Archive pour la Catégorie 'Fonction publique'

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Questions d’actualité sur « SPM 1ère »…

Jeudi matin, le 27 janvier, le Député était l’invité en radio des matinales de « SPM 1ère » afin de faire un tour d’horizon de son dernier séjour à Paris et de connaître son sentiment sur l’actualité.

Annick GIRARDIN a donc abordé successivement les sujets suivants :

  • Ses inquiétudes quant au « passeport-mobilité »;
  • La possible remise en cause de la « prime d’éloignement » pour les fonctionnaire;
  • Les derniers évènements en Egypte et plus généralement la situation sensible actuellement en Afrique du Nord ;
  • Sa prochaine mise en examen, suite à la plainte pour diffamation du Président du Conseil territorial, Stéphane ARTANO, à son encontre ;
  • Sa réunion de travail au Ministère des Affaires Etrangères la semaine dernières, concernant notamment la programmation de la mission scientifique dans le cadre de nos revendications sur le plateau continental.

L’intervention du Député : 

La prime d’éloignement remise en question ?

Comme chaque fin d’année, un décret vient proroger pour toute l’année suivante le décret n°2001-1226 du 20 décembre 2001, portant création d’une indemnité particulière de sujétion et d’installation (plus communément appelée « prime d’éloignement ») pour les fonctionnaires de l’Etat affectés outre-mer, s’ils y accomplissent une durée minimale de quatre années consécutives de services.

Or, le décret n°2010-1747 du 30 décembre 2010 précise que la « prime d’éloignement » n’est applicable pour 2011 que jusqu’au 30 juin… assistons-nous ici à la remise en cause de cette mesure par le Gouvernement ?

Le Député a donc saisi par courrier du 24 janvier la Ministre de l’Outre-mer et le Secrétaire d’Etat Chargé de la Fonction Publique, afin de se faire confirmer qu’un second décret sera bien pris pour couvrir la période du 1er juillet au 31 décembre 2011.

D’une part, cette « demi-prorogation » risque de poser problèmes pour des agents ayant effectué pour 2011 un choix de mutation sur la base du système actuel et n’ayant bénéficié d’aucune information concernant un éventuel changement de régime.

D’autre part, et d’une manière plus globale, la suppression de cette mesure représenterait un réel danger pour l’Outre-mer, et notamment pour Saint-Pierre-et-Miquelon, collectivité d’outre-mer pour laquelle, soyons réalistes, il n’est pas obligatoirement simple de trouver des candidats.

Après la suppression de l’ITR, il semblerait que la « prime d’éloignement » soit aujourd’hui sur la sellette… de là à interpréter ces décisions successives comme un désengagment de l’Etat en Outre-mer, il n’y a qu’un pas.
Le courrier du Député : La prime d'éloignement remise en question ? dans Fonction publique pdf mom240111.pdf

A noter que le 5 janvier dernier, Annick GIRARDIN avait déjà posé une question écrite au Gouvernement à ce sujet:

Ministère interrogé : Outre-Mer – Ministère auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargé de l’outre-mer

Question n° 01-00130
Mme Annick Girardin interroge Mme la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration, chargée de l’outre-mer, concernant l’échéance fixée à l’article 1 du décret n° 2010-1747 du 30 décembre 2010 portant prorogation du décret n° 2001-1226 du 20 décembre 2001 portant création d’une indemnité particulière de sujétion et d’installation. En effet, ce décret prévoit une applicabilité prenant fin le 30 juin, alors que les décrets pris tous les ans jusqu’à présent étaient applicables pour toute l’année en question. Ainsi, elle lui demande la confirmation qu’un deuxième décret sera bien adopté concernant la période du 1er juillet au 31 décembre et qu’il ne s’agit en rien d’une tentative de remise en cause d’un dispositif essentiel à la vie et au développement des territoires ultramarins, tentative qui serait non seulement dangereuse et injuste mais poserait également le cas échéant de graves problèmes d’insécurité juridique.

ITR : le député remonte au créneau

Le Député est intervenu de façon répétée, à tous les niveaux, sur le dossier de l’indemnité temporaire de retraite (ITR), aux côtés notamment du collectif rassemblant les retraités concernés :

Malgré les quelques avancées obtenues de l’administration, Annick GIRARDIN vient d’être saisie, à nouveau, de problèmes persistants dans la mise en oeuvre de la suppression progressive de l’ITR, voulue et imposée par la Droite.

Aussi, au-delà d’interventions ministérielles pour résoudre les situations individuelles des personnes pénalisées, le Député a tenu à saisir officiellement et publiquement le Gouvernement de cet abus administratif inacceptable et généralisé.

Question écrite
Ministère interrogé : FON – Secrétariat d’État chargé de la fonction publique
Question n° 01-92779

Mme Annick Girardin alerte M. le secrétaire d’État chargé de la fonction publique sur le non-respect des consignes fixées par la loi et par les autorités ministérielles dans le traitement des dossiers d’indemnité temporaire de retraite de Saint-Pierre-et-Miquelon par la trésorerie générale de Lille. En effet, cette trésorerie persiste à exiger une résidence ininterrompue de 183 jours préalablement à la mise en paiement de la pension pour l’application de l’indemnité temporaire de retraite. Or, si l’article 137 de la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 précise bien que cette indemnité est soumise à une condition de « résidence effective », le décret n° 2009-114 du 30 janvier 2009 définit cette « résidence effective » comme une résidence de plus de 183 jours, de manière continue, à compter de la date d’arrivée sur le territoire. Il n’est aucunement question d’une obligation de résidence continue dans la période précédant directement la mise en paiement de la pension. C’est par ailleurs ce que M. le Directeur Général des Finances Publiques a clairement indiqué dans son courrier 2010/02/2244 du 16 mars 2010 : « Le centre régional des pensions doit donc apprécier la règle des 183 jours uniquement lorsque la personne est pensionnée et faire abstraction de sa situation passée ». Aussi, face à une telle discordance entre les textes législatifs et réglementaires, ainsi que les instructions, d’une part, et leur mise en oeuvre par la trésorerie générale de Lille, d’autre part, elle lui demande des précisions urgentes quant aux mesures qui seront prises pour assurer que, une fois les conditions d’attribution remplies, la condition de résidence continue soit uniquement appréciée à partir de la mise en paiement de la pension.

Révision générale des politiques publiques (RGPP)

La réforme de l’administration territoriale de l’Etat est aujourd’hui en préparation active dans l’Archipel. Le travail sur la création de la DTAM (Direction des Territoire, de l’Alimentation et de la Mer) a déjà commencé et courant septembre, les agents de l’Etat concernés, réunis en groupes de travail, participeront à l ‘élaboration de son organigramme, à la définition de ses missions et de ses fonctions, ainsi qu’à l’indentification des services à créer dans cette nouvelle direction.

Très attentifs à la création de cette nouvelle direction et soucieux que les intérêts des agents et des administrés soient préservés, les parlementaires de l’Archipel ont écrit un courrier commun au Préfet le 23 août dernier, afin de lui faire part de leur réflexion et de leurs propositions.

Annick GIRARDIN et Denis DETCHEVERRY ont également souhaité que soit organisée à leur intention une présentation de l’état d’avancement de ce travail de fusion. Cette réunion a été fixée par le Préfet au mercredi 8 septembre.

A noter également que demain, vendredi 3 septembre, la Préfecture organise deux réunions d’information destinée aux agents des services concernés par la mise en place des deux grands pôles administratifs de cette RGPP :

  • Une première réunion avec les agents des services de la Direction de l’Equipement, de la Direction de l’Agriculture et du service des Affaires Maritimes, pour la mise en place de la DTAM (Direction des Territoires, de l’Alimentation et de la Mer) ;
  • Une seconde réunissant les agents de la DASS, de la Direction du Travail et de l’Emploi, de la Direction Territoriale de la Jeunesse et des Sports et de la Direction de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, pour la mise en place de la DCSPP (Direction pour la Cohésion Sociale et la Protection des Populations).

Le courrier des parlementaires : Révision générale des politiques publiques (RGPP) dans Administration pdf pref230810.pdf

Rapport sur l’ITR : un simulacre d’étude…

A l’automne 2007, au cours des débats sur le projet de loi de finances rectificative pour 2008, bon nombre d’élus de l’Outre-mer étaient alors montés au créneau, après avoir découvert que le Gouvernement mettait fin à l’indemnité temporaire de retraite (ITR), sans les avoir concertés (pas plus que les syndicats d’ailleurs). Ils ont à l’époque vigoureusement signalé leur incompréhension et souhaité ouvrir un dialogue avec l’Elysée sur cette décision et sur les suites qui seront données à ce dispositif car, quoique certains en pensent, la cherté de la vie est pourtant une réalité Outre-Mer !

En ce qui me concerne, j’ai mené un combat sans relâche et voté contre cette suppression. Je me souviens même avoir été ce soir là dans l’hémicycle, la seule sur les bancs du groupe SRC (Socialiste Radical et Citoyen) à m’exprimer.

Malheureusement, le combat n’a pas été suffisamment repris à l’époque par les syndicats et les fonctionnaires des Outre-mers concernés (l’ITR n’existe pas dans les Antilles et en Guyane), les manifestations ont été rares et peu suivies.

De son côté, le Sénateur DETCHEVERRY, soutenu par le Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer, avait fait adopter au Sénat un amendement prévoyant qu’une étude serait menée par le Gouvernement sur un système de remplacement et de compensation de cette supression de l’ITR. Le nouveau dispositif devait être plus équitable et notamment, concerner toutes les fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière) et tous les territoires ultramarins.

L’intitulé de ce travail était alors : « un rapport présentant les perspectives d’instauration ou d’extension de dispositif de retraite complémentaire pour les fonctionnaires servant outre-mer ».

Je n’ai pour ma part jamais cru à cette promesse d’un dispositif de substitution qui aurait pour l’Etat un coût très élevé, alors que le but de la manœuvre était tout au contraire de faire des économies. S’il est avéré que certains ont abusé du système, il fallait alors les poursuivre et les sanctionner, mais pas supprimer l’ITR pour tous !

Après la question écrite du Sénateur de Polynésie Richard TUHEIAVA en avril dernier et la question orale du jeudi 3 juin 2010 posée au Gouvernement par le Sénateur de l’Archipel, nous apprenons que ce rapport tant attendu est finalement sorti dans la plus grande discrétion. Un rapport ni daté, ni signé ! Il s’agit d’ailleurs désormais d’un « rapport sur la réforme de l’indemnité temporaire de retraite«  !!! Tout un changement d’angle qui démontre à la lecture du-dit rapport, que le Gouvernement n’avait pas l’intention d’aller au bout de sa promesse. Le rapport se borne à montrer qu’il était nécessaire de supprimer l’ITR qui, finalement, ne se justifiait plus !!

Comment peut-on faire de telles déclarations alors que les observatoires des prix installés en 2000 ne fonctionnent toujours pas, et qu’à l’exception de la Réunion semble-t-il, aucun chiffre, ni aucunes données n’ont été compulsés.

Le Gouvernement, encore une fois, a oublié les grands principes « d’écoute des territoires » ou encore de « travail collaboratif » pourtant arrêtés lors des Etats Généraux de l’Outre-mer. Pas la moindre audition n’a été effectuée avant la rédaction de ce rapport. Aucun élu de l’Outre-Mer, aucun syndicat, ni aucun service déconcentré de l’Etat n’ont été interrogés !

Une délégation de Polynésie s’était pourtant déplacée à Paris, mais il semble que leurs commentaires et leur avis soient restés sans écho, l’administration parisienne et le Gouvernement avaient déjà fait leur choix.

Quel est donc l’objectif de ce simulacre d’étude ? Quel est ici le message envoyé aux Outre-mers ? Où est la grande transparence sur la « vérité des prix » dont on nous a « rabâchée » les oreilles depuis plus d’un an ?

Vendredi 4 juin au Sénat, s’est tenue une réunion d’urgence à l’initiative du Sénateur de la Polynésie. Denis DETCHEVERRY et moi même étions présents pour représenter l’Archipel. Il s’agissait de faire le point avec les élus ultramarins qui estiment avoir été bafoués par les promesses faites par le Gouvernement et sur les actions à mener. L’objectif, étant de faire comprendre au Gouvernement qu’il est de sa responsabilité de faire toute la lumière sur les coûts de la vie Outre-mer. Que c’est de sa responsabilité de nous donner les moyens de construire de nouveaux modèles de développement économique propres à chaque collectivité. Que c’est de sa responsabilité enfin de tout mettre en œuvre afin que nous puissions être, dignement, les ambassadeurs de la France et de l’Europe par de-là les océans, dans nos régions respectives. Les parlementaires de tous les territoires ultramarins sont fermement décidés à se coordonner pour agir ensemble, tous unis.

Sur le terrain syndical, les choses bougent également. En Polynésie les fonctionnaires ont déposé vendredi dernier un préavis de grève générale pour le 10 juin prochain. En Nouvelle-Calédonie et à la Réunion, des voix se font entendre et les mouvements s’organisent.

A Saint-Pierre et Miquelon, un collectif s’est créé il y a quelques mois, réunissant actifs et retraités des fonctions publiques. Il mènera très certainement, lui aussi, des actions dans les jours à venir.

Pourquoi faut-il toujours en venir aux manifestations pour tenter de se faire entendre ? Voici encore un combat que nous aurions pu éviter tout simplement si le Gouvernement avait bien voulu dialoguer…

Le rapport ITR : Rapport sur l’ITR : un simulacre d’étude… dans Fonction publique pdf rapportitrmai2010.pdf

L’annexe au rapport : pdf dans Retraites annexesrapportitrmai2010.pdf

Observatoire de la fonction publique : une nouvelle composition

Le 16 avril dernier était organisée, à l’invitation du Préfet de l’Archipel, Jean-Régis Borius, une réunion sur le thème de la fonction publique avec à l’ordre du jour  la question centrale de la future composition de l’Observatoire de la fonction publique.

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En effet, estimant que la composition antérieure était inadéquate (l’Observatoire était composé de deux co-présidents, le Préfet et le Président du Conseil territorial, assistés de deux conseillers territoriaux, de deux chefs de services et seulement de deux représentants des syndicats), le Député avait profité de la loi du 3 août 2009 « relative à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique » pour faire adopter l’été dernier un amendement permettant de modifier celle-ci. Cet amendement permet ainsi une meilleure représentation des syndicats locaux, mais également d’ouvrir l’Observatoire aux maires des deux communes et au directeur du centre hospitalier François Dunan qui n’y siégeaient pas, alors que tous trois sont pourtant des employeurs publics importants.
A l’issue de cette réunion, la proposition du Préfet a recueilli un avis favorable unanime, après une modification demandée par le Député.
Initialement, le Préfet avait réservé deux sièges pour les parlementaires dans la nouvelle composition de cet observatoire mais, au nom de Denis DETCHEVERRY (absent à cette réunion) et du sien, Annick GIRARDIN a fait une proposition un peu différente. Le Député a en effet estimé que si les parlementaires devaient bien évidemment être associés aux travaux, il n’était pas utile qu’ils soient membres à part entière et « bloquent » ainsi des sièges, alors que d’autres, bien plus légitimes (employeurs et  syndicats de fonctionnaires plus directement concernés), méritent une plus grande représentation.

Un siège supplémentaire a donc été proposé pour un syndicat, pour un service d’État (gros employeur) et pour la collectivité territoriale.

La composition qui doit être proposée par le Préfet au Gouvernement pour que celui-ci l’entérine – comme il est désormais prévu à l’article 40 de la loi du 3 août 2009 – devrait être la suivante :

  • Co-Présidents : Préfet et Président du Conseil territorial
  • Collège des fonctions publiques territoriales et hospitalières : 4 sièges
  • Collège de la fonction publique d’Etat : 4 sièges
  • Collège des syndicats : 4 sièges

Pourront être associés, sans participation au vote : les parlementaires ou toutes autres personnes utiles à l’information sur les problématiques soulevées.

Mais, au-delà de la composition, c’est la dynamique dont devra faire preuve cet observatoire des fonctions publiques qui fera que cet outil sera, ou non, utile à l’Archipel et à sa population. Il faudra le faire « vivre » et l’animer afin qu’il joue pleinement son rôle et diffuse l’information sur l’emploi public local, les accès aux postes, le volume d’emplois, les formations…

Cette première rencontre a été riche en échanges et chacun a pu se nourrir de l’avis et de la vision des autres. Cette réunion a également permis de révéler un certain nombre de problématiques existantes dans la fonction publique qui compte à ce jour 1048 emplois au global.

Gageons qu’une fois constitué officiellement, avec la sortie du décret, les membres de cet observatoire renouvelé et renforcé sauront veiller ensemble à ce que ses objectifs soient atteints.

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