Archive pour la Catégorie 'Pêche et aquaculture'

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Rencontre avec le cabinet du Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer

Mercredi 22 juillet, le Député a souhaité rencontrer la « nouvelle équipe » du cabinet du Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer.

Annick GIRARDIN s’est donc entretenue avec le nouveau Directeur de Cabinet, Denis ROBIN (ex-Préfet de Mayotte) et ses conseillers techniques.

Une rencontre en 2 temps, au cours de laquelle le Député a abordé tout d’abord des dossiers à moyens et longs termes comme :

  • la réévaluation des petitres retraites CPS et ENIM ;
  • la mission scientifique de l’IFREMER, dans le cadre du dossier du Plateau Continental ;
  • l’Observatoire de la Fonction Publique.

Annick GIRARDIN a ensuite abordé les sujets d’actualité :

  • le transport maritime ;
  • la pêche et l’aquaculture ;
  • le Pôle Miquelon.

Compte-rendu radiophonique de cet entretien au journal parlé de RFO SPM :

JT RFO du 18/05/09

Le Député de Saint-Pierre-et-Miquelon était l’invité du JT de RFO SPM le lundi 18 mai 2009. Annick GIRARDIN a commenté plusieurs sujets d’actualité, dont :

- le dossier pêche :

http://www.dailymotion.com/video/x9ch3h

-  la participation des dirigeants d’entreprise, dans le cadre du RSTA (Revenu Supplémentaire Temporaire d’Activité) à Saint-Pierre-et-Miquelon :

http://www.dailymotion.com/video/x9chjk

- sa nomination par la Commission des affaires européennes de l’Assemblée Nationale, comme co-rapporteur d’une mission d’information sur “L’avenir des relations entre l’Union européenne et les Pays et Territoires d’Outre-mer (PTOM)”

http://www.dailymotion.com/video/x9ci1a

Dossier Interpêche

Après la décision prise par le juge commissaire de repousser sa décision à vendredi prochain, le Préfet de l’Archipel a contacté le Député afin de connaitre son sentiment sur le dossier et sur la demande du syndicat F.O. au Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer, d’une subvention de 190,000 €.

Voici la réponse d’Annick GIRARDIN faite hier, mercredi 18 mars, par courriel à Jean-Pierre BERÇOT:

« Pour faire suite à notre conversation téléphonique de ce jour, je tiens à vous préciser un certain nombre d’éléments et ma position sur la reprise d’Interpêche:

1. Il est évident que j’appuie sans réserve la demande exceptionnelle de subvention émanant du syndicat FO pour la prise en charge des salaires du personnel pour le mois à venir d’un montant de 190,000 € et je vous remercie par avance de signaler au Ministre JEGO l’urgence dans laquelle nous sommes, pour que l’archipel puisse recevoir une réponse positive à cette demande rapidement.

2. Sur la question de la reprise d’Interpêche par la société canadienne « Louisbourg Seafood », sachez que, comme je l’ai indiqué aux  représentants  de cette société lors de leur visite à SPM, ma préférence irait à une société, un syndicat mixte ou une coopérative locale. Toutefois j’étais et je reste totalement ouverte à l’étude de leur proposition, notamment si celle-ci était la seule en lice. Je ne peux pas, par contre, répondre à votre question sur le dossier remis par cette société à l’audience de ce jour, puisque je n’en ai pas été destinataire. Je n’avais pas d’ailleurs à être informée à ce niveau de procédure. Mais je m’étonne cependant d’être la seule à ne pas disposer de ce dossier au moment où j’écris ces lignes.

3. Il semble que M. DE FERRIERE ait engagé l’Etat sur un certain nombre de mesures et de soutiens pour les entreprises qui seraient susceptibles d’être un « repreneur » d’Interpêche. Là encore, en l’absence d’information de l’Etat, je ne peux me positionner sur ces aides. Je n’ai effectivement pas eu le plaisir de rencontrer le chargé de mission du Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer lors de ses visites à SPM.

Sachez en conclusion M. le Préfet, que l’avenir économique de l’Archipel et de cette filière me tient à coeur. Je me suis largement battue pour obtenir une année de financement supplémentaire afin de permettre une sortie de crise pour les salariés d’Interpêche et pour une restructuration de ce secteur – vecteur d’emplois locaux – qui soit viable et durable.

Vous savez également, car nous l’avons souvent évoqué ensemble, combien la situation des salariés d’Interpêche me soucie. J’ai conscience de ne pas répondre entièrement à vos questions, mais je n’ai pas d’éléments – pour ma part – pour vous faire une analyse plus fine sur cette reprise.

Vous en souhaitant bonne réception.

Annick GIRARDIN« 

Déplacement sur Miquelon

Ce mardi 3 février, le Député s’est rendu sur Miquelon en compagnie de la Présidente de la CACIMA, Mme Monique WALSH.
Le matin était consacré à des rencontres individuelles et à un déplacement sur la route Miquelon-Langlade, pour constater l’ampleur des dégâts provoqués par les dernières tempêtes.

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L’après-midi, deux réunions de travail étaient initialement prévues.

La première à 14h30 concernait le dossier R.S.I (le Régime Social des Indépendants) :

Il s’agissait, comme à Saint-Pierre d’informer les indépendants et les non-salariés, sur l’évolution des relations avec le R.S.I. et notamment de les informer d’un travail entamé par le Collectif « Pour la défense des non-salariés de Saint-Pierre et Miquelon » qui a pour objet de lister les difficultés rencontrées et de préparer la rencontre avec le Président de cette structure en mars ou avril prochains.
Les personnes de Miquelon concernées par ce dossier ont été invitées elles aussi à prendre part à ces réflexions et à exprimer leurs propres difficultés auprès de ce Collectif.

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La seconde à 15h30, concernait le dossier du transport maritime :

A l’initiative de la Présidente de la CACIMA, cette rencontre avait pour but d’entendre les inquiétudes des commerçants sur le dossier « Transport » et notamment sur la continuité territoriale jusqu’à Miquelon, dans le cadre de la future DSP que l’Etat prépare actuellement.Les commerçants de Miquelon souhaitent ne pas être les oubliés de cette refonte : ils voulaient notamment s’assurer qu’un produit importé, sera livré à Miquelon au même coût de transport qu’à Saint-Pierre, tel que cela s’effectue actuellement.
Il a été également question de transport inter-îles, tant en fret qu’en passagers. Les commerçants de Miquelon traversent eux-aussi une crise qui, si elle s’accentuait par des augmentations des tarifs de transport, mettrait en danger certains d’entre-eux.

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Une troisième réunion s’est finalement greffée aux deux autres, à la demande de marins pêcheurs.

Une réunion sur l’exportation des produits de la mer vers l’Europe s’est donc improvisée avec 6 artisans-pêcheurs, le Député, la Présidente de la CACIMA, mais également en présence du Préfet, des chefs des services de l’Agriculture et des Affaires maritimes, ainsi que des élus de Miquelon.
En effet, l’an dernier ces mêmes artisans-pêcheurs avaient tenté d’exporter du homard vivant sur la Métropole, dans le cadre du test d’exportation vers la France via Gander en aérien, organisé par la SODEPAR. Cette opération a finalement été annulée, les services de l’Etat n’étaient pas en mesure de produire les certificats sanitaires indispensables.
Les marins-pêcheurs ont donc demandé à l’ensemble des interlocuteurs présents, qu’une solution puisse être trouvée pour la saison prochaine.
Le Préfet a annoncé que ses services seraient en mesure de leur apporter une réponse sous les 15 jours.

Ce problème avait déjà été soulevé par le Député en Juillet 2008 :

http://annickgirardin.unblog.fr/2008/09/11/les-derniers-courriers/

Réponse du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche : le Plan Pêche n’est pas applicable à SPM

Question écrite au Gouvernement du député, parue au Journal Officiel du 17/06/08 :

Mme Annick Girardin interroge M. le ministre de l’agriculture et de la pêche sur l’applicabilité des mesures du plan pêche à Saint-Pierre-et-Miquelon. Malgré de nombreux échanges à ce ce sujet, notamment lors des tables rondes sur la pêche à Saint-Pierre-et-Miquelon, aucune réponse concrète n’a été donnée sur ce sujet à ce jour, et aucune mesure n’a été prise sur le terrain pour l’application des mesures du plan pêche. Cette situation devient d’autant plus préoccupante que les trois nouvelles mesures annoncées par le Gouvernement correspondent exactement aux besoins de cette filière vitale pour l’archipel, dont la mutation en cours doit être accompagnée. Pourtant, sans une intervention urgente, ces mesures ne seront pas appliquées par les services à Saint-Pierre-et-Miquelon. Dans la mesure où il serait impensable que Saint-Pierre-et-Miquelon soit seul oublié du nécessaire plan de relance de la pêche au niveau national, elle lui demande des confirmations quant aux mesure qui vont être prises pour assurer la pleine applicabilité du plan pêche à Saint-Pierre-et-Miquelon.

La réponse du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche parue au Journal Officiel du 04/11/08 :

Le plan pour une pêche durable et responsable est une réponse du Gouvernement aux difficultés économiques rencontrées par les entreprises de pêche de métropole et des départements d’outre-mer. L’accompagnement de ces entreprises de pêche est en effet mis en oeuvre dans le cadre de la réglementation communautaire relative au Fonds européen pour la pêche et aux aides d’État dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture. Les entreprises de pêche des collectivités d’outre-mer, qui ne font pas partie du territoire de l’Union européenne, ne sont pas soumises aux mêmes règles relatives à l’octroi des aides. C’est pourquoi le plan pêche ne peut s’appliquer directement à Saint-Pierre-et-Miquelon. Toutefois, l’État s’est largement impliqué, à hauteur de 1,37 MEUR pour la période 2007-2013, en vue de contribuer au développement des filières halieutiques dans l’archipel. Les contraintes liées à l’ultrapériphéricité font ainsi l’objet de mesures spécifiques intégrées dans le contrat de développement entre l’État et la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon. Le ministère de l’agriculture et de la pêche est ainsi concerné par trois actions du contrat : le développement de l’aquaculture ; l’adaptation de la flottille de pêche ; la mise aux normes des ateliers agro-alimentaires du secteur des produits de la mer. Par ailleurs, le Gouvernement se mobilise dans le cadre des négociations en vue de déterminer les quotas applicables à Saint-Pierre-et-Miquelon dans les différentes organisations régionales de gestion des pêches.

Présence scientifique de l’IFREMER

Le 29 juillet dernier, Annick GIRARDIN cosignait avec le sénateur Denis DETCHEVERRY, un courrier destiné au Président Directeur-général de l’IFREMER, argumentant pour un retour d’une présence de l’Institut dans l’Archipel.

Voici la réponse de M. Jean-Yves PERROT :  Présence scientifique de l'IFREMER dans Pêche et aquaculture pdf ifremer120908.pdf

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