J’ai eu le plaisir de présenter mes vœux hier soir aux agents de la Fonction publique.
Retrouvez le discours que j’ai prononcé à cette occasion :
J’ai eu le plaisir de présenter mes vœux hier soir aux agents de la Fonction publique.
Retrouvez le discours que j’ai prononcé à cette occasion :
Je me félicite de l’adoption aujourd’hui du rapport du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) portant sur l’évolution de la Fonction Publique.
Face au climat de défiance persistant vis-à-vis de la fonction publique, attisé par des stratégies électoralistes et des discours comptables et réducteurs, le CESE a orienté ses travaux autour de LA question fondamentale : « Comment moderniser la Fonction publique pour répondre au mieux aux attentes des français ? ».
J’ai salué cette approche devant les membres du Conseil cet après-midi, et je me félicite que les recommandations du rapport, en matière de diversité, de ressources humaines et d’innovation renvoient à ce que le gouvernement continue de mettre en œuvre pour la Fonction Publique.
En outre, je note avec satisfaction que le CESE répond aux détracteurs du statut du fonctionnaire, en rappelant que celui-ci est le garant de valeurs, de continuité et d’adaptabilité pour nos services publics !
Pour aller plus loin : 2017 24 01 Discours Remise du rapport du CESE VF
Le 10 janvier dernier, je demandais au Président de la République d’étudier la possibilité d’une nouvelle habilitation afin de reprendre les discussions avec la Caisse de Prévoyance Sociale (Cf. Pour aller plus loin). C’est désormais chose faite !
Le Ministère des Outre-Mer et le Ministère des Affaires sociales se sont accordés pour introduire dans la loi une nouvelle habilitation. Ce travail auquel j’ai participé a été mené efficacement et dans la sérénité.
Le dialogue avec les acteurs locaux est primordial, c’est pourquoi nous avons tenu compte des arguments syndicats locaux (cf. Pour aller plus loin)
L’amendement adopté hier au sénat, et je remercie Karine CLAIREAUX ainsi que mes amis radicaux de gauche du Sénat pour leur soutien, permet deux choses :
1) La mise en place d’un futur Conseil d’administration : La priorité du gouvernement a été l’intérêt des Saint-Pierrais et des Miquelonnais qui auraient pu être pénalisés par l’absence de Conseil d’administration. L’ancien CA ayant déjà été renouvelé exceptionnellement 2 fois, il ne reposait plus sur des bases légales. La forme du nouveau CA reprend les dispositions de la précédente ordonnance sur l’organisation de la CPS qui avaient fait consensus localement. Un nouveau Conseil d’administration sera donc nommé sur proposition des syndicats. C’est un nouvel espace de dialogue pour les acteurs locaux qui permettra d’assurer dans la sérénité la gestion courante de la CPS. Ce futur Conseil d’administration sera nommé une fois la loi Egalité Réelle promulguée, cela dans un délai minimum d’un mois. (Cf. Pour aller plus loin).
2) Une nouvelle habilitation de 18 mois, c’est-à-dire une nouvelle possibilité pour l’Archipel de discuter sur une nouvelle ordonnance. Ce sera la seconde mission du futur Conseil d’Administration de la CPS. Comme je l’ai déjà dit, il s’agira alors d’entamer un nouveau processus juridique qui n’aboutira pas en quelques semaines.
L’intérêt du territoire est primordial, c’est en ce sens que le gouvernement a travaillé afin d’apporter dans les meilleurs délais une solution pour assurer la continuité de l’action de la CPS, tout en permettant l’ouverture d’un nouveau dialogue.
Pour aller plus loin… Lire la suite de ‘CPS – Une avancée dans la loi Egalité Réelle Outre-Mer’
Depuis plusieurs jours, j’entends tout – et n’importe quoi – sur l’ordonnance portant réforme de la CPS.
Florilège et mise au point :
« Il faudrait plus de temps » : rappelons que le Conseil d’Administration de la CPS négocie cette réforme depuis 2009, qu’il a été habilité à négocier et à concerter avec tous les acteurs locaux pour faire adopter la réforme, ce qui n’a pas été fait. Rappelons que l’ordonnance a été présentée à toute la population en octobre et que la préfecture a organisé plusieurs réunions de concertation, que les craintes ont été entendues puisque toutes les demandes ont été acceptées par le gouvernement, et notamment la compensation des hausses de cotisations. Plus de temps pour faire quoi ?
« Il faudrait prolonger le Conseil d’Administration de la CPS » : rappelons que la loi ne permet de prolonger le Conseil d’Administration qu’une fois et pour 6 mois, et que ce serait la 3ème prolongation « exceptionnelle ». Rappelons que l’ordonnance à laquelle s’est opposée la CPS prévoyait pourtant cette prolongation du mandat, afin d’assurer la continuité du service jusqu’à la mise en œuvre effective du changement. La présidente de la CPS voudrait maintenant une prolongation de son mandat pour réunir à nouveau le Conseil d’Administration et obtenir un changement de position ? Mais quelle inconstance ! Ce double-jeu nuit aux intérêts de l’archipel. On parle là d’une ordonnance en conseil des ministres, c’est l’appareil d’Etat au sommet qui est mobilisé et dont certains se moquent, donnant une image d’amateurisme à tout notre archipel. On ne change pas d’avis constamment juste pour s’opposer au gouvernement. Et, de toute façon, 1) la CPS n’est pas le seul acteur local à s’être exprimé. Ce serait à l’ensemble des acteurs locaux, du conseil territorial aux syndicats en passant par les employeurs et les élus, de changer d’avis. 2) Ce n’est certainement pas le Conseil d’Administration de la CPS qui décide de l’ordre du jour du conseil des ministres ! 3) En agissant ainsi, on décrédibilise la voix de l’archipel !
« Il faudrait une nouvelle habilitation » : à quoi bon prendre une nouvelle habilitation maintenant alors que ça sera au prochain gouvernement et au prochain Conseil d’Administration de la CPS de travailler et de faire adopter un nouveau texte ? Une habilitation est donnée pour une année, et, ne nous cachons rien, ce gouvernement ne dispose plus du temps nécessaire pour travailler sur un nouveau texte. Le dossier sera sur le bureau du prochain gouvernement.
« Les prestations ne seront plus versées » : qu’on arrête de paniquer la population pour rien ! Ceux qui d’un coté prétendent vouloir éteindre l’incendie, rallument la mèche avec cette ultime goutte d’huile. Une solution sera évidemment trouvée et les cotisations continueront à être versées.
Le refus de l’ordonnance est la position quasi-unanime de l’archipel, malgré les alertes que j’ai personnellement lancées, malgré les réunions de la dernière chance organisées en préfecture, malgré le temps supplémentaire qui a été laissé pour que chacun évalue bien les conséquences des positions prises. Ceux qui ont cru pouvoir polémiquer sans que cela ait de répercussions doivent désormais assumer leurs responsabilités !
Comme je m’y étais engagée, j’ai demandé au Président de la République de retirer de l’ordre du jour du conseil des Ministres d’aujourd’hui l’ordonnance portant sur la réforme de la Caisse de Prévoyance Sociale. Il l’a accepté. L’adoption de cette ordonnance aurait signé l’aboutissement de travaux initiés dès 2009 par le Conseil d’Administration de la CPS et par le gouvernement. (voir courrier ci-dessous)
Bien que le gouvernement ne cache pas son incompréhension au vu des nombreuses garanties apportées, le Président de la République a tenu compte de la position exprimée par les acteurs économiques, les syndicats et les élus de l’archipel, quasi unanimes à ne pas approuver cette ordonnance en l’état.
La première conséquence ?
La non présentation au Sénat la semaine prochaine d’un amendement du gouvernement dans la loi égalité réelle outre-mer, amendement qui devait acter la compensation des hausses de cotisation. Comme je l’avais indiqué, on ne peut évidemment pas modifier une ordonnance qui n’existe pas !
La suite ?
La deuxième habilitation donnée par le Parlement au gouvernement « tombant » le 29 janvier, le travail prend fin. Ré-ouvrir la discussion nécessiterait le vote d’une troisième habilitation et reporterait de fait la réforme de plusieurs mois.
La suite sera donc entre les mains du prochain gouvernement, et souhaitons qu’il fasse preuve d’autant de solidarité et de bienveillance envers notre Archipel.
Mon courrier envoyé au Président de la République :
Commentaires récents