Quand un agriculteur français reçoit des prévisions heure par heure pour lui conseiller, par exemple, de protéger ses cultures du gel, l’immense majorité du territoire africain, de ses agriculteurs, ne reçoivent peu ou pas de données.
 
 
Dans un monde ou le climat change, la météorologie est l’une des toutes premières étapes vers l’adaptation !
Sans prévision, sans modèle, sans savoir mesurer les tendances, impossible pour un paysan, un entrepreneur, un industriel de prévoir ses investissements pour l’avenir. L’absence de services météorologiques, c’est une vulnérabilité de plus pour des pays qui sont en première ligne face au dérèglement climatique.
 
Or aujourd’hui, la puissance des ordinateurs, la couverture des satellites, les nouvelles technologies de l’information et de la communication rendent possible une qualité de service exceptionnelle, partout sur la planète. Mais les réseaux d’observation et de prévision, les équipements pour recevoir les données et les diffuser, la formation des professionnels sont encore inadaptées, et explique largement ces disparités.
 
Hydromet est donc là pour corriger cette injustice. Depuis de nombreuses années, la France coopère, en lien étroit avec l’Organisation Mondiale de la Météorologie, pour renforcer l’accès aux données météos et la qualité des prévisions en Afrique. Nous avons beaucoup œuvré au Sahel, en Afrique de l’Est, pour améliorer les modèles de prévision, pour former des ingénieurs capables de mieux anticiper le temps qu’il va faire, et de diffuser ces éléments.
 
Aujourd’hui, ce qu’il faut, c’est changer d’échelle. Changer d’échelle, c’est la promesse d’Hydromet, et c’est pour cela que je suis avec vous aujourd’hui.
 
Changer d’échelle, c’est aussi le sens de l’initiative CREWS, que j’ai lancé avec 8 partenaires mobilisant plus de 80 millions d’euros d’ici 2020 pour développer les systèmes d’alertes face aux catastrophes climatiques d’ici 2020. Ce dispositif, je vous propose de vous le présenter avec une courte vidéo dans quelques minutes.
 
Mais avant de conclure, je voulais vous dire que CREWS et Hydromet vont travailler ensemble pour renforcer la résilience des pays africains. D’un côté, Hydromet va renforcer les capacités météorologiques en Afrique, pour plus de justice climatique. De l’autre, l’initiative CREWS va permettre de renforcer la qualité de la diffusion des informations pour qu’ensemble, nous aidions les pays les plus vulnérables à anticiper les catastrophes climatiques, comme les sécheresses, les inondations ou les cyclones.
 
Je vous remercie.

 

Ça Vous Regarde – COP21, et si les riches payaient ?

http://www.dailymotion.com/video/x3gqes9

Depuis le 30 novembre au Bourget près de Paris, les négociateurs climatiques des 195 pays participants à la COP21 débattent pour trouver un accord. L’objectif étant de limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C. Lundi, dans son discours d’inauguration, François Hollande s’est positionné en faveur d’un accord « différencié, universel » et « contraignant » alors que les États-Unis essayent de le repousser.

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et président de la COP21, a affirmé qu’il fallait « accélérer le processus ». Or, il reste encore beaucoup de questions en suspens telles que les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres. Une problématique qui s’impose dans les discussions avec la publication mercredi d’un rapport de l’ONG Oxfam. Il souligne que 10 % des plus riches de la planète génèrent « 50 % des émissions de CO2 mondiales » alors que « La moitié la plus pauvre de la population mondiale (…) n’est responsable que de 10 % des émissions de CO2 ».

Paris vient de faire une donation de 1 millions d’euros au Fonds vert pour le climat, mis en place par les Nations Unies en 2010 afin de financer la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation au changement climatique dans les pays en développement. Un message fort envoyé par Paris, première ville donatrice, aux pays du Sud.

Après cinq jours de débats, quel premier bilan peut-on tirer de la COP21 ? Les pays du Sud devront-t-ils payer pour les pays riches ?

Annick Girardin, Secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie, invitée par Arnaud Ardoin, a débattu sur le plateau de Ça vous regarde avec

  • Rémi Allah-Kouadio, Ministre ivoirien de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
  • Corinne Lepage, ancienne Ministre de l’Environnement et présidente de CAP21LRC.
  • Eva Sas, députée écologiste de l’Essonne.

Signe que même blessés, nous resterons debout.

Chers habitants de Saint Pierre, de Miquelon-Langlade, chers amis,
 
Dans ces moments de tristesse infinie et de recueillement, j’aimerai naturellement être à vos côtés, chez moi, chez vous. Pour nous rassembler bien sur mais pas seulement,  parler également ensemble de notre douleur, de notre deuil collectif.  Pour parler aussi du « vivre ensemble », l’expliquer aux plus jeunes, s’appuyer sur nos liens que l’on sait forts, notre solidarité que l’on sait inébranlable. Et enfin pour tenter de nous réconforter.
 
Sur l’archipel comme en métropole, nous devons libérer la parole pour partager nos peurs, nos angoisses, nos analyses, nos colères, nos impuissances même !  
 
Après le drame absolu qui vient de frapper la France, vos témoignages d’affection et de solidarité sur les réseaux sociaux sont infiniment précieux. Ils rappellent à tous que notre pays, dispersé sur tous les continents du monde, est profondément uni face à l’indicible.
 
Dès demain, après une minute de silence sur tout le territoire, le Président de la République s’exprimera devant le Congrès réuni à Versailles pour rassembler la Nation dans cette épreuve.
 
Des décisions d’urgence ont déjà été prises et d’autres le seront avec l’ensemble des forces vives de la France.
 
Signe que même blessés, nous resterons debout.
 
Fluctuat nec Mergitur. 
 
Annick Girardin
 

Présentation des Crédits 2016 pour l’Aide publique au développement en Commission élargie

http://www.dailymotion.com/video/x3amqzs

Remise de la légion d’honneur à Lise Kleinebreil

Annick Girardin a remis ce soir la Légion d’Honneur à Line Kleinebreil, vice-Présidente de l’Université Numérique Francophone Mondiale. Dans son discours, la secrétaire d’État n’a pas manqué de rappeler l’engagement de la Docteur et Ingénieure au service des malades atteint par le virus Ebola.

Décoration de Lise Kleinebreil

©FdeLaMure.MAEDI

Docteur Line KLEINEBREIL,
 
Il n’est pas facile de résumer en quelques phrases le parcours d’une vie comme la vôtre, qui fut – et reste – très riche en expériences et en rencontres. Cette vie fut placée sous le signe de la constance et de l’innovation, qui sont chez vous des notions complémentaires.
Constance dans votre vocation première, celle de transmettre, d’enseigner, héritée de vos quatre grands-parents, instituteurs, et de vos deux parents, professeurs de lycée. C’est dire si vous avez dès le berceau baigné dans les valeurs républicaines et laïques, incarnées notamment par votre grand-père Augustin Maurellet, résistant de la première heure, devenu député socialiste de Charente à la Libération.
Aînée de trois enfants, vous suivez la tradition familiale et, après un bac « Mathélem » et un CAPES de mathématique, vous commencez à enseigner cette discipline au sein du lycée – en construction – d’une ville elle-même en train de sortir de terre, Sarcelles.
 
Nous sommes au milieu des années Soixante, et vous avez, parmi vos élèves, de nombreux jeunes rapatriés d’Algérie, un peu perdus dans leur nouvel environnement. Comme eux, vous avez pris racine dans cette ville, au point d’y vivre toujours aujourd’hui.
Arrive mai 68. On réinvente, notamment, la pédagogie. C’est alors que commence à s’illustrer le deuxième trait de caractère que je mentionnais : votre goût de l’innovation. Vos méthodes d’enseignement novatrices des maths donnant des résultats, vous devenez bientôt conseillère pédagogique et partagez avec le reste du lycée et de l’académie votre expérience.
En parallèle, vous reprenez des études, à la faculté de médecine. Huit années jusqu’au doctorat, tout en travaillant à mi-temps au lycée et en élevant le jeune Florence, que je salue avec toute l’amitié que je lui porte.
Votre thèse porte sur la gestion informatisée du dossier médical, à une époque où l’informatique en est encore à ses balbutiements. Vous concevez ainsi, avec l’aide d’un ingénieur du CNRS, le premier dossier électronique introduit à l’Assistance Publique-hôpitaux de Paris.
 
Ayant quitté l’éducation nationale en 1982 pour ouvrir votre cabinet de généraliste à Pierrefitte, en Seine Saint-Denis, vous poursuivez néanmoins une double vie professionnelle en continuant à faire évoluer le système de gestion des dossiers de patients développé pendant vos études. Vous élaborez aussi des logiciels pour éduquer les patients diabétiques, former le personnel de santé, gérer la continuité des soins.
Quand on voit la place qu’a pris aujourd’hui le numérique dans le domaine de la santé, on peut dire que vous avez été une véritable pionnière.
Votre compétence reconnue vous conduira à occuper des responsabilités dans des programmes européens et internationaux, notamment dans le cadre de l’OMS, toujours sur les maladies chroniques et particulièrement le diabète.
Néanmoins, pour garder le contact avec les patients, vous avez conservé jusqu’à votre retraite un poste de médecin généraliste à temps partiel dans un centre de consultation mutualiste à Paris.
Votre dernier poste à l’APHP, au sein de l’équipe d’informatique médicale de l’hôpital européen Georges Pompidou, ouvrira une nouvelle page de votre action, centrée sur la télémédecine et la formation à distance. C’est dans ce dernier domaine que vous continuez d’être engagée, désormais bénévolement.
Dans le cadre de l’université numérique francophone mondiale (UNFM), dont vous êtes vice-présidente, vous avez développé des formations continues innovantes à destination des professionnels de santé exerçant dans les pays en développement, particulièrement les pays africains. Elles ont la particularité de fonctionner dans le sens nord-sud mais surtout sud-sud, ce qui est remarquable.
Je souhaite ici mentionner en particulier votre initiative remarquable de formation en ligne pour contribuer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Vous avez su mobiliser, en urgence, des professionnels du Sud et du Nord pour partager les connaissances sur ce virus sur lequel nous savons si peu de choses encore. Encore bravo pour cela..
Votre aventure technologique et pédagogique la plus récente porte sur l’utilisation du téléphone portable pour la prévention et la prise en charge des maladies chroniques. Vous êtes dans ce cadre spécialement impliquée au Sénégal, avec le programme mDiabète, et cette action est particulièrement appréciée des associations luttant contre cette pathologie qui continue, hélas, de faire des ravages.
 
Quel sera votre prochain défi ? Je ne doute pas qu’il soit déjà en germe dans un recoin de votre esprit, ou dans celui d’autres personnes qui pensent déjà à vous pour le concrétiser.
Vous avez déjà accompli beaucoup et notre République vous marque aujourd’hui sa reconnaissance.
Madame Line KLEINEBREIL, au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier de la Légion d’Honneur.
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