Archive pour la Catégorie 'Politique'

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Propos de Michel Rocard au JT de SPM Première : l’unité, plus que jamais !

Le Député de l’Archipel salue l’unanimité qui a été spontanément affichée par les groupes politiques locaux, toutes couleurs confondues, pour s’indigner des propos tenus en plateau de SPM Première par l’ancien Premier Ministre Michel ROCARD.

Ce n’est pas la première fois que M. ROCARD se permet des commentaires désobligeants pour les dossiers de l’Archipel. Début 2010, déjà, il avait déclaré devant des députés et sénateurs réunis qu’il « ne faisait par partie de ceux qui ont recommandé à la diplomatie française » de défendre le dossier du plateau continental à Saint-Pierre-et-Miquelon, ajoutant « mais bon, ils l’ont voulu« . Le courrier du Député ne s’est pas fait attendre, l’intéressé lui répondant en reconnaissant son ignorance du dossier et précisant qu’il se garderait d’en parler à l’avenir.

Concernant ses déclarations de cette semaine, au-delà de la légèreté affolante du propos concernant un dossier qui a profondément sinistré l’économie de l’Archipel depuis maintenant près de 20 ans, cet incident témoigne également d’un état d’esprit qui règne encore aujourd’hui chez certains responsables du Ministère français des Affaires étrangères. Telle a été, jusqu’à récemment, la source essentielle du blocage sur le dossier du plateau continental, jusqu’à ce que la mobilisation unie de toute la population, portée à Paris par les Parlementaires et tout particulièrement à l’Assemblée Nationale, permette l’arbitrage de Matignon et le dépôt du dossier concernant Saint-Pierre-et-Miquelon.

Bien que le dossier soit maintenant en bonne voie, avec les suites de la mission scientifique menée en juin par l’IFREMER, il est clair que l’unité de tout l’Archipel demeure plus urgente que jamais pour continuer à porter cette demande, à Paris, auprès de nos voisins canadiens et devant les instances de l’ONU.

Bilan du CIOM : beaucoup de bruit pour pas grand chose…

Dix-huit mois après le CIOM (Conseil Interministériel de l’Outre-mer), les parlementaires de l’outre-mer étaient réunis hier dans l’Hémicycle, afin d’effectuer avec la Ministre de l’Outre-mer, un premier bilan.

Annick GIRARDIN, comme tous ses collègues, n’a pas mâché ses mots pour exprimer à Marie-Luce PENCHARD toute sa déception concernant cette « grande » réflexion voulue par le Président de la République.

  • L’intervention de la Députée

http://www.dailymotion.com/video/xisjwc

  • La réponse de la Ministre

http://www.dailymotion.com/video/xisjy7

  • Annick GIRARDIN a commenté sa position ce matin sur les ondes radio de SPM1ère :

Pour information, le résumé du bilan CIOM, rédigé par le Député Guadeloupéen Victorin LUREL : Bilan du CIOM : beaucoup de bruit pour pas grand chose... dans Outre-mer pdf ciomlurel180511.pdf

Plan de soutien à la Grèce, première étape d’un gouvernement économique fédéral de l’Europe…

Communiqué de presse des députés PRG

Les députés radicaux de gauche et apparentés, défenseurs de longue date d’une Europe fédérale qui assume pleinement son rôle politique, ont voté sans réserve le plan de soutien à la Grèce lors de l’examen du collectif budgétaire présenté à l’Assemblée hier soir.

A l’heure où la crise économique mondiale met en évidence l’impuissance des États à apporter seuls des solutions pérennes, cette première action européenne coordonnée doit constituer l’amorce du réel gouvernement économique au niveau de l’Union que les radicaux de gauche ont toujours appelé de leurs voeux.

Il s’agit d’un impératif si l’Europe souhaite se doter des moyens de faire face aux difficultés financières, économiques et sociales qui s’annoncent pour plusieurs autres États membres, dont la France n’est pas des moindres.

***

La question d’un plan d’aide pour sauver la Grèce a été débattue à l’Assemblée nationale ce lundi 3 mai. A noter qu’Annick GIRARDIN, en tant que membre de la Commission des finances qui suit ce dossier, a participé à ces travaux. Le Député de Saint-Pierre-et-Miquelon est intervenu et a voté pour ce plan de soutien au nom des députés PRG.

Politique internationale : une crise annoncée des trésors publics…

paulgiacobbi.jpgMercredi dernier, le 28 avril, au cours de la séance des questions au Gouvernement, le Député PRG Paul GIACOBBI a interpellé Madame la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi.
S’appuyant sur la crise qui frappe actuellement la Grèce et sur les réactions pour le moins timorées de nos partenaires européens pour lui venir en aide, le Député de Haute-Corse s’interroge sur l’attitude qu’adoptera la France face à une crise annoncée des trésors publics, notamment dans le cadre de sa future présidence du G20.

Rappelons que Paul GIACOBBI est aussi Président du groupe d’étude sur les îles d’Amérique du nord à l’Assemblée nationale, et qu’il a, dans ce cadre, était un soutien important et actif au niveau national dans le combat qu’a mené Annick GIRARDIN à Paris pour le dépôt auprès de l’ONU de la lettre d’intention pour l’extension du plateau continental au large de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il est également le Président du Conseil exécutif de Corse.

La question au Gouvernement de Paul GIACOBBI

Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi.
Ce qui arrive à la Grèce est le signe précurseur du fait que nous sommes désormais entrés, après la crise bancaire dans celle des trésors publics. Le Portugal et, plus encore, l’Irlande, l’Espagne sont clairement les prochains sur la liste et une récente étude du McKinsey Institute a rappelé l’énormité de l’endettement global du Royaume-Uni, concluant trivialement que l’on ne sort d’une telle situation que par le défaut de paiement, l’inflation ou en se serrant la ceinture !
Pis encore, depuis quelques semaines, les taux d’intérêt des bons du trésor américain ont dépassé les taux représentatifs de la prise de risque sur les obligations privées. Les États se sont terriblement endettés pour sauver les banques et les marchés répondent par des attaques spéculatives contre les trésors publics qui leur ont permis de survivre.
Face à ces attaques, il ne semble exister aucune solidarité des États. L’Allemagne, par exemple, a dépensé 35 milliards d’euros pour recapitaliser la banque Hypo Real Estate, mais semble plus réticente à sauver le crédit de la République hellénique. De même, trois pays de l’Union européenne ont pu, vous le savez, décider en une nuit de sauver Dexia, mais la zone euro dans son ensemble ne semble pas si pressée de porter secours à l’un de ses États membres.
Au fond, si la Grèce était non pas un État mais une banque, la zone euro, la BCE ne l’aurait-elle pas sauvée depuis longtemps déjà ?
La crise des trésors publics qui éclate ces jours-ci se profile en réalité depuis deux ans et va prolonger de plusieurs années la crise économique du monde occidental, et surtout celle de l’Europe.
La France a défendu avec détermination une position courageuse sur la réglementation financière et sur la refonte du système monétaire international. Notre gouvernement est-il déterminé, dans le cadre de la présidence du G20, à faire en sorte que les trésors publics se défendent enfin solidairement contre la spéculation du système financier ?

C’est finalement le Premier Ministre qui a répondu à la question.

La réponse de François FILLON

Monsieur Giacobbi, je voudrais tout d’abord faire remarquer que si la Grèce est aujourd’hui dans une telle situation, ce n’est pas parce qu’elle s’est endettée pour aider ses banques, c’est parce qu’elle s’est endettée tout court et qu’elle a conduit une politique dont le fruit est un déficit presque double de celui qui avait été annoncé.
Je voudrais profiter de votre question pour m’adresser à tous ceux qui spéculent aujourd’hui contre la Grèce et, au fond, contre la monnaie européenne. Je veux leur dire de la façon la plus claire qui soit que les États de la zone euro vont assumer toutes leurs responsabilités à l’égard de la Grèce. Nous serons aux côtés de la Grèce comme cela a été décidé au dernier Conseil européen.
Si le gouvernement allemand a pu sembler hésiter, cette impression se dissipera aujourd’hui même. Mme Merkel doit s’exprimer dans quelques minutes et je ne doute pas qu’elle adoptera exactement la même position que le gouvernement français et l’ensemble des États européens.
Nous devons arrêter cette spéculation qui est irrationnelle, qui n’a rien à voir avec la réalité des finances publiques grecques, même si celle-ci est sérieuse. La seule façon de le faire est de réunir immédiatement les 30 milliards d’euros que les pays européens ont permis de prêter à la Grèce pour lui permettre de faire face à ses échéances dans des conditions convenables.
Pour le reste, vous avez raison, monsieur Giacobbi : la France mène le combat pour une réforme profonde du système monétaire ; je vous remercie de l’avoir rappelé. J’entendais hier un député du parti socialiste s’en prendre au Gouvernement qui n’aurait pas de résultats sur ce sujet ; il aurait pu, plutôt, nous apporter son soutien, car il est vrai que nous avons du mal à convaincre l’ensemble des pays qui, s’agissant de cette crise financière, ont une responsabilité. Je pense aux États-Unis, où les débats au Congrès, comme vous le savez, ne vont pas dans le bon sens. Je pense à d’autres pays européens. Je pense à la Chine, où se trouve aujourd’hui le Président de la République. Ces pays doivent, avec nous, prendre leurs responsabilités pour changer les règles d’un système financier qui autorise aujourd’hui une spéculation immorale, une spéculation qui n’a aucun fondement, contre un État que nous allons ensemble protéger, comme nous allons protéger notre monnaie.

Réforme du Parlement – le Gouvernement veut museler les Députés et refuse le débat

Le passage en force, toujours le passage en force !

Lundi soir dernier à l’Assemblée, ce sont les Députés UMP et le Gouvernement qui ont tout fait pour faire trainer et empêcher les débats, car la Gauche, mobilisée pour la défense du droit d’expression des députés, était plus nombreuse sur les bancs que la soi-disante « majorité ». Incapable de réunir suffisamment de députés de Droite malgré des interruptions de séance répétées, le Gouvernement a même été forcé d’interdire le vote sur les amendements des socialistes et des radicaux, en attendant que le risque qu’ils soient adoptés soit passé.

« Imposer aux Députés de parler sans voter sur une loi visant à obliger le Parlement à voter sans parler » – c’est quand-même le comble !

Le summum de l’autoritarisme dans l’hémicycle fut atteint dans la nuit de hier à aujourd’hui, durant laquelle la Droite ne s’est pas gênée pour interdire tout simplement à l’opposition d’exprimer l’inquiétude populaire sur l’article 13, l’article fondamental de ce projet de loi, celui qui limite le droit des parlementaires de s’exprimer pour modifier la loi.

Démonstration par l’image d’un comportement anti-démocratique
(Séance dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 janvier)

http://www.dailymotion.com/video/k7oV4YEx7EUKzZV4jg
C’est symptomatique de l’esprit de ce texte liberticide imposé par le Gouvernement. Après une réforme constitutionnelle qui allait dans le sens d’un renforcement des droits du Parlement, de l’opposition comme de la majorité, nous sommes maintenant face à la dure réalité d’un texte qui n’a rien à voir avec la réforme d’origine et qui n’a pour seul objectif que la mise au pas du Parlement afin de permettre au Président de la République d’accélérer le rythme de ses réformes – la précipitation permettant d’occuper les médias et de cacher, un certain temps, la pauvreté du fond.

Avec mes collègues Radicaux de Gauche, nous avons écrit au Président de la République pour demander le respect du droit d’amendement des parlementaires. Nous sommes en effet parfaitement d’accord avec le Président (UMP) du Sénat pour dire que ce droit est « sacré » et que lui porter atteinte, c’est menacer un des fondements de la République, le droit d’expression.

Ce refus du Gouvernement de laisser la moindre place pour l’opposition d’exprimer son désaccord et ses propositions ne laisse malheureusement aucun choix : celui du boycott, seule solution possible face à l’échec du système. Cette attitude irrespectueuse des règles démocratiques risque de déboucher sur une crise politique forte, dont les conséquences paralyseront dans les jours à venir le travail de l’Assemblée Nationale.

C’est grave. Mais il est à espérer que cette crise dévoile enfin aux yeux de tous la nécessité d’une nouvelle Constitution et de la VIème République, que les Radicaux de Gauche proposent et défendent depuis maintenant plus de 30 ans.

Gérard CHARASSE et les « Députés Radicaux de gauche et divers gauche » écrivent au Président de la République…

Gérard CHARASSE et les « Députés Radicaux de gauche et divers gauche », – dont fait partie le député de l’Archipel Annick GIRARDIN – écrivent au Président de la République pour dénoncer les menaces qui pèsent sur le droit d’amendement et sur la démocratie parlementaire.

Dans un courrier adressé mardi 23 décembre 2008 au Président de la République, Gérard CHARASSE, Vice-président du groupe Socialiste, Radical, Citoyen et divers gauche de l’Assemblée nationale, fait part des craintes et des réserves sérieuses des « Députés Radicaux de gauche et divers gauche » sur le projet de loi organique relatif à l’application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution.

Ce texte qui sera examiné à partir du 13 janvier 2009 par l’Assemblée nationale ne prolonge pas la logique de revalorisation du Parlement entamée le 21 juillet dernier à Versailles, mais, bien au contraire, constitue dans sa rédaction actuelle une régression. Dans la mesure où ses articles 11, 12 et 13 encadrent et restreignent le droit d’amendement, « il affaiblit les droits du Parlement et plus encore ceux des parlementaires ». Pour les « Députés Radicaux de gauche et divers gauche », ces articles représentent « une menace potentielle pour la démocratie parlementaire ».

En conséquence, Gérard CHARASSE demande au Président de la République de permettre, qu’au cours de la discussion parlementaire, la rédaction des dispositions relatives au droit d’amendement soit modifiée. En revanche, si elle devait être maintenue, les Députés Radicaux de gauche et divers gauche, soucieux des droits du Parlement et de ses membres, n’auront pas d’autre choix que de s’opposer à l’adoption d’un « texte attentatoire au droit d’amendement et à l’expression de la diversité des opinions démocratiques ».

La lettre au Président SARKOZY :  Gérard CHARASSE et les « Députés Radicaux de gauche et divers gauche » écrivent au Président de la République... dans Politique pdf charasse231208.pdf

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