Archive pour la Catégorie 'Education/Formation'

En Nord-Pas-de-Calais-Picardie pour la solidarité internationale et la coopération décentralisée

La secrétaire d’État s’est rendue aujourd’hui à Lille à la rencontre des acteurs de la solidarité internationale de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

Au centre Gaïa, centre unique en France qui forme et éduque à la citoyenneté et à la solidarité internationale dès le plus jeune âge. Elle y a échangé avec les éducateurs et les jeunes d’une classe de CM2 autour des défis du développement durable de la planète en participant à un atelier d’immersion « cap sur le Sénégal ». Dans un décor reconstituant un village et un quartier de pêcheurs, les enfants sont amenés à découvrir la vie au Sénégal et les réalités auxquelles fait face au quotidien sa population. Le centre Gaia propose par ailleurs un « parcours Volon’Terre », jeu de piste pédagogique qui permet d’informer, de sensibiliser et d’éduquer les élèves aux enjeux mondiaux et locaux du développement durable. Ouvert en 2006, le centre Gaia a bénéficié du soutien financier de l’Etat et de l’Union européenne.

Annick Girardin a également rencontré les acteurs régionaux de la coopération décentralisée et de la solidarité internationale à l’espace collaboratif « la Grappe ». Lors de cet échange, elle a réitéré son soutien à la coopération décentralisée dans la région.

La secrétaire d’État a conclu sa visite par une conférence à la faculté Libre de Droit sur le suivi de l’Accord de Paris sur le climat où elle a présenté les actions nécessaires à la mise en œuvre des avancées de la COP21. Après avoir répondu aux questions d’Aurélien Raccah, elle a également retrouvé un Saint-Pierrais étudiant de l’université et membre de l’association européenne de sa licence, Guillaume Divet.

Avec Guillaume Divet et Aurélien Raccah

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initiatives pour le Développement numérique de l’espace universitaire francophone, iDneuf

Annick Girardin a lancé hier avec Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la première réunion des ministres francophones de l’enseignement supérieur pour le développement de l’espace numérique francophone. Cette rencontre a permis de dresser l’état des lieux des ressources numériques dans l’espace universitaire francophone, d’évoquer les besoins et le rôle des universités et de réfléchir à une meilleure mutualisation des ressources existantes. Les ministres ont adopté une déclaration commune annonçant des mesures à cette fin.

iDneuf
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Réunion sur les initiatives pour le Développement numérique de l’espace universitaire francophone, iDneuf.
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Une quarantaine de délégations et trente-trois ministres francophones de l’enseignement supérieur ont participé aux débats. Ces derniers se sont déroulés au centre de conférences ministériel du ministère des affaires étrangères et du développement international, en présence de représentants de l’organisation internationale de la Francophonie et de l’agence universitaire de la Francophonie, après un discours de la secrétaire d’Etat :

Madame la Ministre, chère Najat,
Mesdames et Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Chers amis,
 
Je suis très heureuse de vous accueillir aujourd’hui au Ministère des affaires étrangères et du développement international. Nous sommes réunis dans le but de contribuer à relever ensemble un défi majeur : le développement du numérique dans l’espace universitaire francophone. Cet espace doit reposer sur l’une des principales forces que nous avons en partage : la langue française. Avec aujourd’hui 275 millions de locuteurs dans le monde, nous pourrions, si les prévisions des démographes s’avèrent exactes, être 750 millions de francophones d’ici à 2050. Ces projections ne doivent pas masquer le fait que notre langue et nos cultures ne seront partagées par le plus grand nombre – y compris dans des pays « dits francophones » – que si nous sommes en mesure de les rendre accessibles. Le déploiement des technologies numériques peut nous y aider, sans pour autant remplacer les autres outils de transmission de la langue et du savoir.
Investir dans le développement d’un enseignement supérieur d’excellence, porté notamment par l’outil numérique, représente une opportunité formidable de développement socio-économique pour l’ensemble de notre espace francophone, pour le rayonnement de sa diversité culturelle comme pour sa compétitivité économique.
Le numérique est aujourd’hui présent dans tous les domaines de notre vie quotidienne. Et il est tout à fait naturel que les modes de transmission du savoir et que nos systèmes de formation soient bouleversés par les avancées qu’apporte le numérique. Or, paradoxalement, ce sont peut-être nos systèmes d’enseignement  qui, pour l’instant, ont le moins rapidement intégré cet outil dans leur manière de fonctionner, leurs investissements, leurs dispositifs.
 
Les enjeux d’accès aux savoirs dans les pays francophones, notamment dans les pays émergents ou en voie de développement,  constituent autant de défis à relever.
J’en citerai quelques-uns :
  • Le défi de l’accroissement du nombre d’élèves potentiels, notamment sur le continent africain. Le pourcentage de la population qui a accès à l’enseignement supérieur y est actuellement relativement faible, de l’ordre de 7%. Il va fortement augmenter dans les prochaines années, en pourcentage et en valeur absolue. Dans certains pays, on assiste actuellement à une augmentation de la population étudiante de 15% par an, ce qui implique un renforcement inédit des capacités de l’infrastructure d’enseignement supérieur ;
  • Le défi du développement des infrastructures numériques, de manière à soutenir des formations supérieures accessibles au plus grand nombre – cela nécessite un accès fiable à l’énergie électrique, qui reste un problème dans de trop nombreux pays ;
  • Le défi  des contenus des formations, qui doivent être adaptés aux besoins de nos économies et à même de permettre l’insertion professionnelle de nos jeunes diplômés afin de les conduire vers l’emploi ;
  • Le défi, enfin, de l’humain. C’est un bouleversement pour l’apprenant d’être placé au centre d’une « pédagogie inversée », où les élèves commencent à se former avant de développer les interactions avec les enseignants. Et c’est un bouleversement pour les enseignants d’être moins des formateurs que des animateurs, des entraineurs, des « coaches » pourrait-on dire en bon français.
Nous avons tous conscience, ici, de ces défis : ils feront l’objet, aujourd’hui, d’une réflexion particulière dans chacun des quatre groupes de travail.
 
Je suis pour ma part convaincue que notre volonté politique nous permettra de les surmonter en nous appuyant sur les opportunités offertes aujourd’hui par le développement du numérique.
Le secteur des technologies numériques connaît globalement une très forte croissance. Il investit aujourd’hui tous les domaines, y compris celui du développement et de la francophonie. J’aurai d’ailleurs le plaisir d’accueillir ici-même le mois prochain avec Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique, une réunion autour d’entreprises innovantes impliquées dans ces deux domaines.
Je suis fière que mon ministère soutienne des « fablabs » ou « laboratoires de fabrication » africains ou promeuve la diffusion de l’enseignement de la programmation informatique.
La France soutient aussi de nombreuses initiatives structurantes à travers des institutions multilatérales telles que la Banque Mondiale et son Université virtuelle africaine, l’UNESCO et son programme de renforcement des capacités des universités par le numérique, la Banque africaine de développement qui finance la création d’universités numériques, et bien évidemment les très nombreux projets de l’Agence universitaire de la francophonie, dont je salue l’engagement dans la préparation de cette journée.
 
Fort de ces constats, il nous faut, à mon sens, unir et concentrer nos efforts dans le sens d’une mutualisation des services et des ressources, afin de de  diminuer les coûts et de stimuler une offre de de qualité.
Nous devons innover dans les méthodes pédagogiques et former les enseignants, sachant qu’environ un tiers d’entre eux partiront à la retraite dans les six prochaines années, remplacés par de jeunes enseignants qui pourront intégrer dès le départ dans leur pédagogie les avantages liés à l’enseignement numérique.
Nous devons aussi saisir l’opportunité de ce chantier en développement pour nous interroger sur l’adéquation des contenus des formations aux réalités du marché du travail : il ne s’agit pas de plaquer le numérique sur des filières ou des pédagogies existantes et parfois vieillissantes, mais bien de valoriser de nouvelles filières de formation favorisant l’insertion professionnelle des jeunes.
Pour cela, la question de la certification et de la valorisation des diplômes préparés en ligne dans l’espace francophone est clairement à l’ordre du jour. Car nous ne devons pas nous leurrer : l’enseignement supérieur est aujourd’hui, à l’échelon mondial, un véritable marché, compétitif. Si les acteurs francophones que nous sommes ne prennent pas à temps le train de la modernisation, en particulier par le numérique, ils seront supplantés par d’autres.
 
Votre présence aujourd’hui illustre notre volonté de développer sur tous ces sujets une coopération étroite entre francophones. Les réseaux qui nous unissent sont multiples et très concrets. Et j’aime quand la francophonie peut prendre ce visage concret. Ces réseaux devraient nous permettre de dessiner ensemble un nouveau paysage de l’enseignement supérieur, fait de nouvelles formes de pédagogie, impliquant nos gouvernements comme nos établissements d’enseignement supérieur, personnels enseignants et administratifs, étudiants et professionnels désireux de continuer à se former.
Notre objectif commun est bien de permettre aux jeunesses du Nord comme du Sud, dont j’ai fait ma priorité, d’être mieux armées à la fois pour être des citoyens, mais aussi pour trouver leur place sur le marché du travail et participer au développement économique de nos pays. C’est en mettant en commun nos énergies en faveur de la mise en place d’un grand espace unifié francophone de l’enseignement supérieur numérique que nous contribuerons à la diffusion et au partage des savoirs et de nos valeurs, qui sont notre bien commun.
Je terminerai en mentionnant Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche jusqu’en mars dernier, qui a porté ce projet de réunion ministérielle aujourd’hui devenu réalité. Je lui adresse un salut amical en notre nom à tous.

La France aux côtés des Kényans

Annick Girardin est au Kenya depuis jeudi 9 avril 2015 après avoir été en Ethiopie et en Tanzanie.

Outre ses rencontres liées à la mobilisation pour la conférence Paris climat de décembre, la secrétaire d’Etat a consacré son déplacement au Kenya à la réponse aux attentats  de Garissa du 2 avril 2015.

Elle a rendu hommage aux 148 victimes lors d’une veillée au monument de recueillement à Nairobi.

Veillée Nairobi

Annick Girardin s’est également rendue à l’Université de Moi, dont fait partie le campus de Garissa qui a été attaqué et reste depuis fermé. Suite à sa réunion avec le conseil d’administration de l’Université, elle a déclaré :

La France est aux côtés des étudiants blessés lors de l’attaque et les soutiendra pour qu’ils puissent poursuivre leurs études. (…)
Plus que jamais je suis convaincue que l’éducation et la science sont les meilleurs remparts contre le fanatisme et la barbarie.

Avec avec le Professeur Mibey, recteur de l’Université, la Secrétaire d’Etat a évoqué les modalités d’aide, y compris matérielle, que la France pourrait mettre à disposition pour aider ces jeunes à surmonter leur traumatisme et reprendre leur cursus dans les meilleurs conditions possibles.

A l'Université Moi A l'Université Moi

 

 

 

Guinée équatoriale, Coupe d’Afrique des Nations

http://www.dailymotion.com/video/x2hhk8p

« Être aux côtés de nos partenaires africains aussi lorsqu’ils vont bien ».

A la demande du Président de la République, Annick Girardin s’est rendue en Guinée équatoriale du 8 au 10 février. A cette occasion, elle a assisté à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, qui a vu la victoire de la Côte d’Ivoire. Au journal Le Monde (08/02/2015), la secrétaire d’Etat a déclaré : «La France n’est pas seulement présente avec ses partenaires pour la lutte contre Ebola ou le terrorisme, mais aussi pour les grandes fêtes populaires comme la CAN.»

Annick Girardin s’était avant cela entretenu avec les Ministres guinéens de l’Agriculture et des Forêts et  de la Pêche et de l’Environnement pour évoquer la Conférence Paris Climat. Elle a également visité de la Maison de la Francophonie Leopold Sedar Senghor où elle a rencontré la communauté française de Bata. A cette occasion, Annick Girardin a décoré des Palmes académiques Mme Dolores MBASOGO AKURU MIMBUI, Secrétaire générale de l’Association nationale des Professeurs de Français de Guinée Equatoriale (ANPFGE).

Extension des compétences du centre de gestion de la fonction publique territoriale de SPM en matière de formation

A l’occasion d’une intervention au nom du groupe RRDP concernant l’actualisation de la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle Calédonie et diverses dispositions relatives aux outre-mer, Annick GIRARDIN en a profité pour revenir sur l’extension des compétences du centre de gestion de la fonction publique territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon en matière de formation :

« Concernant la loi ordinaire, qui, outre la ratification d’ordonnances et l’habilitation délivrée au Gouvernement d’en prendre d’autres, prolonge principalement, s’agissant de la Nouvelle-Calédonie, les dispositions contenues dans la loi organique, je m’arrêterai quelques instants, avec votre bienveillante autorisation, sur l’article 9, issu d’un amendement de notre collègue sénatrice Karine Claireaux, sénatrice de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui vise à étendre les compétences du centre de gestion de la fonction publique territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon en matière de formation, amendement adopté avec avis de sagesse de la commission des lois sénatoriale et du Gouvernement, qui a fait adopter, en commission à l’Assemblée, un amendement visant à préciser les missions du centre qui seront celles du CNFPT. Je me félicite de la clarification des compétences du centre ainsi opérée, tout en étant attentive au montant des crédits subdélégués nécessaires à la réalisation de programmes de formation adéquats. Des évolutions statutaires qui seront également nécessaires à notre archipel mais nous verrons cela ensemble lors d’un prochain véhicule législatif.« 

  • L’intervention du Député :

Le projet de loi pour la refondation de l’École adopté

Le projet de loi pour la refondation de l'École adopté dans Education/Formation plecoleLe projet de loi pour la refondation de l’Ecole a été adopté aujourd’hui en première lecture par l’Assemblée nationale par 320 voix contre 227.

Ont voté pour : les socialistes, les écologistes et les radicaux de gauche, le Front de Gauche s’étant abstenu. Les députés UMP et UDI ont voté contre.

Rappelons qu’Annick GIRARDIN avait fait adopter en commission un premier amendement pour rendre l’Archipel prioritaire, au même titre que les DOM, pour l’application du dispositif de prise en charge scolaire dès 2 ans, avec des dispositifs pédagogiques spécifiques.

Un deuxième amendement proposé par le Député visant à permettre aux communes de Saint-Pierre et de Miquelon de bénéficier pleinement et de façon prioritaire du nouveau fonds pour le développement des activités périscolaires institué par le texte au bénéfice des communes a été repris par le Gouvernement et adopté de fait ce jour avec le projet de loi.

  • Pour mémoire :

Loi « Ecole de la République » – grâce aux amendements du Député, un texte d’avenir adapté aux spécificités de l’Archipel

 

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