Archive pour la Catégorie 'Nouvelles technologies'

Intervention au 22e Gala de l’espoir

La ligue contre le Cancer

 

Madame la présidente du gala de l’espoir,

Madame la présidente de la Ligue contre le cancer,

Monsieur le président du comité de Paris de la ligue contre le cancer,

Monsieur le Maire Adjoint,

Mesdames et Messieurs,

 

Ma collègue Marisol Touraine ne peut être parmi nous ce soir, à son grand regret, et il me revient ainsi le plaisir et l’honneur de vous adresser quelques mots, de félicitations, d’encouragement et d’espoir, en son nom et en celui du Gouvernement français.

 

 Au cours de sa vie, chaque Français peut se retrouver, directement ou indirectement, confronté au cancer.

Le cancer reste en effet la 2ème cause de décès chez la femme et la 1ère chez l’homme. Il est considéré comme la maladie la plus grave par une large majorité de Français : des milliers de femmes, d’hommes et de familles souffrent du cancer. Et je veux avoir à cet instant une pensée pour eux et particulièrement pour tous ceux de mon territoire d’Outre-Mer, Saint-Pierre-et-Miquelon, qui ont été confronté à cette dure épreuve et qui souvent, c’est la dure réalité des Outre-Mer, doivent s’expatrier durant de longs mois pour se faire soigner.

 

Le Gala de l’Espoir est l’occasion de rappeler que la prévention et le traitement du cancer sont des enjeux majeurs de santé publique.

 

Je tiens à remercier la Ligue contre le cancer qui joue un rôle inestimable dans le combat difficile qu’il faut mener contre cette maladie. Grâce à la générosité du public, à l’engagement de vos militants et à la mobilisation exceptionnelle des professionnels, des chercheurs et des associations, nous avons aujourd’hui des raisons d’espérer. Grâce à cette générosité, la recherche accomplit des progrès remarquables.

 

 

Cette soirée est donc essentielle pour récolter les fonds nécessaires à la poursuite de vos actions. Mais elle est aussi l’occasion de valoriser les nombreuses avancées qui ont été réalisées dans la lutte contre le cancer.

 

C’est sur tous les fronts qu’il faut combattre, comme nous y engage le Plan Cancer 2014-2019 que le Président de la République, François Hollande, a lancé le 4 février dernier. Le cancer n’est jamais une fatalité, d’autant qu’aujourd’hui, de plus en plus, on vieillit avec le cancer. L’ambition du Plan Cancer est aussi d’améliorer la qualité de vie des malades.

 

Comme vous le savez, dans la lutte contre le cancer, rien ne remplace la promotion de la santé et la prévention. C’est pourquoi Marisol Touraine a fait de la prévention le premier axe du projet de loi relatif à la santé.

 

Le programme national de réduction du tabagisme, annoncé le 25 septembre dernier, est un exemple concret de prévention des cancers.

Ce programme cohérent fait de la protection des enfants et des jeunes un objectif prioritaire : que les enfants qui naissent aujourd’hui soient la première génération d’adultes non fumeurs.

 

Je tiens à saluer le soutien marqué de la Ligue contre le cancer dans ce combat. C’est en unissant nos forces que nous pourrons faire reculer significativement le tabagisme. 

 

Le dépistage est également un maillon essentiel de la lutte contre le cancer. L’opération « Octobre rose » permet d’agir concrètement dans la promotion du dépistage du cancer du sein. Cette année, nous faisons progresser le dépistage organisé pour les femmes de 50 à 74 ans et nous mobilisons les acteurs de terrain pour un dépistage adapté aux femmes plus jeunes aux risques plus élevés.

 

A travers le projet de loi relatif à la santé, nous sommes également résolus à lutter contre les inégalités de santé.

 

Enfin, gardons à l’esprit que les avancées scientifiques d’aujourd’hui sont les traitements de demain :

-         c’est la science qui nous permettra de mieux diagnostiquer, de traiter de manière plus efficace et d’améliorer la qualité de la prise en charge.

-         c’est aussi la science qui nous aidera à mieux comprendre les manières de prévenir l’apparition de la maladie. La Ligue contre le cancer y contribue activement.

 

Le Plan Cancer a pour ambition de favoriser l’accès des patients aux molécules innovantes, et à soutenir de nouveaux centres de recherche, s’intéressant notamment aux enfants.

 

La lutte contre le cancer doit nous rassembler. Le Président de la République a rappelé sa détermination et son engagement dans cette cause nationale. Cette soirée est l’occasion de saluer tous les acteurs qui se mobilisent et agissent en ce sens.

 

Jeux en ligne – nouveau Ministre du budget, nouvelle intervention du Député

Le député revient à l’Assemblée sur la question des jeux en ligne et de l’obligation de prévoir un stockage en « temps réel » de l’intégralité des opérations de jeu en ligne sur un support matériel situé en « France métropolitaine », décision qu’elle affirme être discriminatoire et nuisible au développement économique de l’Outre-Mer.

En effet, ce mardi 23 mars, le Commission des Finances de l’Assemblée – au sein de laquelle Annick GIRARDIN siège au nom des députés PRG – étudiait en deuxième lecture le projet de loi « jeux en ligne », sur lequel le Député était déjà intervenu en première lecture.

Profitant de la présence du nouveau Ministre du budget, François BAROIN, nommé le jour même, Annick GIRARDIN a obtenu son engagement sur l’utilisation de la « clause de revoyure » pour modifier le texte dans le cas où l’on constaterait dans les faits que la contrainte technique imposée aux opérateurs qui souhaiteraient s’installer en Outre-Mer a effectivement des conséquences financières dommageables qui représentent un blocage au développement des activités.

Le Ministre BAROIN, tout comme le rapporteur Jean-François LAMOUR, ont répondu favorablement à la demande du Député et ont fourni ces garanties que l’ancien Ministre des Finances, Eric WOERTH, s’était refusé à accepter lors du premier examen du texte.

Pour mieux comprendre ce dont il s’agit :

 

Jeux en ligne : le Député saisit l’ensemble des parlementaires d’Outre-Mer

Pour faire suite au refus d’Eric WOERTH, le Ministre des Finances, concernant son amendement qui visait à corriger des contraintes techniques trop fortes et discriminatoires pour les territoires d’Outre-mer dans le projet de loi sur les jeux en ligne, Annick GIRARDIN vient de saisir l’ensemble de ses collègues parlementaires ultramarins – Députés comme Sénateurs, droite et gauche confondues.

Dans ce courrier à l’Intergroupe, le Député alerte ses collègues quant à cette discrimination et leur propose plusieurs pistes d’action par amendement au Sénat qui permettraient de résoudre le problème. Annick GIRARDIN déclare se tenir à leur entière disposition pour travailler ensemble sur la base de ces propositions, dans le but de résoudre cette situation inacceptable qui interdirait dans les faits aux activités de jeux en ligne de s’installer en Outre-Mer.

Le courrier à l’Intergroupe : Jeux en ligne : le Député saisit l'ensemble des parlementaires d'Outre-Mer dans Nouvelles technologies pdf intergroupe221009.pdf

Ouverture des jeux d’argent et de hasard en ligne : de trop fortes contraintes techniques pour l’Outre-mer

Pour Annick GIRARDIN, la loi sur l’ouverture des jeux en ligne impose de trop fortes contraintes techniques pour les territoires d’Outre-mer qui ne pourront par conséquent pas profiter de ce nouveau marché.

L’itervention du Député sur Radio SPM :

Loi sur l’ouverture des Jeux en Ligne : le Député votera contre un texte discriminatoire pour l’Archipel et l’Outre-mer

Cet après-midi, à l’Assemblée nationale, Annick GIRARDIN votera contre le projet de loi relatif à l’ouverture de la concurrence sur les jeux en ligne.

Au-delà des problèmes fondamentaux de ce texte, le Député de l’Archipel dénonce aussi et surtout le fait que cette loi empêchera dans les faits tout développement d’activités liées aux jeux en ligne dans l’Archipel et dans tout l’Outre-mer. En effet, le député s’était longuement battu aux côtés des services du Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer et avait obtenu que l’Outre-mer ne soit pas exclu du texte, et que des activités liées aux jeux en ligne puissent se développer chez nous comme partout ailleurs en France.
C’était sans compter sur le piège technique posé par le Ministère du Budget que le député à décelé à temps et cherché à résoudre par amendement. Cette disposition consiste à rendre obligatoire l’implantation « en France métropolitaine » des serveurs devant stocker, en temps réel, l’ensemble des transactions réalisées, afin de lutter contre les abus des droits des joueurs et le blanchiment d’argent.

Expertise faite auprès de professionnels du secteur, un tel stockage des données en temps réel sur un serveur en Métropole se traduira par d’importants coûts supplémentaires qui empêcheront, dans la réalité économique, le moindre opérateur de jeux en ligne d’installer ses opérations en Outre-mer et par conséquent dans l’Archipel.

Le Ministre du Budget s’est opposé à l’amendement permettant de rectifier cette discrimination alors même que le rapporteur UMP du texte était prêt à le soutenir. Il s’est limité à déclarer que « le Gouvernement fait déjà beaucoup pour l’Outre-mer« … chacun pourra apprécier cette petite phrase qui en dit long…

A noter que cet amendement, avant d’être refusé en séance,  avait pourtant été adopté en préalable en commission.

Le Député de l’Archipel n’en restera pas là : au-delà de voter contre ce texte pour protester contre cette nouvelle attaque du Gouvernement à l’encontre de l’Outre-mer, une note sera adressée sous peu à l’ensemble des députés et sénateurs ultramarins, dans le cadre de leur Intergroupe, en vue d’une deuxième action lors de l’examen du texte au Sénat. Il s’agira alors de démontrer que cette réponse du Ministre, une nouvelle fois, pénalise injustement l’Outre-mer dans son développement économique et qu’il est en contradiction complète avec les déclarations du Gouvernement et du Président de la République.

L’intervention d’Annick GIRARDIN et les échanges avec le rapporteur Jean-François LAMOUR et le Ministre du Budget Eric WOERTH en images :

http://www.dailymotion.com/video/xasn4y

Jeux en ligne : les députés trancheront aujourd’hui

Pour mieux comprendre les enjeux…

La semaine dernière, se sont déroulées à l’Assemblée nationale les discussions sur le projet de loi d’ouverture à la concurrence des jeux en ligne.

Le texte prévoit l’attribution de licences d’exploitation à des opérateurs par une autorité de régulation appelée l’ARJEL. Selon les déclarations du Ministre du Budget Eric WOERTH au cours de son audition par le Commission des Affaires économiques de l’Assemblée, cette ouverture se ferait d’ici juin 2010, avant la coupe du Monde de football en Afrique du Sud.
Rappelons que ce projet de loi concerne uniquement les paris sportifs, hippiques et le poker sur internet. Actuellement, seuls trois grands types d’opérateurs existent : les casinos « en dur » ayant reçu des agréments, ainsi que le PMU et la Française des Jeux qui ont le droit d’organiser la prise de paris sur les courses hippiques, le football et les loteries. Le PMU et la FDJ étant les seuls à pouvoir actuellement légalement officier sur le net.

Ce projet de loi permettrait d’adapter la législation à la réalité et à l’évolution de la technique et des comportements. La libéralisation des jeux en ligne serait « maîtrisée » afin de préserver deux objectifs d’intérêt général : la préservation de l’ordre social, à travers la protection des joueurs et la lutte contre l’addiction, et celle de l’ordre public pour prévenir la fraude et les opérations de blanchiment d’argent. Il s’agit aussi pour l’Etat de sécuriser ses recettes fiscales et de préserver des ressources qui jouent un rôle important dans l’équilibre des comptes du Trésor public. L’État compte bien ne pas laisser s’échapper une manne financière estimée aujourd’hui entre 2,3 et 3,1 milliards d’euros et qui représenterait entre 5 et 7 milliards d’ici trois ans pour les jeux en ligne.

Il existerait plus de 25 000 sites de jeux basés à l’étranger, dont le quart de francophones. Selon IPSOS Média CT, plus de 3 millions de français joueraient déjà en ligne, mais pas seulement sur les sites de la FDJ et du PMU. De quoi susciter bien des convoitises, notamment de la part des opérateurs de téléphonie mobile avec le développement du réseau 3G.

Les jeunes sont le cœur de cible de ces jeux en ligne, plus particulièrement la tranche des 16-24 ans, « accros » aux jeux de console et aux nouvelles technologies, et qui pratiquent un usage intensif de leur téléphone mobile. Mais c’est aussi un public peut-être plus fragile en terme d’addiction. Déjà fortement sollicité sur la toile, le joueur pourra désormais s’adonner de chez lui au poker ou au pari sportif, en toute légalité. Sur Internet, la question de l’addiction peut être sensible si les choses ne sont pas régulées. D’ailleurs, notons qu’en France, l’accès aux jeux « physique » de type casino, est interdit aux moins de 18 ans.

Afin de pouvoir réguler et mieux contrôler les jeux, le gouvernement souhaite limiter l’accès au marché à des opérateurs agrémentés par l’autorité de régulation ARJEL. Ces opérateurs se feront accorder une licence temporaire et renouvelable et feront l’objet d’un contrôle très strict de leur activité. Ils sont cependant nombreux à être « candidats à la candidature ». On assiste d’ailleurs actuellement à une série d’alliances dans le monde sportif et des médias, qui voit dans l’ouverture des jeux en ligne un relais de croissance très prometteur et bien « juteux ».

La décision finale sur ce projet de loi, sera votée aujourd’hui à l’Assemblée nationale.

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