Archive pour la Catégorie 'Environnement'

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2ème Débat du Palais d’Iéna : « La France retrouve enfin ses océans »

Le 23 septembre dernier en fin d’après-midi, le Député participait au 2ème Débat du Palais d’Iéna (Forum du Conseil économique, social et environnemental), dont le sujet était : « La France retrouve enfin ses océans : pour une politique maritime partagée par tous les acteurs de la mer ».

Annick GIRARDIN était invitée à intervenir à la table ronde dont le thème était : « Des ressources à valoriser au-delà des conflits d’usage ». La mer et le littoral sont des zones à forts enjeux économiques, sociétaux et environnementaux. Cette concentration induit inévitablement un accroissement des conflits d’usages. Face aux insuffisances des approches sectorielles, une gestion intégrée et durable des ressources marines permet d’allier préservation, exploitation des ressources et développement des activités. L’écosystème est au centre des activités et doit y être intégré au titre de leur évaluation environnementale.

Etaient également invités à s’exprimer autour de cette table :

  • Jean-Yves PERROT (PDG IFREMER) ;
  • Amiral Pierre-François FORISSIER (Chef d’état major de la Marine) ;
  • Christian GARNIER (Vice-Président de France Nature Environnement) ;
  • Odile GAUTHIER (Directrice de l’Eau et de la Biodiversité au Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer) ;
  • Antoine RUFENACHT (ancien ministre, Maire du Havre) ;
  • Jean-François TALLEC (ancien Préfet de SPM, Secrétaire Général à la Mer) ;

La synthèse des discussions était faite par Gérard d’ABOVILLE, le Président de la Fobdation du patrimoine maritime et fluvial, Président du Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance et des Sports Nautiques, rapporteur du Conseil Economique, Social et Environnemental.

Les commentaires d’Annick GIRARDIN sur les ondes de RFO radio :

Question écrite au Gouvernement : les énergies renouvelables à St-Pierre-et-Miquelon

Question écrite N°70228 de Mme Annick GIRARDIN au Ministère de l’Outre-mer

Texte de la question :

Mme Annick GIRARDIN attire l’attention de Mme la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer, sur la nécessité de soutien et de développement des énergies renouvelables à Saint-Pierre-et-Miquelon. À l’heure où le président de la République et le Gouvernement soulignent leur ambition de « rendre l’outre-mer autonome sur le plan énergétique d’ici 20 ans », le potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon reste quasiment inexploité. Au-delà d’initiatives éoliennes terrestres à Miquelon, la production électrique reste intégralement assurée par centrales à hydrocarbures, alors même que notre archipel présente l’une des meilleures configurations géographiques au monde pour l’exploitation des énergies renouvelables marines, notamment hydrolienne, marémotrice, ou encore thermique. Devant l’urgence d’initiatives publiques et privées en la matière, elle lui demande des précisions quant aux moyens financiers et humains que l’État compte mobiliser afin de rendre possible l’exploitation du potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Texte de la réponse du Ministère de l’Outre-mer :

Le développement des énergies renouvelables est d’un intérêt indéniable pour les départements d’outre-mer et Saint-Pierre-et-Miquelon. Il doit cependant être intégré dans une démarche globale de maîtrise de l’énergie. En outre, la priorité doit être donnée aux énergies non fatales permettant de garantir l’alimentation en continu du réseau en évitant les ruptures (l’injection d’électricité d’origine « fatale », telle l’énergie éolienne, dans le réseau étant à ce titre réglementairement limitée à 30 %) : l’énergie des mers (hydroliennes, énergie marémotrice…) est ainsi à privilégier, tout comme le développement des technologies de stockage. Outre le soutien en termes de défiscalisation au secteur des énergies renouvelables notamment par les nouveaux dispositifs issus de la LODEOM, la mise en oeuvre des mesures du conseil interministériel de l’outre-mer encouragera le développement des énergies marines par la déclinaison outre-mer du fonds démonstrateur de recherche relatif à ces énergies et par la définition, le cas échéant, d’un prix d’achat incitatif de l’électricité d’origine marine.

Aménagement de la route de Savoyard : la réponse du Préfet

Le 30 mars dernier, le Député saisissait le Préfet afin de l’informer des inquiétudes exprimées par certains riverains de la route de Savoyard et de leur souhait de voir s’organiser une réflexion sur les aménagements devenus nécessaires de cette route et de ses abords.

Dans sa réponse datée du 15 avril, Jean-Régis BORIUS confirme dans un premier temps à Annick GIRARDIN l’évolution significative du trafic sur cette voie : « La route nationale n°l est effectivement une voie de liaison dont le statut a connu une évolution sensible ces dernières années. En effet, le développement de l’urbanisation le long de l’axe et la multiplication des accès particuliers ont renforcé son rôle en terme de desserte locale. »

Le Préfet poursuit en expliquant que : « L’entretien et la maintenance de la chaussée incombent à l’État. Une étude menée par le laboratoire régional de Rouen (MEEDDM) a permis de confirmer la nécessité d’entreprendre des travaux de confortement afin d’assurer la pérennité de l’ouvrage.
C’est ainsi que nous avons obtenu en 2010 le financement du renforcement de la section de chaussée la plus dégradée située entre l’obélisque et la route de ravenel (c’est d’ailleurs dans ce cadre qu’en 2009, nous avions pu financer le confortement de sections de la RN2).
 »

Concernant les inquiétudes et les aménagements souhaités par les riverains dont s’est fait l’écho le Député auprès de lui, le Préfet explique que : « La problématique des usagers de cette voie que vous évoquez dans votre courrier, va naturellement bien au-delà de ces aspects liés à la pérennité de la chaussée. Elle va aussi au delà des préoccupations des riverains de savoyard compte tenu des multiples autres usages de cette route (desserte de la zone d’activité, de la carrière, de la zone de loisirs, de la plage de savoyard, lieu de promenade…).
Afin d’aborder une telle réflexion dans les meilleurs conditions, il est nécessaire de pouvoir disposer d’un diagnostic préalable comportant une analyse multicritères
balayant entre autres, (la liste n’étant pas exhaustive), les aspects liés au fonctionnement de la route elle-même (trafic, vitesses pratiquées, profils, perception, accès….) à ses usages (liaison, desserte,..) aux diverses fonctions des abords, aux projets envisagés en terme d’aménagement et d’urbanisme dans les secteurs traversés, etc….
J’ai demandé au directeur de l’équipement de faire un point sur les éléments déjà disponibles (suite notamment à la mission du laboratoire régional de Rouen fin 2008) et d’examiner dans quelles conditions un diagnostic pourrait être envisagé avec l’appui du réseau technique du MEEDDM et notamment le CETE Normandie-Centre qui dispose dans ce domaine des compétences reconnues.
 »

Jean-Régis BORIUS conclut en assurant qu’il ne manquera pas d’informer le Député dès que les premiers éléments seront connus et que compte tenu de l’exercice de leurs compétences respectives, il a envoyé copie de sa réponse au Président du Conseil Territorial et au Maire de Saint-Pierre, qui devront nécessairement être partie prenante dans un tel diagnostic.

Quels aménagements pour la route de Savoyard ?

Le Député a reçu dernièrement plusieurs riverains de la route de la « Route de Savoyard », qui sont venus exprimer certaines inquiétudes et leur souhait de voir aménager cette voie et ses abords.

En effet, cette route nationale connaît une très forte circulation, notamment les fins de semaine et en période estivale (véhicules particuliers, bus touristiques, cyclistes, joggers, rollers, piétons avec landau…). C’est aussi dans le même temps très certainement la voie la moins sécuritaire et la plus inadaptée, étant donné l’ensemble des résidences et des activités auxquelles elle donne accès.

Annick GIRARDIN a saisit par courrier le Préfet de l’Archipel afin de lui demander d’engager une réflexion en concertation avec les riverains, les usagers de la route et les collectivités, sur les aménagements souhaitables et possibles, afin :

  • d’assurer le confort et la sécurité des usagers et riverains ;
  • de réduire la vitesse des véhicules ;
  • et de requalifier les abords de la voie (promenade, piste cyclable …).

Le courrier au Préfet : Quels aménagements pour la route de Savoyard ? dans Aménagement territoire pdf pref300310.pdf

NOTA : copie de ce courrier a été envoyé à plus de 110 riverains que nous avons pu recenser. Nous nous excusons par avance si nous avons commis quelques omissions bien involontaires.

3 questions écrites au Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales

  • Question n° 01-72096

Ministère interrogé : Ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales

Mme Annick Girardin interroge M. le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sur la prise en compte des habitants des collectivités d’outre-mer dans les recensements de la population française. Une nouvelle fois, lors de la publication des résultats du dernier recensement de l’INSEE, la présentation a dressé, d’un côté, la population de « la France » et, de l’autre côté, la population des « résidents des collectivités d’outre-mer ». Si l’on peut se réjouir du maintien d’une natalité forte, tant en France métropolitaine qu’en France d’outre-mer, il semble inutile et préjudiciable de présenter les données du recensement en mettant à part les Français des collectivités d’outre-mer, qui sont bien évidemment des Français à part entière. Aussi, elle lui demande s’il serait envisageable de présenter systématiquement en premier plan la population française totale, quitte à distinguer par la suite, mais seulement par la suite, la population métropolitaine et des départements d’outre-mer de celle des collectivités d’outre-mer.

  • Question n° 01-72093

Ministère interrogé : Ministère auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales, chargé de l’outre-mer

Mme Annick Girardin attire l’attention de Mme la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer, sur la nécessité de soutien et de développement des énergies renouvelables à Saint-Pierre-et-Miquelon. A l’heure où le président de la République et le gouvernement soulignent leur ambition de « rendre l’outre-mer autonome sur le plan énergétique d’ici 20 ans », le potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon reste quasiment inexploité. Au-delà d’initiatives éoliennes terrestres à Miquelon, la production électrique reste intégralement assurée par centrales à hydrocarbures, alors même que notre archipel présente l’une des meilleures configurations géographiques au monde pour l’exploitation des énergies renouvelables marines, notamment hydrolienne, marémotrice, ou encore thermique. Devant l’urgence d’initiatives publiques et privées en la matière, elle lui demande des précisions quant aux moyens financiers et humains que l’Etat compte mobiliser afin de rendre possible l’exploitation du potentiel énergétique de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.

  • Question n° 01-72080

Ministère interrogé : Ministère auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales, chargé de l’outre-mer

Mme Annick Girardin interroge Mme la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer, sur les mesures qui seront mises en place afin de concrétiser le « développement économique endogène » de l’outre-mer que le président de la République appelle de ses voeux. En effet, si ce développement endogène peut paraitre insuffisant aujourd’hui, ce n’est bien sûr pas parce que les habitants des départements et collectivités d’outre-mer n’auraient pas suffisamment « pris leurs responsabilités » et ne se serait pas suffisamment investis dans leurs territoires. Le principal frein au développement économique de l’outre-mer réside bien dans ses contraintes et handicaps structurels, notamment en matière de fret. Aussi, elle lui demande des précisions quant aux mesures concrètes d’accompagnement accru de l’Etat qui permettront de lever ces handicaps structurels et donc d’assurer le développement économique des départements et collectivités d’outre-mer, au bénéfice de leurs habitants.

Un ravissement pour les yeux : www.baleinesetcompagnie.com

On vient de me faire découvrir le nouveau site internet d’un photographe/naturaliste « amateur » local : www.baleinesetcompagnie.com

J’invite tous les amoureux de belles images et de nature à se rendre sur ce site pour apprécier le superbe travail de Joël DETCHEVERRY et découvrir, ou redécouvrir en photos la beauté de nos îles, de nos côtes et de sa faune terrestre ou aquatique.

A travers l’objectif de Joël, l’Archipel nous révèle sa « vraie » nature dans toute sa splendeur.

Annick Girardin

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