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Archive mensuelle de octobre 2015

Au Comité Interministériel de la Mer

La secrétaire d’État a participé ce matin à Boulogne-Sur-Mer au Comité Interministériel de la Mer (CIMer), présidé par le Premier ministre.

Avec Manuel Valls

Aux côtés des membres du gouvernement présents, Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron et Alain Vidalies, Annick Giradin s’est félicitée de l’annonce du Premier ministre Manuel Valls concernant le soutien renouvelé du gouvernement au projet de hub portuaire de Saint-Pierre-et-Miquelon. Ce fut également pour elle l’occasion de retrouver son ami Frédéric Cuvillier pour visite de terrain à SOCARENAM, pour le chalutier du futur, et d’une hydrolienne en mer, présenté par l’IFREMER.

Mesure 11 du CiMer

Extrait du dossier des principales mesures adoptés par ce CIMer.

 

Présentation des Crédits 2016 pour l’Aide publique au développement en Commission élargie

http://www.dailymotion.com/video/x3amqzs

Remise de la légion d’honneur à Lise Kleinebreil

Annick Girardin a remis ce soir la Légion d’Honneur à Line Kleinebreil, vice-Présidente de l’Université Numérique Francophone Mondiale. Dans son discours, la secrétaire d’État n’a pas manqué de rappeler l’engagement de la Docteur et Ingénieure au service des malades atteint par le virus Ebola.

Décoration de Lise Kleinebreil

©FdeLaMure.MAEDI

Docteur Line KLEINEBREIL,
 
Il n’est pas facile de résumer en quelques phrases le parcours d’une vie comme la vôtre, qui fut – et reste – très riche en expériences et en rencontres. Cette vie fut placée sous le signe de la constance et de l’innovation, qui sont chez vous des notions complémentaires.
Constance dans votre vocation première, celle de transmettre, d’enseigner, héritée de vos quatre grands-parents, instituteurs, et de vos deux parents, professeurs de lycée. C’est dire si vous avez dès le berceau baigné dans les valeurs républicaines et laïques, incarnées notamment par votre grand-père Augustin Maurellet, résistant de la première heure, devenu député socialiste de Charente à la Libération.
Aînée de trois enfants, vous suivez la tradition familiale et, après un bac « Mathélem » et un CAPES de mathématique, vous commencez à enseigner cette discipline au sein du lycée – en construction – d’une ville elle-même en train de sortir de terre, Sarcelles.
 
Nous sommes au milieu des années Soixante, et vous avez, parmi vos élèves, de nombreux jeunes rapatriés d’Algérie, un peu perdus dans leur nouvel environnement. Comme eux, vous avez pris racine dans cette ville, au point d’y vivre toujours aujourd’hui.
Arrive mai 68. On réinvente, notamment, la pédagogie. C’est alors que commence à s’illustrer le deuxième trait de caractère que je mentionnais : votre goût de l’innovation. Vos méthodes d’enseignement novatrices des maths donnant des résultats, vous devenez bientôt conseillère pédagogique et partagez avec le reste du lycée et de l’académie votre expérience.
En parallèle, vous reprenez des études, à la faculté de médecine. Huit années jusqu’au doctorat, tout en travaillant à mi-temps au lycée et en élevant le jeune Florence, que je salue avec toute l’amitié que je lui porte.
Votre thèse porte sur la gestion informatisée du dossier médical, à une époque où l’informatique en est encore à ses balbutiements. Vous concevez ainsi, avec l’aide d’un ingénieur du CNRS, le premier dossier électronique introduit à l’Assistance Publique-hôpitaux de Paris.
 
Ayant quitté l’éducation nationale en 1982 pour ouvrir votre cabinet de généraliste à Pierrefitte, en Seine Saint-Denis, vous poursuivez néanmoins une double vie professionnelle en continuant à faire évoluer le système de gestion des dossiers de patients développé pendant vos études. Vous élaborez aussi des logiciels pour éduquer les patients diabétiques, former le personnel de santé, gérer la continuité des soins.
Quand on voit la place qu’a pris aujourd’hui le numérique dans le domaine de la santé, on peut dire que vous avez été une véritable pionnière.
Votre compétence reconnue vous conduira à occuper des responsabilités dans des programmes européens et internationaux, notamment dans le cadre de l’OMS, toujours sur les maladies chroniques et particulièrement le diabète.
Néanmoins, pour garder le contact avec les patients, vous avez conservé jusqu’à votre retraite un poste de médecin généraliste à temps partiel dans un centre de consultation mutualiste à Paris.
Votre dernier poste à l’APHP, au sein de l’équipe d’informatique médicale de l’hôpital européen Georges Pompidou, ouvrira une nouvelle page de votre action, centrée sur la télémédecine et la formation à distance. C’est dans ce dernier domaine que vous continuez d’être engagée, désormais bénévolement.
Dans le cadre de l’université numérique francophone mondiale (UNFM), dont vous êtes vice-présidente, vous avez développé des formations continues innovantes à destination des professionnels de santé exerçant dans les pays en développement, particulièrement les pays africains. Elles ont la particularité de fonctionner dans le sens nord-sud mais surtout sud-sud, ce qui est remarquable.
Je souhaite ici mentionner en particulier votre initiative remarquable de formation en ligne pour contribuer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Vous avez su mobiliser, en urgence, des professionnels du Sud et du Nord pour partager les connaissances sur ce virus sur lequel nous savons si peu de choses encore. Encore bravo pour cela..
Votre aventure technologique et pédagogique la plus récente porte sur l’utilisation du téléphone portable pour la prévention et la prise en charge des maladies chroniques. Vous êtes dans ce cadre spécialement impliquée au Sénégal, avec le programme mDiabète, et cette action est particulièrement appréciée des associations luttant contre cette pathologie qui continue, hélas, de faire des ravages.
 
Quel sera votre prochain défi ? Je ne doute pas qu’il soit déjà en germe dans un recoin de votre esprit, ou dans celui d’autres personnes qui pensent déjà à vous pour le concrétiser.
Vous avez déjà accompli beaucoup et notre République vous marque aujourd’hui sa reconnaissance.
Madame Line KLEINEBREIL, au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons chevalier de la Légion d’Honneur.

Aux 35èmes rencontres nationales du Crédit Coopératif

A l’invitation de Jean-Louis Bancel, Annick Girardin s’est rendue aujourd’hui aux 35es rencontres nationales du Crédit Coopératif où j’ai rappelé le dynamisme et l’engagement du gouvernement pour montrer la force du modèle français en matière d’Économie Sociale et Solidaire.

 

Mesdames, Messieurs,
 
Je suis ravie de répondre à l’invitation de mon ami Jean-Louis Bancel. C’est un plaisir d’être parmi vous aujourd’hui, pour cette 35ème rencontre nationale du crédit coopératif.
 
Le Crédit Coopératif, c’est une vieille maison. Une vieille maison qui a su rester jeune. Une maison ouverte, curieuse et à l’écoute ; une maison qui illustre si bien cette expression  » citoyens du monde, acteurs des territoires ».
Citoyens du monde, de par cet engagement international qui remonte à plus de trente ans ;
Maison curieuse et innovante, toujours en quête d’innovation financière en faveur de la solidarité ;
Maison impliquée dans les réflexions sur le développement et son financement. Je pense notamment au rapport d’Hugues Sibille. Je pense à votre implication dans Convergences ;
Maison qui porte si bien ce nouveau modèle de l’économie sociale et solidaire sur nos territoires et les territoires plus lointains …
 
Merci pour tout cela.
 
Je reviens de New-York, où la communauté internationale a adopté, vous le savez, un nouvel agenda du développement.
 
Ce nouvel agenda, c’est un tournant … il reconnait le rôle des acteurs économiques engagés dans le développement durable ; il vous fait une place, à vous qui êtes pionniers dans l’invention de cette façon d’entreprendre respectueuse des hommes et des territoires.   
 
C’est une excellente chose. Je suis convaincue que le secteur privé « responsable » est au cœur des réponses aux défis du développement durable. Je parle d’un monde zéro carbone, zéro pauvreté. En cette année de COP21, nous devons montrer concrètement que c’est possible. L’ESS le rend possible. Je crois aux apports concrets de ce modèle.
La France, soyons en fiers, est le deuxième pays coopératif du monde.
 
L’ESS représente aujourd’hui une part visible de l’emploi et de l’activité dans notre pays, et une source de création durable de richesse économique et sociale ;
 
En 2014, malgré une conjoncture difficile, l’emploi dans l’ESS a progressé à un rythme trois plus élevé que le reste de l’emploi privé ;
 
L’ESS, c’est un potentiel d’emplois évident :   près de 600000 emplois à renouveler d’ici 2020.
 
L’ESS, enfin, c’est un secteur caractérisé par sa capacité à faire évoluer les périmètres et à se projeter hors des frontières. Telle est, en tout cas, la vision portée par ce gouvernement :
 
Deux lois ESS l’illustrent :
  1. la loi ESS de juillet 2014 définit une vision renouvelée,  ouverte et inclusive de l’ESS. Elle porte ce modèle français de l’ESS, cher à Martine Pinville, que de nombreuses régions du monde nous envient ;
  2. la loi Développement et Solidarité internationale, que j’ai défendue au Parlement en juillet 2014 également, porte la reconnaissance du rôle de l’ESS dans la politique de développement.  
New-York a été un moment important de cette reconnaissance, puisque le Président de la République a présidé l’événement du groupe pilote sur l’ESS, lancé l’an dernier à son initiative, présidé par Thierry Jeantet, et soutenu par des pays et organisations investis dans ce secteur.
 
Nous pouvons nous féliciter que l’ESS et le rôle des coopératives figurent désormais en bonne place dans les grandes déclarations internationales, celle d’Addis-Abeba ou celle de New-York, et bientôt celle de Paris …
Vous êtes un acteur majeur de cette COP21. Et l’événement que vous organisez le 3 décembre le montrera ….
Au-delà de cette reconnaissance, il y a des actes concrets : et je souhaite profiter de cette rencontre pour rappeler quelques avancées en faveur de l’ESS dans notre politique de développement :
  1.  Depuis que j’ai l’honneur d’être en charge de la politique de développement, je porte cette vision partenariale du développement, pour construire ensemble des modèles économiques favorables au développement durable. Je présenterai bientôt une stratégie dans ce domaine, où l’ESS tiendra une large place. Cette stratégie dressera des pistes pour l’action publique, en matière d’accompagnement, de financement.
  2. L’Agence Française de Développement adapte progressivement ses outils de financement aux besoins de l’entrepreneuriat social au sud. Elle a lancé en juin dernier une initiative en faveur du financement de l’entrepreneuriat social ; et je me réjouis du partenariat qu’elle vient de signer avec le Crédit Coopératif.
  3. La France affiche sa volonté d’avancer sur une voie française de la finance à impact. Nous ne devons pas nous abstenir dans ce domaine car sinon le modèle anglo-saxon s’imposera. Nous devons être fiers que l’expérience française en matière de finance de partage et de finance solidaire soit une source d’inspiration pour d’autres pays. Soyons fiers que, dans le domaine du micro-crédit grâce à des opérateurs comme l’ADIE et France Active, le modèle français puisse s’exporter.
  4. Enfin, je voudrais souligner combien je suis enthousiasmée par cette jeune génération connectée, engagée, et qui fourmille d’idées et de projets à la frontière de l’économique et du sociétal. Je les croise dans les initiatives comme « La France s’engage » ou celle que je porte « La France s’engage au Sud », je les retrouve dans les lieux de co-création ou sur les territoires qu’ils contribuent à animer … à Dakar ou Phnom-Penh, à Nairobi ou Port-au-Prince… L’invention de nouveaux modèles économiques, c’est leur moteur, c’est le sens de l’action … et je suis heureuse que nous les aidions chaque fois que nous le pouvons.
Écoutons cette jeunesse solidaire qui cherche du sens et trouve des solutions … 
 
Sortons, avec elle, de la morosité ambiante, et rappelons que la solidarité est un levier d’une mondialisation à visage humain. La France doit être en première ligne, elle qui s’est construite sur cette devise de fraternité. Chers amis, soyons en première ligne.

Inauguration du lycée français de Medellín

La secrétaire d’État est en déplacement en Colombie et s’est rendue aujourd’hui à Medellín pour inaugurer le lycée Nicanor Restrepo Santamaria, en présence de M. Sergio Coronado, député représentant les français de l’étranger. Après ceux de Bogotá, Cali et Pereira, il s’agit du quatrième lycée Français de Colombie. Le réseau scolaire français en Colombie accueille près de 4000 élèves, ce qu’a rappelé Annick Girardin dans son discours :

Monsieur le Président du conseil d’administration, Monsieur le Directeur,
Mesdames, messieurs les professeurs, personnels pédagogiques,
Chers élèves,
Mesdames, messieurs, Chers amis,
 
Le Premier ministre, M. Manuel VALLS, m’a demandé de me rendre à Medellín, étape colombienne qu’il n’avait pu honorer lors de son déplacement de juin dernier. Je lui en sais gré de pouvoir vous dire aujourd’hui le grand plaisir et l’émotion toute particulière que je ressens à l’occasion de l’inauguration du Lycée français de Medellín situé sur la commune d’El Retiro. La deuxième ville de la Colombie, où les entreprises françaises sont implantées depuis longtemps et où les relations avec les universités et grandes écoles françaises sont si développées, compte désormais son lycée français : il accueille depuis le 14 septembre ses 52 premiers élèves de maternelle, français, colombiens et d’autres nationalités.
En septembre 2016, le premier niveau de l’école élémentaire sera créé et ainsi de suite jusqu’à l’ouverture de la terminale prévue en 2027.  Dans une dizaine d’années donc, grâce à votre vision, à l’appui de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et aux efforts de tous les amis de la France à Medellín, des autorités comme du secteur privé, le lycée français de Medellín comptera 1 500 élèves, de la maternelle à la terminale.
Quatrième établissement de Colombie, il vient renforcer ce réseau d’enseignement français, l’un des premiers d’Amérique latine, avec près de 4 000 enfants scolarisés à Bogotá, Cali et Pereira, selon le modèle d’éducation de mon pays. Le succès de ce modèle – unique au monde par son ampleur (500 établissements dans 136 pays qui accueillent près de 340 000 élèves) et par sa qualité (96% de réussite au baccalauréat, dont 72% avec mention) – repose sur les valeurs transmises que recherchent et auxquelles adhèrent tous les parents :  l’excellence pour tous ; une pédagogie associant enseignants et élèves dans le respect des programmes ; une ouverture aux sciences et aux langues étrangères ; le respect et la découverte de la culture de l’autre.
Ce modèle éducatif, permettez-moi de le souligner, est soutenu par l’attractivité de notre langue, de notre culture, de notre pays qui n’est plus à démontrer aujourd’hui en Colombie. Comment ne pas se réjouir d’y trouver l’un des réseaux d’Alliances françaises les plus dynamiques au monde avec 16 villes d’accueil et près de 30 000 étudiants. Comment ne pas être enthousiaste quand 3500 étudiants colombiens font le choix d’étudier en France ; quand un plan global de renforcement de l’enseignement du français en Colombie articule avec beaucoup d’intelligence secteurs scolaires et universitaires avec le réseau de nos alliances et de nos lycées.
La langue est en effet un des vecteurs de notre identité ; elle est le dire et, souvent, l’être. Mieux vaut former « des têtes bien faites plutôt que des têtes bien pleines » disait Montaigne. Ici, nous concilions les deux, nous « produisons » des têtes bien pleines et bien faites. Nous nous y employons, conscients d’appartenir à cette communauté de valeurs qui fait la richesse de l’espace francophone, dépasse nos frontières et représente une formidable opportunité pour nos jeunes.
Face aux risques d’un monde formaté, la francophonie joue tout son rôle pour asseoir la diversité. Car parler français ne relève pas uniquement d’une problématique linguistique ; c’est une façon de vivre, de penser et de travailler; c’est avancer dans le vivre ensemble ; c’est une question de civilisation, d’existence des personnalités individuelles comme de celles des peuples. Ce n’est pas un hasard si la statue du ‘Libertador’ Simon Bolivar se dresse sur les bords de Seine, à Paris.
Par les valeurs universelles qu’elle porte, le dialogue interculturel qu’elle permet et la solidarité qu’elle construit, la francophonie a son utilité dans la mondialisation. Langue de partage de la francophonie et fer de lance de la pluralité linguistique, le français est doublement utile. Sans la diversité linguistique,  la diversité culturelle est impossible.
Après plus de 20 années de profondes mutations, après ce passage de l’ombre à la lumière, de la violence à l’innovation, Medellín, ville modèle à bien des égards, fait le choix inspiré de se doter d’un Lycée français, à l’image de la capitale Bogotá et des villes de Cali et Pereira. En ma qualité de Secrétaire d’État au développement et à la Francophonie,  je ne peux qu’éprouver une réelle fierté à voir ce beau projet se concrétiser, au service d’une noble ambition : celle de faire cohabiter ici francophonie, hispanité et culture anglophone.
La francophonie recèle en son sein un formidable potentiel économique : avec un horizon possible de 770 millions de locuteurs en 2050, elle sera le quatrième espace géopolitique mondial, à charge pour elle, pour nous, de remporter la bataille de l’éducation. À cette date, nos élèves seront des décideurs. Pour prendre toute leur place dans la construction des sociétés et le développement de leurs pays, ils doivent disposer d’outils favorisant leur insertion sociale et l’exercice de leur citoyenneté. Il s’agit de leur donner les moyens de devenir des acteurs engagés, notamment au regard des enjeux de demain.
La francophonie est utile, et nous devons le souligner. Parler français est aussi un atout dans certaines zones géographiques, sur certains secteurs, pour des jeunes qui cherchent un emploi. L’ambition de cet établissement est de les y préparer. Nous donnons, ici, aux enfants de nos patries respectives la possibilité de poursuivre des études supérieures de haut niveau en Colombie comme en France : j’ai constaté à cette occasion, avec plaisir, le dynamisme de notre coopération scientifique et universitaire et appris que près de 40% des élèves de nos établissements décident de poursuivre leurs études en France. Nous favorisons leur mobilité dans le reste de l’Europe et ailleurs encore, car la maitrise d’autres langues vivantes comme l’anglais, outre le français et l’espagnol, est l’un des objectifs des lycées français de Colombie.
Mesdames, messieurs, je remercie chaleureusement tous ceux qui ont rendu possible la réalisation de ce rêve, en premier lieu la famille MAZO, M. Diego MAZO lui-même, ses frères Juan-Fernando et Carlos, leur mère, et aussi leur père, aujourd’hui disparu, ancien étudiant de droit en France, passionné d’éducation et amoureux de notre pays.
Je remercie particulièrement M. Gabriel CALLE, co-fondateur de ce lycée, dont l’expérience acquise dans la création du lycée canadien et du lycée Vermont de Medellin a été très précieuse.
Je salue tous ceux qui ont travaillé sur ce projet avec notre consul honoraire, M. José DELCROIX,  notre ancienne consule honoraire, Mme Isabelle THIRIEZ de MORA, le directeur de l’école primaire, M. Pierre ASTIER, et bien entendu l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Je sais pouvoir compter sur l’engagement et le dévouement sans limite de M. ASTIER , dont l’expérience au sein du réseau de l’AEFE en Amérique latine vous sera précieuse.
Vous avez souhaité donner le nom d’un grand entrepreneur, d’un homme remarquable pour son engagement social, mais aussi d’un grand ami de la France, M. Nicanor RESTREPO SANTAMARIA, à ce premier bâtiment dédié à l’école maternelle et je vous en félicite.
De même, je salue votre décision de créer un programme d’enseignement du français pour les enfants issus de milieux défavorisés.
Sur ce site magnifique et écologique, de jeunes Colombiens et de jeunes Français déploieront leur intelligence, leur créativité, mais aussi leur sens de la responsabilité sociale grâce à leurs racines culturelles croisées.
Au nom de la France, je vous remercie d’avoir porté ce beau projet, gage de réussite et d’épanouissement pour nos enfants !
Belle et longue vie au nouveau Lycée français de Medellín !

Entretien du mercredi 7 octobre sur SPM1ère

De retour de l’Assemblée générale des Nations Unies à New-York, la secrétaire d’État a donné deux conférences, à Miquelon et à Saint-Pierre , sur la COP21. Interrogée par Ibrahim Ahmed Azi, Annick Girardin revient, suite à son séjour sur l’Archipel, sur les sujets qu’elle a évoqués avec les Saint-Pierrais et Miquelonnais.




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