Les députés examinent cette semaine le projet de loi portant « refondation de l’école de la République », un vaste programme concrétisant bien sûr l’engagement présidentiel de création de 60 000 postes dans l’enseignement, mais prévoyant également un nouvel élan pédagogique, notamment dans le primaire, afin d’assurer toujours plus d’égalité et de moyens au service de la réussite pour tous les enfants. C’est un enjeu fondamental de justice sociale et d’avenir pour notre pays.
Le député de l’Archipel a ainsi pu intervenir en discussion générale sur ce texte afin de réaffirmer sa vision de l’éducation et de la réussite pour tous.
Annick Girardin se félicite tout particulièrement de la prise en compte des spécificités de l’Archipel suite à son travail d’amendement en Commission et en Séance.
Ainsi, dès l’étape des travaux en Commission, un premier amendement a d’ores et déjà été adopté pour rendre l’Archipel prioritaire, au même titre que les DOM, pour l’application du dispositif de prise en charge scolaire dès 2 ans, avec des dispositifs pédagogiques spécifiques.
Non seulement cet amendement permettra-t-il de répondre aux besoins de nombreuses familles qui n’arrivent pas à trouver des solutions d’éducation et de garde, mais encore il rendra l’Archipel prioritaire pour les créations de postes dans l’enseignement qui sont déjà annoncées dans le cadre de ce dispositif. Une bonne nouvelle donc pour l’ensemble de l’Archipel.
Un deuxième amendement du député vise à permettre aux communes de Saint-Pierre et de Miquelon de bénéficier pleinement et de façon prioritaire du nouveau fonds pour le développement des activités périscolaires institué par le texte au bénéfice des communes. Des travaux ont été engagés avec le Gouvernement afin que cet amendement puisse être repris par le Ministre de l’Education Nationale dans le cadre du débat en Séance. Il y a de bonnes raisons d’espérer que cela sera le cas, nous ne manquerons pas de vous informer dès que cette question sera débattue.
Par ces temps où la tentation semble grande de chercher à sacrifier les enjeux essentiels d’éducation, notamment au service d’intérêts budgétaires, il est tout de même encourageant de constater qu’il est encore possible d’avancer et d’innover dans ces domaines essentiels, au service de nos enfants et donc de notre avenir collectif.
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