Archive pour la Catégorie 'Agriculture'

Remise des insignes de Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole à Fabienne Thibeault

FT 2

 

Dicours de remise des insignes de Commandeur de l’Ordre du Mérite agricole à Fabienne Thibeault

 
Chère Fabienne,
Je suis très heureuse de vous accueillir ici, sur le site de Convention, au milieu de ceux qui vous sont chers, pour cette remise de décoration de Commandeur dans l’ordre du Mérite agricole.
Française d’Amérique du Nord, je vous connaissais bien avant votre succès en Europe. Voisine du même espace géographique francophone, je vous écoutais depuis Saint-Pierre-et-Miquelon, et j’ai plaisir à nous savoir réunies aujourd’hui.
Fabienne Thibeault, vous êtes une chanteuse engagée. Et, pour paraphraser Joséphine, vous avez deux amours ; la chanson et l’agriculture. Mais c’est à votre engagement « agricole » que nous allons nous intéresser aujourd’hui.
Je ne reviendrai donc pas sur votre carrière de chanteuse que nous avons découverte en Europe au moment de la création de Starmania
où vous incarniez « Marie-Jeanne », la serveuse automate.
Permettez-moi toutefois, en ma qualité de Secrétaire d’Etat chargée de la Francophonie, de vous dire combien je me réjouis chaque fois que perdurent dans l’espace francophone, au sein des nouvelles générations, des chansons qui ont marqué l’histoire de la musique. Sachez, chère Fabienne, que ce classique de la chanson populaire « Un garçon pas comme les autres » est toujours très en vogue. On me dit même qu’en Haïti, il a récemment connu une deuxième fortune sur les réseaux sociaux. On vous en dira plus après…
Mais revenons « à nos moutons », si vous le voulez bien.
Depuis de longues années, vous vous intéressez « à cette France agricole et ses terroirs uniques au monde » en mettant votre notoriété et votre créativité au service des filières agricoles qualitatives, de la valorisation et la sauvegarde de races agricoles et, le tout, dans une perspective de durabilité. Vous êtes de tous les combats pour défendre la vache vosgienne, les vins de Givry, le cheval percheron ou le cochon cul noir du Limousin… Je ne les citerai pas tous ici !
Vous vous décrivez comme « Fabienne Thibeault, l’agriculturelle ». « L’enfance est le négatif de l’existence », disait André Gide. Très proche de vos grands parents cultivateurs, vous avez été baignée très jeune par les valeurs de travail et d’attachement à la terre, à cette terre charlevoisienne, majestueuse mais exigeante dans ce Québec au climat rigoureux.
Descendante de Normands et de Charentais, la mémoire du pays d’origine reste une valeur inscrite dans l’ADN de votre famille.
Vous avez donc eu à cœur de développer toute une série de supports pédagogiques et de spectacles afin de faire connaitre nos terroirs, leur histoire et leurs enjeux pour l’avenir. Vous avez écrit une comédie musicale intitulée « Notre terre », dans lequel vous mettez en avant nos terroirs et leurs produits. Votre mariage a d’ailleurs été l’occasion de mettre l’accent sur ces produits et a réservé une place d’honneur aux saveurs du Périgord.
En 2007, vous prenez en main le dossier de la race bovine canadienne afin d’en permettre la réintroduction dans le territoire de Charlevoix. Ce bovin, inscrit au livre des races françaises, avait quitté la France au XVIIème siècle pour la Nouvelle France.
Grâce à votre acharnement, vous avez réussi, avec l’aide de différents partenaires français, à doter le plan génétique de moyens ; le Québec, a d’ailleurs depuis rejoint ce plan.
Avec Claudy Lebreton, vous avez organisé un pôle de races bretonnes (dont la Froment du Léon) ainsi que la visite d’une délégation du Québec aux Terralies de 2012 à Saint Brieuc, ce qui a permis d’ancrer la légitimité de ce projet et d’en élargir le périmètre d’action.
 
Chère Fabienne,
Une chose saute aux yeux lorsqu’on se penche sur votre parcours de vie : vous avez une foi chevillée au corps, celle en la francophonie dans toutes ses dimensions.
Que ce soit en votre qualité de chanteuse, car vous restez une icône de la francophonie culturelle ; ou que ce soit en votre qualité d’Ambassadrice avant l’heure de la francophonie économique, qui s’est exprimée dans votre passion de longue date pour le terroir français et ses nombreux produits, il est tout à fait légitime que vous soyez aujourd’hui mise à l’honneur, ici, au Secrétariat d’Etat à la francophonie.
Car la francophonie peut être bien plus concrète qu’elle ne l’a été.
Il y a comme on dit un ‘frémissement’ depuis quelques temps autour de cette notion de francophonie économique. Certains comme vous l’avaient avant l’heure en leur cœur de cible. Aujourd’hui, les horizons se précisent, le concept s’affine. Il y a eu le rapport de Jacques Attali en 2014 sur « La francophonie et la francophilie, moteurs de croissance durable ». Nous avons eu deux grands rendez-vous sur ce sujet, un premier Forum à la marge du Sommet de Dakar en 2014, et un second cette année, ici même en octobre dernier. La nature transversale de la Francophonie économique y a été bien illustrée par la diversité des thèmes traités: entreprenariat, éducation, agriculture, médias, culture, climat, ville durable.
Face aux défis de notre temps, face aux crises trop nombreuses, politiques, économiques, migratoires, face à la violence qui se déchaîne et qui n’a pas épargné l’espace francophone, réinvestir ce dernier avec des idées neuves en se tournant prioritairement vers la jeunesse en attente de solutions, voilà l’ambition que nous nous devons d’avoir en partage. C’est toute l’idée de la ‘francophonie économique’ : celle de développer tout un écosystème capable de répondre de manière pragmatique aux attentes de notre jeunesse, au Nord comme au Sud.
C’est un vaste chantier, ambitieux, adapté à la jeunesse francophone des cinq continents, aux entrepreneurs innovants ; mais il est prometteur, surtout si comme vous, Chère Fabienne, on y croit !
Il met en avant les atouts que nous avons en partage : cette langue que nous aimons tant, que vous avez si bien servie ; des valeurs, avec au premier chef ce ‘culte’ pour l’humain, pour son travail qu’il nous faut respecter quand il est synonyme d’excellence. La Francophonie économique se développera naturellement si elle est ressentie comme un atout pour ceux qui la vivent. Le dynamisme est au rendez-vous : je le constate à chacun de mes déplacements dans l’espace francophone. Notre jeune génération est connectée, elle fourmille d’idées et de projets, comme nous avons pu le constater à travers ceux des lauréats du concours « La France s’engage au Sud ».
Chère Fabienne,
C’est pour ce beau parcours de défense des terroirs et des races qui sont l’emblème et la richesse de l’agriculture française, que la République vous a élevé au grade de commandeur du Mérite agricole le 21 juillet 2014. C’est pour ce parcours francophone si riche et diversifié que j’ai accepté de vous remettre aujourd’hui vos insignes.
« Fabienne THIBEAULT, au nom du Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, nous vous faisons COMMANDEUR du Mérite agricole »

Au lancement du fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale

Avec les partenaires du fonds Livelihoods

Annick Girardin a participé ce soir au lancement du Fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale. Cofinancé par deux grandes entreprises du secteur agroalimentaire, et destiné à accueillir d’autres contributeurs, ce fonds innovant prévoit l’investissement de 120 millions d’euros dans les 10 prochaines années dans des projets en Afrique, Asie et Amérique latine, avec l’objectif d’aider 200 000 exploitations familiales et 2 millions de personnes pour pérenniser leurs cultures.

 

Discours pour le fonds Livelihoods

 

Discours pour le fonds Livelihoods 2Dans le discours suivant, la secrétaire d’État en charge du Développement et de la Francophonie, a rappelé que l’agriculture familiale est un pilier du développement et de la lutte contre la pauvreté, car il répond à la nécessité de produire plus avec moins de ressources naturelles et d’adopter de bonnes pratiques pour protéger l’environnement. Pour Annick Girardin, il faut encourager et soutienir les initiatives d’entreprises qui contribuent au développement durable au travers de modèles innovants.

Monsieur Franck Riboud, Président du Conseil d’administration de Danone,
Mme Victoria B Mars, présidente du Conseil d’administration de Mars,
Mesdames, Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
 
Je me réjouis d’être avec vous ce soir pour le lancement du Fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale, un fonds cofinancé par les groupes Danone et Mars, deux groupes majeurs de l’agroalimentaire qui innovent ensemble pour produire autrement, pour produire mieux et plus durablement.
 
C’est un très beau succès pour le développement durable. Et c’est de bon augure, pour le fonds et pour le développement durable, que de rassembler ici, ce soir, autant de monde, d’horizons si différents … pour cela, déjà, je vous félicite.
 
Le lancement de ce Fonds pour l’agriculture familiale me réjouit d’autant plus qu’il est une traduction concrète de l’une des propositions du rapport sur le développement qu’Emmanuel Faber, Directeur général de Danone, évidemment présent aujourd’hui et que je salue, m’a remis avec Jay Naidoo en juin dernier.
 
Vous nous faites des propositions et, en plus, vous les mettez en œuvre … ce n’est pas commun, et je vous en félicite doublement. Je vous confirmerai qu’en parallèle, des outils et des projets inspirés par ce rapport se concrétisent, et que nous construisons cette approche partenariale du développement.Discours au lancement du fonds Livelihoods pour l'agriculture familiale
 
Mais avant cela, laissez-moi rappeler l’importance de l’agriculture familiale dans notre politique de développement, par quelques mots très brefs car M. le Ministre, cher Stéphane, je vous laisserai évoquer plus en détail ce sujet qui vous tient à cœur.
 
Face à une population mondiale en croissance rapide et qui exerce une forte pression sur les écosystèmes, la nécessité de produire plus avec moins de ressources naturelles est un défi majeur. C’est un défi pour ces centaines de millions de petits agriculteurs qui vivent aujourd’hui de l’agriculture familiale et répondent, avec leurs productions, à plus des deux-tiers des besoins alimentaires mondiaux.
Pour eux, qui sont souvent très pauvres et pour la préservation de la planète, c’est un défi majeur que d’améliorer la productivité agricole tout en adoptant de bonnes pratiques pour protéger l’environnement. Nous portons ce message partout dans le monde, mais nous le rappellerons encore plus souvent en cette année où la France accueille Paris Climat 2015.
 
L’agriculture familiale doit aussi relever le défi de la jeunesse des pays en développement. Pour la seule Afrique subsaharienne, 330 millions de jeunes entreront sur le marché de l’emploi dans les 15 prochaines années. Ce chiffre, considérable, est à mettre en perspective avec le contexte actuel dans les zones rurales, peu incitatif pour les jeunes : les conditions de travail et de vie sont peu favorables, l’accès à l’emploi, aux ressources productives et aux services de base y est plus difficile qu’ailleurs. La jeunesse rurale ne pourra rester, vivre et se développer dans ses territoires que si une plus grande attention est portée à l’amélioration des conditions de vie et à l’attractivité des territoires ruraux et la promotion active de l’insertion des jeunes, essentiellement dans les filières agricoles. L’agriculture familiale a une place centrale dans la réponse à ce défi.
 
Mais votre démarche est intéressante, au-delà de son objet lui-même, par  la méthode que vous avez choisie. Vous menez en effet ce combat en privilégiant une voie innovante qui vous permet d’intégrer cette agriculture familiale dans vos chaines de valeur et, ce faisant, de concilier pérennité économique et impact social et environnemental. Cette voie traduit dans les faits une nouvelle vision d’un développement durable, porté par tous les acteurs, y compris les entreprises, ou plus exactement certaines entreprises responsables et respectueuses des populations et des territoires.
 
Les entreprises présentes dans les pays en développement ou émergents se préoccupent de plus en plus de leur impact sociétal. En sus de leurs responsabilités sociales, de gouvernance, et environnementales, elles font, progressivement, évoluer leurs modèles économiques pour intégrer le développement durable dans leur cœur d’activité ; elles s’associent avec des ONG, des fondations, des collectivités locales, des organisations de producteurs, le monde de la recherche… qui leur apportent leur savoir-faire et leurs propres connaissances du terrain, pour améliorer la qualité de leur approvisionnement, pour produire proprement, sobrement et durablement, pour adapter leur offre aux besoins des populations ou des territoires, pour protéger les écosystèmes et autonomiser les populations.
 
Ces nouvelles formes de partenariats innovantes et créatives, dont ce fonds est un bel exemple, font converger les préoccupations économiques, sociales et environnementales, au service du développement durable de la planète. Nous devons les multiplier, pour changer d’échelle, pour partager largement ces expériences !
 
Ce modèle est une innovation sociale bien sûr, fondée sur des innovations technologiques, mais aussi sur des innovations financières, au cœur du dispositif, pour partager le risque, pour préfinancer, projet par projet, pour générer des revenus basés sur les résultats. Il faudra en partager les enseignements pour que d’autres vous suivent.
 
Nous travaillons dans ce sens. Comme vous le savez l’AFD s’apprête à lancer une Initiative d’appui au « social business », pour une première phase « pilote ». J’espère qu’elle pourra prochainement s’associer très concrètement à votre initiative. Les ambassades ont également, désormais, des ressources pour financer de petits projets pilote et innovants portés par des coalitions d’acteurs, qui auront ensuite vocation à changer d’échelle. Cela laisse augurer d’autres programmes et projets d’économie inclusive à déployer entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques et sociaux dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de l’éducation, de la santé ou des services financiers.
 
Je souhaite, pour terminer, saluer les représentants des entreprises ici présentes, partenaires audacieux du premier fonds Livelihoods : Danone, mais aussi Schneider Electric, Crédit Agricole, Michelin, Hermès, SAP, CDC Climat, La Poste, Firmenich, Voyageurs du Monde pour dire combien cette mobilisation entrepreneuriale pour les enjeux de la planète, est un très grand atout pour la France. C’est pour nous un volet important de notre diplomatie économique, c’est un modèle dont nous pouvons être fiers et que nous soutenons dans notre diplomatie internationale.
 
Je vous souhaite le plein succès et j’appelle à d’autres initiatives car nous allons nous engager pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable post-2015, et à cet effet, la mobilisation la plus large est nécessaire.
 

 

Intervention sur la traçabilité alimentaire

Jeudi 21 mars, le Député de l’Archipel est intervenu à plusieurs reprises dans l’Hémicycle au nom du groupe RRDP sur 3 sujets nationaux et européens.

La première intervention concernait un sujet grave et d’actualité, puisqu’il s’agissait de la traçabilité agro-alimentaire.

Si elle a en premier lieu salué l’action du Gouvernement pour avoir répondu en urgence au premier scandale « Findus », Annick GIRARDIN a dénoncé l’opacité et la complexité des circuits, la multiplication des intermédiaires et un
système de trading qui favorise les risques et un étiquetage déficient.

La route est bien longue entre le producteur et le consommateur final… tellement longue que, chemin faisant, la viande de cheval a pu se transformer en boeuf !

  • L’intervention du Député :

 

 

Les parlementaires soutiennent la CACIMA pour la venue d’une mission d’expertise agricole

Les parlementaires soutiennent la CACIMA pour la venue d'une mission d’expertise agricole dans Agriculture agriculturemq

Le 25 janvier dernier, dans un courrier commun, les parlementaires de l’Archipel ont saisi la Ministre de l’Outre-mer afin d’appuyer une demande de la CACIMA auprès du Conseil Interministériel de l’Outre-mer (CIOM), concernant une mission d’expertise agricole qui devrait être conduite par l’ODEADOM.

Annick GIRARDIN et Karine CLAIREAUX soulignent les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles travaillent les agriculteurs locaux et insistent sur la nécessité d’une telle mission, tant pour la formation des exploitants agricoles, que pour l’amélioration des installations, de la qualité de la production et de la productivité.

Le courrier des parlementaires : fichier pdf MOM_250112

FranceAgrimer : les entrepreneurs locaux doivent pouvoir bénéficier du même soutien que leurs homologues métropolitains et ultramarins

Suite à sa question écrite, le Député explique son intervention auprès du Gouvernement pour que les entrepreneurs locaux des secteurs agricoles, de la pêche et de l’aquaculture, puissent bénéficier des aides et du soutien de FranceAgrimer.

Question écrite au Gouvernement : le Député intervient pour que l’Archipel puisse bénéficier du soutien de FranceAgrimer

Ayant été informée de doutes quant à la possibilité pour les entreprises de la pêche, de l’aquaculture et de l’agriculture de l’Archipel de bénéficier des aides de FranceAgrimer (qui regroupe plusieurs institutions, dont l’ancien ODEADOM), Annick GIRARDIN est intervenue auprès du Gouvernement pour obtenir les précisions nécessaires et s’assurer que ce soutien essentiel n’échappe pas à notre économie.

Ministère interrogé : Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire

La question du Député :

Mme Annick GIRARDIN interroge M. le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire sur la publication du décret nécessaire à l’intervention de FranceAgrimer à Saint-Pierre-et-Miquelon. En effet, l’ordonnance n°2009-325 du 25 mars 2009 précise que FranceAgrimer est bien compétent pour intervenir à Saint-Pierre-et-Miquelon, tout comme l’était par exemple l’ODEADOM auparavant. Toutefois, son article 8 prévoit un décret en Conseil d’Etat afin de préciser les modalités de cette intervention. En l’absence de ce décret, l’agence ne peut intervenir dans cette collectivité et il n’est plus possible de bénéficier des actions développées en France métropolitaine ou dans les départements d’Outre-Mer, qu’il s’agisse du soutien aux équipements ou de l’aide à la commercialisation des produits. Face à l’importance des enjeux pour l’économie de Saint-Pierre-et-Miquelon, résolument et naturellement maritime, elle lui demande des précisions quant aux dispositions qui pourront être prises pour assurer que ce décret soit publié dans les plus brefs délais et pour permettre à FranceAgrimer de prendre toute la place qui doit être la sienne dans cette collectivité.

123



mes questionslibres |
sahara occidental 2007 |
Le Gars de la Royal |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | résistons au sarkozysme
| Jean et Nicolas
| le Rance président