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Couverture sociale des ressortissants SPM au Québec : le travail se poursuit

Couverture sociale des ressortissants SPM au Québec : le travail se poursuit dans Santé UQAM-4

Les ressortissants de Saint-Pierre-et-Miquelon ne peuvent pas bénéficier de l’entente de sécurité sociale du 17 décembre 2003 entre le gouvernement Français et le gouvernement du Québec.
En effet, l’article 1er de cette entente définit la « France » comme se limitant aux « départements européens et d’outre-mer de la République française », à l’exclusion des collectivités territoriales d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution, dont fait partie Saint-Pierre-et-Miquelon.

Cette situation devient véritablement handicapante, puisqu’elle prive de couverture sociale au Québec les personnes de l’Archipel y séjournant, principalement les étudiants, dont l’intérêt pour la poursuite de leurs études dans la « Belle Province » est croissant.

Annick GIRARDIN est intervenue à plusieurs reprises à ce sujet auprès de la Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Mme BACHELOT, mais aussi au cours de séances de travail avec le ministère des Affaires étrangères ou de question écrite au Gouvernement :

En octobre dernier, le Député a renouvelé des démarches dans deux courriers similaires auprès de son collègue Pierre LASBORDES Député de l’Essonne, Président du groupe d’amitié France/Québec, ainsi qu’auprès du Député Québécois Vincent AUCLAIR, Vice-Président de la Délégation de l’Assemblée nationale du Québec pour les relations avec l’Assemblée nationale française.

Dans un courriel du 5 octobre, Vincent AUCLAIR informait Annick GIRARDIN qu’il avait transmis son courrier à la Ministre des relations internationales et au Bureau du 1er Ministre du Québec.

Le 5 janvier, Pierre LASBORDES informait Annick GIRARDIN qu’il avait saisi de cette problématique le Ministre des Affaires étrangères et lui transmettait la réponse d’Alain JUPPÉ dans laquelle le Ministre précisait que cette question sera abordée à l’ordre du jour de la prochaine Commission Mixte France-Québec.

Courriers de P.LASBORDES et d’A.JUPPÉ : LASBORDES-JUPPE_050112

Projet de loi de finances pour 2012 : le travail du Député se poursuit à Paris

A la suite de son intervention dans le cadre de la mission Recherche et Enseignement supérieur, Annick GIRARDIN est de nouveau intervenue lors des discussions en commission et en séance publique de la seconde partie du PLF pour 2012.

Le Député a d’abord interpellé Roselyne BACHELOT en Commission Solidarité, insertion et égalité des chances, en ce qui concerne la rupture d’égalité des chances et la barrière à l’insertion professionnelle que constituent l’organisation des concours de la fonction publique en Métropole et l’absence de dispositif de soutien effectif pour permettre aux candidats d’Outre-Mer de faire face au coût prohibitif du trajet.

http://www.dailymotion.com/video/xm53z6
Plus tard dans la nuit, cette fois-ci dans l’Hémicycle, Annick GIRARDIN est intervenue sur la télémédecine et les projets du Centre Hospitalier François Dunan, dans le cadre de la Mission Santé :

L’intervention du Député : Projet de loi de finances pour 2012 : le travail du Député se poursuit à Paris dans Fonction publique pdf sante031111.pdf

La télémédecine, télésanté… des solutions d’avenir pour SPM ? (suite)

telemedecine.jpgSi bien entendu la télésanté ne saurait être la solution à toutes les problématiques de santé que rencontre l’Archipel, cette offre supplémentaire apporterait un mieux-être et serait une réponse adéquate à certaines pathologies et urgences ou encore certains suivis médicalisés. Cette technologie devrait également être très utile et faciliterait l’accès aux examens et aux diagnostics des personnes handicapées et des personnes âgées dépendantes.

C’est indéniablement un atout au service de la population de Saint-Pierre, mais encore plus de celle de Miquelon qui subit une double insularité géographique et donc un éloignement encore plus pénalisant de l’offre de soins.

Les objectifs de la télésanté sont, in fine, d’améliorer la qualité et de mieux garantir l’égalité d’accès aux soins. C’est aussi d’améliorer l’efficience du système de santé et permettre un plus grand confort dans la prise en charge des malades. C’est également faciliter l’accès à l’expertise la meilleure, pour tous et partout.

Pour être concrète, voici quelques exemples de ce que pourrait nous apporter cette évolution technique :

  • Une unité de dialyse médicalisée qui permettrait au patient de l’Archipel de subir son traitement tout en restant sur son lieu de résidence, avec en permanence un néphrologue en contact visuel pour accompagner le soignant (infirmier spécialisé) qui se trouve auprès du patient afin de le sécuriser. Cela créerait un cadre de qualité et un confort qui permettraient à quelques-uns d’entre nous de « mieux vivre » leur maladie dans l’Archipel. Même chose pour d’autres maladies chroniques comme le diabète ou les insuffisances cardiaques.
  • La télé échographie (robotisée ou non), là encore serait un plus qui permettrait des diagnostics rapides, plus performants, car les spécialistes pourraient immédiatement donner un premier avis qui permettrait une meilleure orientation (évacuation ou pas), une médicamentation adaptée, un suivi du malade à distance, sans nécessité de déplacement systématique. Une qualité accrue dans le service et un gain de temps indéniables.
  • La télé AVC (accident vasculaire cérébral) permettrait une prise en charge plus précoce des patients et la mise en route d’un traitement efficace dans les 4 heures. C’est une spécialité où la télésanté serait un atout inestimable pour notre territoire éloigné.

A mon sens, la télésanté ou télémédecine est une ambition, une opportunité et un devoir. Bien entendu, cela demande que, sur le territoire, il y ait une dynamique et une volonté des professionnels de la santé, comme j’ai pu l’observer en Guyane, mais cela nécessite également de sécuriser et responsabiliser les acteurs par la mise en place d’un nouveau cadre juridique.

Bien entendu, des moyens financiers adéquats doivent être mobilisés, car les investissements peuvent être lourds. Mais comme dans bien d’autres domaines, il ne nous faut pas trop tarder, au risque de rater encore une fois le train. Un fort soutien financier national est prévu en 2011 ; plus de 77 millions d’Euros ont, ou vont être attribués par l’Etat à des projets de télésanté dans chaque région.

Annick GIRARDIN

La télémédecine, télésanté… des solutions d’avenir pour SPM ?

Le Député de l’Archipel se trouve actuellement en Guyane, sur les terres de ses collègues et amies députés PRG, Christiane TAUBIRA et Chantal BERTHELOT, dans le cadre de la XXVe session de la Commission interparlementaire franco-québécoise.

Deux thèmes principaux animeront les discussions de cette session :

  • L’aménagement des territoires défavorisés
  • La télémédecine

C’est particulièrement ce dernier thème qui a retenu l’attention d’Annick GIRARDIN, pour les applications possibles à Saint-Pierre-et-Miquelon de cette avancée technologique. Le Député s’en explique sur les ondes radio de SPM1ère :

  • Interview #1 :
  • Interview #2 :

Le reportage TV de Guyane1ère :

http://www.dailymotion.com/video/xky3u8

 

Réunion au Ministère des Affaires Etrangères : une séance de travail consistante…

Début janvier, le Député avait demandé une réunion de travail avec le Ministère des Affaires étrangères. Cette réunion, pilotée par M. Alexandre JEVAKHOFF (Directeur adjoint du Cabinet de Mme Michèle ALLIOT-MARIE), s’est donc tenue le jeudi 20 janvier dernier en présence de membres et conseillers techniques du cabinet et des services du Ministère des Affaires étrangères, ainsi que de M. Gilles HUBERSON, Conseiller diplomatique et affaires européennes du Ministère de l’Outre-mer.

Annick GIRARDIN avait souhaité aborder 3 dossiers qu’elle juge prioritaires dans le domaine des compétences du Ministère de Mme ALLIOT-MARIE, à savoir : le Plateau continental, la couverture sociale des ressortissants de l’Archipel au Canada et le placement des mineurs en famille d’accueil au Canada.

  • Le plateau continental

Rappelons que, face à la mobilisation de la population et de ses élus, mais aussi à l’importance des enjeux pour la France, notamment mis en évidence par les travaux de la mission d’information conduite par la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée Nationale, la lettre d’intention concernant les revendications françaises sur le plateau continental au large de Saint-Pierre-et-Miquelon a été déposée le 8 mai 2009, ceci malgré une réticence initiale du Gouvernement.

Aujourd’hui, afin de permettre le dépôt du dossier définitif, il est nécessaire que soit menée une mission de relevés scientifiques par l’IFREMER dans le cadre du programme EXTRAPLAC. Après de nombreuses interventions, le Ministère chargé de la Mer a confirmé la programmation budgétaire de cette mission et son organisation en 2011 par courrier du Ministre Jean-Louis BORLOO, en date du 26 octobre 2010.

Le dépôt d’un « commentaire » par le Canada le 9 novembre 2009, niant tout fondement au dépôt d’un dossier français, constitue la suite logique de la position adoptée de longue date par les canadiens. Ainsi, ce commentaire n’est aucunement problématique dans la mesure où il conduit mécaniquement au blocage mutuel de tout dossier français ou canadien dans la zone concernée, imposant de ce fait la solution négociée que nous appelons de nos vœux.

Il est important de souligner que le Canada dispose jusqu’au 6 décembre 2013 pour procéder au dépôt de ses demandes devant la Commission des Limites du Plateau Continental.

Il est donc aujourd’hui urgent de finaliser la programmation de la mission de relevés scientifiques qui doit être menée par l’IFREMER dans le cadre de la mission EXTRAPLAC. Suite à cette réunion, la date devrait être fixée dans les toutes prochaines semaines, un courrier interministériel sera dans ce but adressé au PDG d’IFREMER.

Le Député a également souhaité que, sur le modèle de ce qui a été fait dans d’autres collectivités d’outre-mer, notamment à Wallis-et-Futuna, cette mission soit l’occasion d’entreprendre le recensement de la biodiversité marine dans nos eaux froides, afin que l’on puisse identifier sa richesse et déterminer qu’est-ce qui peut être valorisé économiquement. Ce volet de la mission dépendra du type de bateau qui sera disponible et de ses équipements.

Quoiqu’il en soit, le Ministère des Affaires Etrangères informera officiellement le Canada de sa décision de mener une mission scientifique dans les eaux de Saint-Pierre-et-Miquelon et internationale

  • Couverture sociale des ressortissants SPM au Canada

Les ressortissants de Saint-Pierre-et-Miquelon ne peuvent pas bénéficier de l’entente de sécurité sociale du 17 décembre 2003 entre le gouvernement Français et le gouvernement du Québec.
En effet, l’article 1er de cette entente définit la « France » comme se limitant aux « départements européens et d’outre-mer de la République française », à l’exclusion des collectivités territoriales d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution, dont fait partie Saint-Pierre-et-Miquelon.

Nous sommes pourtant bien français et cet « oubli » manifeste est particulièrement grave, notamment pour nos étudiants qui poursuivent leurs études au Québec, qui sont privés des avantages en matière de sécurité sociale dont profitent légitimement tous les autres Français, et sont exposés à d’importants préjudices s’ils doivent se faire soigner. Cette situation nuit du reste, de façon réciproque, aux habitants de la « Belle Province » qui peuvent venir périodiquement travailler dans l’Archipel, à la demande d’entreprises locales.

La Direction de la Sécurité Sociale souhaiterait résoudre ce problème dans les meilleurs délais, en amendant par voie d’avenant l’entente de 2003 France/Québec et, le cas échéant, les autres accords concernant le Canada voisin. Or, l’administration québécoise semble réticente.

Le Ministère des Affaires étrangères proposera donc une mise à jour plus « légère » de l’entente, qui concernerait en priorité les étudiants de Saint-Pierre-et-Miquelon, mais aussi les diplomates français en poste au Québec, qui ne bénéficiaient pas non plus de cette entente.

Concernant les autres provinces canadiennes, il n’existe pas d’accord intergouvernemental. Aussi, la piste envisagée serait de voir avec le consul de Moncton comment Saint-Pierre-et-Miquelon pourrait, dans le cadre de la Commission mixte, signer un accord avec les provinces atlantiques.

  • Placement des mineurs au Canada

En l’absence sur l’Archipel de familles d’accueil qualifiées en nombre suffisant et de structures d’hébergement collectif pour les mineurs présentant des difficultés éducatives importantes, les magistrats de la jeunesse, en fonction au tribunal de Saint Pierre-et-Miquelon, ont initié en 2007 une réflexion sur l’opportunité de placer ces mineurs dans des familles d’accueil dans les provinces atlantiques canadiennes.

Les discussions se sont déroulées dans le cadre de l’accord franco-canadien de 1994.

Malgré des échanges intéressants entamés lors des commissions mixtes de coopération régionale en 2009 et 2010, le dossier demeure aujourd’hui au stade de l’étude de faisabilité juridique et technique.

D’un point de vue juridique, il est donc urgent d’entamer des travaux bilatéraux, soit sur la base d’outils existants (convention de La Haye du 19 octobre 1996), soit en vue d’aboutir à un accord ou protocole bilatéral ad hoc.

Ces travaux, qui devront,côté français, être menés conjointement par le Ministère des Affaires étrangères et le Ministère de la Justice et des Libertés, devraient également associer le Conseil territorial, qui exerce les compétences dévolues aux Conseils généraux en Métropole en matière de placement des mineurs.

La province du Nouveau-Brunswick semble réceptive à un accord intergouvernemental. Aussi, le Ministère des Affaires Etrangère devrait engager formellement des négociations avec la province canadienne.

Compte tenu de la complexité du dossier, on doit s’attendre à un calendrier de travail d’au minimum 1 année.

Budget « Santé » pour 2011 : le Député défend les spécificités de l’Archipel

Annick Girardin est intervenue dans l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale lors de l’examen des crédits « Santé » du Budget 2011 de l’Etat afin d’assurer la prise en compte des spécificités de l’Archipel sur deux sujets importants :

  • le « décret de coordination » entre le régime local de la CPS et le régime général métropolitain, pour que les gens de l’Archipel puissent bénéficier de tous leurs droits sociaux en Métropole, et vice versa ;
  • « l’oubli » de l’Archipel dans les accords de sécurité sociale de 2003 entre la France et le Canada, tout particulièrement avec le Québec, avec pour conséquence que les Saint-Pierrais et Miquelonnais vivant au Québec, notamment les étudiants, se retrouvent sans couverture sociale.

Grâce à ces interventions notées, on peut espérer, enfin, des progrès et avancer sur ces problèmes aberrants qui pénalisent bon nombre de nos concitoyens.
La question du Député :

http://www.dailymotion.com/video/xfhrtk

La réponse de la Ministre :

http://www.dailymotion.com/video/xfhru7

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