Je voulais revenir chez moi et être plus proche de vous et de ma famille, car même si mon lien avec l’Archipel ne s’est jamais distendu, vivre loin de mes proches pendant trois ans n’a pas été toujours évident.
La vie est faite de choix, la vie politique également. Et si j’ai accepté de devenir ministre des Outre-mer, c’est parce que je sais que j’y défendrai les intérêts de nos territoires ultramarins, de Saint-Pierre et Miquelon, de la Réunion, de Mayotte, de la Guyane, des Antilles, de Polynésie Française, de Nouvelle-Calédonie, de Wallis et Futuna.
Être au ministère des Outre-mer c’est déjà être en partie chez moi. C’est déjà être un peu à Saint-Pierre et Miquelon.
J’ai choisi également de maintenir ma candidature aux élections législatives parce que j’ai choisi de me battre pour vous, pour Saint-Pierre et Miquelon, pour l’Outre-mer.
Le Président de la République a indiqué que les ministres candidats quitteraient le gouvernement en cas d’échec.
J’aurais pu ne prendre aucun risque personnel, renoncer à une candidature aux législatives et choisir le confort d’un maroquin.
J’aurais pu tout aussi bien, compte tenu de mes déclarations, refuser ce poste de ministre des Outre-mer. Mais m’aurait-on pardonné de sacrifier une telle opportunité pour l’Archipel ?
Je préfère donc prendre le risque de me présenter à nouveau devant vous, car ce risque en vaut la peine !
Si j’ai été désignée par le Président de la République et le Premier ministre pour devenir ministre des Outre-mer, c’est d’abord parce que j’avais la légitimité d’une élue ultramarine de terrain, d’une députée qui connait ses concitoyens, leurs qualités, leurs difficultés, leurs envies, leurs colères ! C’est aussi parce que je connais parfaitement ce monde ultramarin et maritime, que je porte une vision de la place et du rôle des Outre-mer dans leur bassin maritime et que je me bats pour réussir leur développement économique.
Je m’en remets donc à vous. Je ne peux mener ce formidable combat pour les Outre-mer et pour Saint-Pierre et Miquelon sans la confiance que vous voudrez bien m’accorder.
Depuis l’élection du Président Macron, notre pays vit un profond bouleversement des équilibres politiques. Une dynamique s’est créée, et les vieilles querelles s’effacent petit à petit derrière l’intérêt général, avec le concours d’hommes et de femmes de bonne volonté.
Je souhaite que cet élan nouveau puisse trouver un écho localement et bénéficier à l’Archipel. En tant que ministre des Outre-mer je prends l’engagement de travailler avec toutes les forces politiques du territoire. L’idée n’est pas d’être d’accord sur tout, mais d’avancer ensemble sur l’essentiel.
Unissons nos forces pour l’intérêt supérieur de Saint-Pierre et Miquelon, des Outre-mer et de la France !
Saint-Pierre et Miquelon ne doit pas passer à côté de cette chance historique !
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