Archive pour la Catégorie 'Environnement'

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Visite d’État aux Philippines

            Chargée des négociations avec les États fragiles et insulaires en vue de la conférence Paris-Climat 2015, la secrétaire d’État a accompagné le Président de la République dans sa visite d’État aux Philippines.  Le pays est l’un des plus touchés par l’élévation des températures et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.

Mobilisation de l’opinion publique mondiale pour un accord sur le climat

            Outre le renforcement des relations bilatérales avec ce pays d’Asie, l’objectif de cette visite était donc de lancer, sur le terrain, la mobilisation pour un accord sur le climat. Outre Nicolas Hulot, des personnalités internationales engagées pour le climat comme Mélanie Laurent et Marion Cotillard, ont été invitées pour lancer l’appel de Manille et mobiliser l’opinion publique mondiale. Celle-ci jouera un rôle essentiel pour parvenir, fin 2015 à Paris, à un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat.

            La délégation s’est notamment rendue sur l’île de Guiuan, qui avait été dévastée par un typhon en novembre 2013. Les destructions ayant été considérables, l’île est toujours en reconstruction. Pour soutenir cet effort, la secrétaire d’État a signé, en présence du Président de la République un accord de partenariat sur la réhabilitation post-typhon avec l’organisation française ACTED, l’une des principales ONG de reconstruction sur l’île.

Guinée équatoriale, Coupe d’Afrique des Nations

http://www.dailymotion.com/video/x2hhk8p

« Être aux côtés de nos partenaires africains aussi lorsqu’ils vont bien ».

A la demande du Président de la République, Annick Girardin s’est rendue en Guinée équatoriale du 8 au 10 février. A cette occasion, elle a assisté à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, qui a vu la victoire de la Côte d’Ivoire. Au journal Le Monde (08/02/2015), la secrétaire d’Etat a déclaré : «La France n’est pas seulement présente avec ses partenaires pour la lutte contre Ebola ou le terrorisme, mais aussi pour les grandes fêtes populaires comme la CAN.»

Annick Girardin s’était avant cela entretenu avec les Ministres guinéens de l’Agriculture et des Forêts et  de la Pêche et de l’Environnement pour évoquer la Conférence Paris Climat. Elle a également visité de la Maison de la Francophonie Leopold Sedar Senghor où elle a rencontré la communauté française de Bata. A cette occasion, Annick Girardin a décoré des Palmes académiques Mme Dolores MBASOGO AKURU MIMBUI, Secrétaire générale de l’Association nationale des Professeurs de Français de Guinée Equatoriale (ANPFGE).

Au lancement du fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale

Avec les partenaires du fonds Livelihoods

Annick Girardin a participé ce soir au lancement du Fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale. Cofinancé par deux grandes entreprises du secteur agroalimentaire, et destiné à accueillir d’autres contributeurs, ce fonds innovant prévoit l’investissement de 120 millions d’euros dans les 10 prochaines années dans des projets en Afrique, Asie et Amérique latine, avec l’objectif d’aider 200 000 exploitations familiales et 2 millions de personnes pour pérenniser leurs cultures.

 

Discours pour le fonds Livelihoods

 

Discours pour le fonds Livelihoods 2Dans le discours suivant, la secrétaire d’État en charge du Développement et de la Francophonie, a rappelé que l’agriculture familiale est un pilier du développement et de la lutte contre la pauvreté, car il répond à la nécessité de produire plus avec moins de ressources naturelles et d’adopter de bonnes pratiques pour protéger l’environnement. Pour Annick Girardin, il faut encourager et soutienir les initiatives d’entreprises qui contribuent au développement durable au travers de modèles innovants.

Monsieur Franck Riboud, Président du Conseil d’administration de Danone,
Mme Victoria B Mars, présidente du Conseil d’administration de Mars,
Mesdames, Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
 
Je me réjouis d’être avec vous ce soir pour le lancement du Fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale, un fonds cofinancé par les groupes Danone et Mars, deux groupes majeurs de l’agroalimentaire qui innovent ensemble pour produire autrement, pour produire mieux et plus durablement.
 
C’est un très beau succès pour le développement durable. Et c’est de bon augure, pour le fonds et pour le développement durable, que de rassembler ici, ce soir, autant de monde, d’horizons si différents … pour cela, déjà, je vous félicite.
 
Le lancement de ce Fonds pour l’agriculture familiale me réjouit d’autant plus qu’il est une traduction concrète de l’une des propositions du rapport sur le développement qu’Emmanuel Faber, Directeur général de Danone, évidemment présent aujourd’hui et que je salue, m’a remis avec Jay Naidoo en juin dernier.
 
Vous nous faites des propositions et, en plus, vous les mettez en œuvre … ce n’est pas commun, et je vous en félicite doublement. Je vous confirmerai qu’en parallèle, des outils et des projets inspirés par ce rapport se concrétisent, et que nous construisons cette approche partenariale du développement.Discours au lancement du fonds Livelihoods pour l'agriculture familiale
 
Mais avant cela, laissez-moi rappeler l’importance de l’agriculture familiale dans notre politique de développement, par quelques mots très brefs car M. le Ministre, cher Stéphane, je vous laisserai évoquer plus en détail ce sujet qui vous tient à cœur.
 
Face à une population mondiale en croissance rapide et qui exerce une forte pression sur les écosystèmes, la nécessité de produire plus avec moins de ressources naturelles est un défi majeur. C’est un défi pour ces centaines de millions de petits agriculteurs qui vivent aujourd’hui de l’agriculture familiale et répondent, avec leurs productions, à plus des deux-tiers des besoins alimentaires mondiaux.
Pour eux, qui sont souvent très pauvres et pour la préservation de la planète, c’est un défi majeur que d’améliorer la productivité agricole tout en adoptant de bonnes pratiques pour protéger l’environnement. Nous portons ce message partout dans le monde, mais nous le rappellerons encore plus souvent en cette année où la France accueille Paris Climat 2015.
 
L’agriculture familiale doit aussi relever le défi de la jeunesse des pays en développement. Pour la seule Afrique subsaharienne, 330 millions de jeunes entreront sur le marché de l’emploi dans les 15 prochaines années. Ce chiffre, considérable, est à mettre en perspective avec le contexte actuel dans les zones rurales, peu incitatif pour les jeunes : les conditions de travail et de vie sont peu favorables, l’accès à l’emploi, aux ressources productives et aux services de base y est plus difficile qu’ailleurs. La jeunesse rurale ne pourra rester, vivre et se développer dans ses territoires que si une plus grande attention est portée à l’amélioration des conditions de vie et à l’attractivité des territoires ruraux et la promotion active de l’insertion des jeunes, essentiellement dans les filières agricoles. L’agriculture familiale a une place centrale dans la réponse à ce défi.
 
Mais votre démarche est intéressante, au-delà de son objet lui-même, par  la méthode que vous avez choisie. Vous menez en effet ce combat en privilégiant une voie innovante qui vous permet d’intégrer cette agriculture familiale dans vos chaines de valeur et, ce faisant, de concilier pérennité économique et impact social et environnemental. Cette voie traduit dans les faits une nouvelle vision d’un développement durable, porté par tous les acteurs, y compris les entreprises, ou plus exactement certaines entreprises responsables et respectueuses des populations et des territoires.
 
Les entreprises présentes dans les pays en développement ou émergents se préoccupent de plus en plus de leur impact sociétal. En sus de leurs responsabilités sociales, de gouvernance, et environnementales, elles font, progressivement, évoluer leurs modèles économiques pour intégrer le développement durable dans leur cœur d’activité ; elles s’associent avec des ONG, des fondations, des collectivités locales, des organisations de producteurs, le monde de la recherche… qui leur apportent leur savoir-faire et leurs propres connaissances du terrain, pour améliorer la qualité de leur approvisionnement, pour produire proprement, sobrement et durablement, pour adapter leur offre aux besoins des populations ou des territoires, pour protéger les écosystèmes et autonomiser les populations.
 
Ces nouvelles formes de partenariats innovantes et créatives, dont ce fonds est un bel exemple, font converger les préoccupations économiques, sociales et environnementales, au service du développement durable de la planète. Nous devons les multiplier, pour changer d’échelle, pour partager largement ces expériences !
 
Ce modèle est une innovation sociale bien sûr, fondée sur des innovations technologiques, mais aussi sur des innovations financières, au cœur du dispositif, pour partager le risque, pour préfinancer, projet par projet, pour générer des revenus basés sur les résultats. Il faudra en partager les enseignements pour que d’autres vous suivent.
 
Nous travaillons dans ce sens. Comme vous le savez l’AFD s’apprête à lancer une Initiative d’appui au « social business », pour une première phase « pilote ». J’espère qu’elle pourra prochainement s’associer très concrètement à votre initiative. Les ambassades ont également, désormais, des ressources pour financer de petits projets pilote et innovants portés par des coalitions d’acteurs, qui auront ensuite vocation à changer d’échelle. Cela laisse augurer d’autres programmes et projets d’économie inclusive à déployer entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques et sociaux dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de l’éducation, de la santé ou des services financiers.
 
Je souhaite, pour terminer, saluer les représentants des entreprises ici présentes, partenaires audacieux du premier fonds Livelihoods : Danone, mais aussi Schneider Electric, Crédit Agricole, Michelin, Hermès, SAP, CDC Climat, La Poste, Firmenich, Voyageurs du Monde pour dire combien cette mobilisation entrepreneuriale pour les enjeux de la planète, est un très grand atout pour la France. C’est pour nous un volet important de notre diplomatie économique, c’est un modèle dont nous pouvons être fiers et que nous soutenons dans notre diplomatie internationale.
 
Je vous souhaite le plein succès et j’appelle à d’autres initiatives car nous allons nous engager pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable post-2015, et à cet effet, la mobilisation la plus large est nécessaire.
 

 

«Les enjeux de développement dans les Suds » avec l’Agence nationale de la recherche

Au colloque sur les enjeux du développement des pays du SudAnnick Girardin, a ouvert ce matin un colloque organisé conjointement par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et l’Agence nationale de la recherche (ANR). Il vise à présenter les résultats des programmes de recherche lancés par l’ANR en 2010 sur des enjeux de développement dans les « Suds » et sera l’occasion d’initier un chantier sur le renforcement des liens entre recherche pour le développement et politique d’aide au développement.

 

Monsieur le Président Directeur Général de l’Agence Nationale de la Recherche,

Mesdames et messieurs,
 
Je voudrais tout d’abord vous souhaiter la bienvenue, à vous – représentants des institutions et organismes de recherche, représentants des ministères et acteurs du développement, français et étrangers – qui avez fait le déplacement pour contribuer aux débats de ce colloque, organisé conjointement par notre ministère et par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Je souhaite exprimer toute ma reconnaissance à celles et ceux qui ont préparé et permis sa tenue.
 
Ce colloque s’ouvre à un moment particulier de notre histoire, marqué par les événements tragiques qui nous ont tous choqués la semaine dernière. La République a été mise à l’épreuve. Sachons réagir en partageant des valeurs fortes, celles de la République, des valeurs que la mobilisation exceptionnelle d’hier nous intime de porter haut. En premier lieu la liberté : la liberté de penser, la liberté de chercher, la liberté de débattre. Dans l’esprit des lumières, dont les principes nous guident dans cette épreuve, continuez d’éclairer les enjeux et les choix politiques, continuez de débattre librement, au service d’un monde plus juste, plus sûr, plus équitable.
 
L’ANR apporte résolument sa contribution au débat. Je souhaite tout particulièrement la féliciter pour avoir lancé deux appels à propositions sur « les Suds ». Nous suivons de près cette initiative. Vos discussions des deux prochains jours porteront sur la restitution des résultats de ces recherches, menées dans différents champs des sciences humaines et sociales.
 
Vous débattrez également des enseignements qui peuvent en être tirés pour les politiques publiques. Ces échanges seront l’occasion de s’interroger sur la manière de renforcer les liens entre recherche pour le développement et politique d’aide au développement. Cette question est essentielle, et je souhaite que nous y apportions des réponses concrètes cette année.
 
Mais avant que vous ne vous mettiez au travail, je souhaiterais partager avec vous quelques réflexions sur les points qui me paraissent importants pour cadrer les réflexions.  
 
En premier lieu, l’action extérieure de la France en faveur de la recherche pour le développement est indissociable de l’APD française. Elle représente environ 350M€ de dépenses annuelle pour l’Etat.
 
Elle est un formidable outil de partage des savoirs et contribue résolument, depuis de nombreuses années, et de mieux en mieux, à la construction et à la consolidation d’un espace Nord-Sud, mais aussi Sud-Sud de la recherche.
Car nous sommes des partenaires – j’insiste sur ce mot – de la recherche au Sud : il nous faut renforcer le partage des connaissances, l’apprentissage mutuel et la définition conjointe des sujets et des méthodes de recherche.  
 
La France s’est dotée, pour ce faire, d’opérateurs reconnus sur le plan international, disposant d’un vaste réseau au Sud et d’un savoir-faire original et renommé.
 
Je voudrais saisir ici l’occasion qui m’est offerte pour féliciter tous les chercheurs engagés dans ces activités scientifiques d’excellence. A chaque déplacement dans un pays du Sud, je reçois des compliments sur la recherche française au service du développement, qui est souvent citée en exemple parmi les différents volets de notre coopération. Ces compliments s’adressent naturellement à notre communauté scientifique dans son ensemble et je souhaite ici vous en remercier :
  •  l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), qui dispose de 27 représentations à travers le monde, co-publie près de 50% de sa production scientifique avec des auteurs du Sud, aussi souvent que possible en langue française. C’est important pour moi, vous vous en doutez. Bien sûr, je souhaite que nous puissions dès que possible désigner un nouveau président pour cet établissement prestigieux, afin de capitaliser sur le travail de Michel Laurent pour lui donner une nouvelle impulsion ;
  • le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique (CIRAD), engagé dans des « dispositifs de recherche et d’enseignement en partenariat » à l’étranger et impliqué dans plus de 100 pays ; Un accord-cadre entre l’AFD et le CIRAD sera signé, ici-même, demain, qui montre l’exemple à suivre en termes de coopération ;
  • le réseau international des 32 Instituts Pasteur, qui joue un rôle majeur de recherche, de formation et de santé publique là où ces instituts sont établis – dont j’ai pu mesurer le rayonnement international dans le contexte de la lutte contre l’épidémie d’Ebola ;
  • les 27 Instituts français de recherche à l’étranger (IFRE), qui contribuent à la fois à une coopération scientifique d’excellence, aux débats d’idées et à la transmission des savoirs aux niveaux local et régional ;
  • au-delà, environ 200 personnes, présentes dans nos ambassades et nos consulats, mènent des actions de soutien à notre coopération scientifique ;
  • le ministère finance ou co-finance des partenariats scientifiques, qui contribuent à l’amorçage de coopérations solides et durables et à la mobilité des chercheurs, principalement celle des plus jeunes ;
  • n’oublions pas les laboratoires de recherche qui, dans nos universités, consacrent de nombreux moyens à la recherche pour le développement ;
  • et n’oublions pas le Fonds de Solidarité Prioritaire (FSP), qui finance à hauteur de 4 M€ actuellement, des projets de recherche au Sud.
 
Mesdames et messieurs,
 
Vous le constatez donc avec moi : nous disposons d’une capacité (unique au monde) et d’une qualité exceptionnelle de recherche au Sud, que l’Etat appuie par des outils et des moyens appropriés. Mais nous devons et nous pouvons faire mieux encore.
 
Nos politiques d’aide au développement ont beaucoup à gagner d’une meilleure articulation avec la recherche à plusieurs titres :
-      par la connaissance, les éclairages et l’innovation que cette dernière apporte aux politiques ;
-      par la formation des chercheurs du sud qu’elle permet ;
-      par les échanges féconds qui se développent dans ce cadre entre chercheurs du nord et du sud.
 
Il faut bâtir davantage de ponts entre les chercheurs, les décideurs publics et les acteurs du développement. 
 
Nous devons rassembler nos forces à l’aube d’une année 2015 très dense :
 
2015 sera une «année climat» : il faut parvenir à un accord qui engage la communauté internationale pour des décennies. Ce sera l’occasion de définir de nouveaux modèles de développement, porteurs de croissance et d’emplois.
 
Il y aura de multiples échéances et nous devrons écouter toutes les parties prenantes, tous les acteurs : les États, mais aussi les régions, les villes, les entreprises, la société civile et, naturellement, la communauté scientifique.
 
Les travaux scientifiques que vos organismes produisent sur le dérèglement climatique et sur les problématiques qui y sont liées dans les pays du Sud sont sources de solutions et d’innovation. Nous en avons besoin, en particulier sur l’Afrique, sur les Etats fragiles, sur les petits états insulaires … Ce champ m’a été confié par Laurent Fabius. Je compte sur vous m’aider à le porter.
 
Autre enjeu global, un nouvel agenda du développement durable sera adopté au Sommet de New York à l’automne prochain. Il conviendra de veiller à ce que le dispositif français de recherche favorise, par l’interdisciplinarité, l’émergence de solutions concrètes.
 
Mais les priorités que je nous ai fixées ne s’arrêtent pas à cet agenda international. Je souhaite que nous mettions la jeunesse au cœur de nos priorités et que nous misions davantage sur l’innovation pour faire de notre aide un levier d’initiatives qui changent la donne au Sud.
 
Ce dernier enjeu est essentiel. C’est par des innovations et des manières d’aider plus innovantes, ouvertes à des acteurs de divers horizons, qu’il sera possible de mieux répondre aux attentes, d’utiliser nos ressources plus efficacement. La recherche française doit contribuer à produire des innovations qui soient massivement applicables et durables pour le sud, en particulier pour répondre aux besoins des populations les plus pauvres. La valorisation des innovations et des initiatives locales, et l’aide à la diffusion et à la reconnaissance internationale des produits de ces activités sont essentiels pour le développement durable.
 
Quant à la priorité « jeunesse », elle doit orienter autant que possible vos recherches. Les jeunes de 15 à 24 ans à 90% dans les pays en développement ou émergents. Ils devraient être 1,5 milliard en 2035. Cette jeunesse en croissance constante constitue à la fois une opportunité formidable pour le Sud et un risque explosif, si nous ne lui donnons pas les moyens de s’insérer dignement dans la société. Il est plus que jamais nécessaire de cerner les contours de cette population, d’en discerner les dynamiques. Aidez-nous à transformer cette priorité en objectifs ambitieux et réalistes.
  
 
Les travaux scientifiques qui seront présentés au cours de ce colloque me semblent particulièrement pertinents pour éclairer notre politique de développement :
i)            la construction des savoirs liés aux migrations ;
ii)          les enjeux de gouvernance et de régulation dans les pays du Sud ;
iii)         la pluralité des modèles de développement ;
iv)        les enjeux de santé et de protection sociale ;
v)          la transformation de la place des femmes au Sud.
 
Sommes-nous assez coordonnés entre nous tous sur ces sujets et sur d’autres, qui sont prioritaires ? Les chercheurs prennent-ils toute la mesure des enjeux politiques liés à ces thèmes et les intègrent-ils suffisamment dans leur réflexion scientifique ? Les décideurs politiques parviennent-il à tirer toute la substance proposée par la recherche ?
 
Poser ces questions, c’est déjà y apporter une forme de réponse. Mon message est simple : nous ne nous rapprocherons jamais assez, nous ne travaillerons jamais suffisamment ensemble ! Il faut donc poursuivre, plus que jamais, dans cette voie du rapprochement, du dialogue et de l’écoute mutuelles.
 
 
Mon souhait est que vous puissiez parvenir à une feuille de route et que nous nous fixions une année pour avancer dans sa mise en œuvre.
 
Je demande donc à la Direction Générale de la Mondialisation, du Développement et des Partenariats du ministère de piloter cet exercice avec le ministère chargé de la recherche et de finaliser avec vous un document qui puisse être utilisé comme référence pour l’action des organismes de recherche comme des services de l’Etat.
 
Et je souhaite que nous nous retrouvions dans un an, afin de dresser un premier bilan des recommandations qui auront émané de vos travaux.
 
Je vous renouvelle tous mes remerciements pour votre présence aujourd’hui et pour votre engagement, je souhaite le meilleur succès à ce colloque et vous invite à continuer à chercher librement et à contre-courant, car c’est ainsi, et pas autrement, que nous trouverons, avec vous, le bon chemin …

Annick Girardin sur Opinion Première

http://www.dailymotion.com/video/x28aywz

Arrêt de la station éolienne de Miquelon : les parlementaires saisissent le Ministre des Outre-mer

eoliennes

Suite au communiqué du groupe Quadran annonçant sa décision contrainte de cesser ses actvités éoliennes sur Miquelon à cause de l’attitude d’EDF qui ne lui permettrait pas d’atteindre un seuil de rentabilité, le Député et le Sénateur de l’Archipel ont saisi par courrier Victorin LUREL, afin qu’il fasse la lumière sur ce dossier.

Il s’agit incontestablement d’une annonce grave pour notre territoire et pour l’ambition que nous portons quant au développement économique durable de notre Archipel autour de la valorisation de notre potentiel scientifique et énergétique. 
(…)
Si les dires du Groupe Quadran venaient à être confirmés, ne serait-ce que partiellement, nous vous demandons d’ores et déjà de prendre toute mesure possible, même extraordinaire, afin de modifier ces pratiques injustifiables et permettre, à travers une pleine utilisation de l’outil de production, un retour à la rentabilité de l’unité et donc le maintien de l’unique source d’énergie renouvelable dans l’Archipel.  

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