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Archive mensuelle de mai 2015
… les pays industrialisés doivent être au rendez-vous de la solidarité.
Annick Girardin participait aujourd’hui à une Conférence internationale sur la République Centrafricaine, puis au Conseil des Ministres des affaires étrangères de l’UE sur le développement. La Conférence Internationale sur la République Centrafricaine a permis de faire le point sur les avancées et les perspectives dans la reconstruction de la Centrafrique, notamment à travers l’apport de « Bêkou », un fonds qui met en commun les efforts de solidarité des pays membres pour le développement de la République Centrafricaine. Cette conférence a également permis d’encourager la mobilisation des pays membres pour aider la Centrafrique à clore son processus de transition et à pérenniser pour les centrafricains l’accès aux services sociaux et administratifs.
Annick Girardin a traité notamment du financement du développement, de l’agenda post 2015, des questions de genre et des migrations :
Il y a deux grands rendez-vous ici aujourd’hui à Bruxelles, avec ce matin le sujet de la République centrafricaine, et la mobilisation de la communauté internationale, et cet après-midi le Conseil Affaires étrangères-développement. L’objectif de la réunion de ce matin, après Washington –puisque nous étions à la réunion de Washington il y a quelques semaines- c’était de mobiliser la communauté internationale avec des objectifs d’appuis financiers complémentaires à la RCA, la RCA qui a aujourd’hui réussi à conduire un certain nombre d’évolutions, que ce soit en matière de sécurité ou en matière de restructuration de la gouvernance. Je voudrais aussi pointer le succès du fonds fiduciaire Békou de l’Union européenne. C’est le premier fonds de cette nature. On voit qu’il permet d’aller plus vite, d’être plus efficace, de décaisser et d’instruire plus rapidement –ce sont souvent les difficultés des fonds fiduciaires multilatéraux. Les appels à la mobilisation ont été entendus aujourd’hui, puisque nous sommes à environ 150 millions d’Euros de contributions annoncées ce matin. On va sans doute frôler les 200 millions, sans compter la Banque mondiale et l’Union africaine. C’est donc potentiellement un vrai succès. On le saura d’ici la fin de journée. Il était important qu’on puisse redire qu’il y a plusieurs priorités, notamment la première : les élections. Il manquait 20 millions de dollars pour finaliser la préparation des élections qui doivent se dérouler avant la fin 2015. C’eut été terrible qu’on remette en cause le travail de deux années parce qu’il manquait 20 millions. Comme autres priorités dans l’accompagnement au gouvernement de transition, il y a par ailleurs également le désarmement, la justice, je l’ai rappelé ce matin dans mon discours. Il faut aussi se féliciter de la présence ici aujourd’hui de la Présidente de la République centrafricaine, Mme Samba-Panza, qui tout à l’heure a lancé un appel à la communauté internationale. L’ensemble du gouvernement de RCA est très actif. J’ai pu les rencontrer à différentes réunions à New York, à Washington, qui ont pu être mises en place. Car la RCA reste un orphelin de l’aide, tout simplement parce que l’on a plusieurs crises concomitantes aujourd’hui, et la RCA est moins portée, notamment par les médias, et donc elle mobilise moins. Cet après-midi se tiendra par ailleurs un « Conseil Affaires étrangères-développement », avec à l’agenda la préparation de la conférence d’Addis-Abeba sur le financement du développement qui se tiendra en juillet prochain, les migrations, le genre, et puis le renforcement de l’engagement de l’UE pour les sorties de crise. S’agissant d’Addis-Abeba, ce sera un des trois grands moments internationaux importants cette année qui doivent nous conduire à repenser notre mode de soutien au développement durable. En juillet il y aura Addis-Abeba, puis la définition des objectifs de développement durable en septembre avec la finalisation de l’Agenda post-2015, puis la Conférence climat à Paris en décembre prochain. On voit donc bien qu’Addis-Abeba sera une étape, d’où l’importance que nous y accordons. Il faut moderniser notre vision du développement. Elle doit être plus large, avec davantage d’acteurs et d’instruments qui impliquent à la fois le public et le privé. Ban Ki-Moon sera là ce soir pour l’évoquer. L’aide au développement, c’est bien sûr l’objectif de 0,7% d’aide publique au développement par rapport au PIB, objectif qui sera réaffirmé à Addis-Abeba, mais au delà, c’est aussi une solidarité qui doit s’exprimer pour les pays les moins avancés (PMA). Addis-Abeba sera un rendez-vous important et il faudra un positionnement UE solide et qui doit être arrêté tout à l’heure.
La secrétaire d’État est depuis hier à Saint Malo pour célébrer les 25 ans du Festival du livre et du film « Étonnants Voyageurs ». Ce festival, qui a des déclinaisons dans de nombreux pays du Sud, est un rendez-vous incontournable pour débattre, lire et rencontrer des écrivains du monde entier.
Accueillie par le préfet de l’Ille-et-Vilaine, Annick Girardin a assistée dès son arrivée, à une table ronde où des artistes ayant écrit sur Saint-Pierre et Miquelon, Nadia Gally, Jean-Marie Pen, Alexis Gloaguen et Loïc Josse, échangeaient leur expérience insulaire sur l’Archipel. La secrétaire d’État à la Francophonie a été reçue par le Délégué général du Québec en France, à la Maison du Québec, legs de la Ville de Saint-Malo à la province fondée par Jacques Cartier. Dans son allocution, elle a rappelé son engagement, très tôt, pour le renforcement de la relation franco-québécoise, avec sa participation en 1984 avec 599 autres jeunes, à la traversée de l’Atlantique pour les 450 ans de l’expédition de Jacques Cartier
Le dimanche 24 mai, Annick Girardin a ouvert la matinée francophonie du festival Etonnants Voyageurs et a pris part à une rencontre littéraire avec des auteurs de pays francophones où elle a rappelé que les livres, expressions de la diversité culturelle, sont un aspect concret de la francophonie. Reçue par le Maire de Saint-Malo à l’Hôtel de Ville dans l’enceinte fortifiée, elle a rappelé la place qu’a tenu « la capitale des Mers » et qu’elle continue aujourd’hui de tenir dans le monde francophone, grâce à ce Festival.
En début d’après-midi, la secrétaire d’État chargée du Développement a remis le Prix « Littérature-Monde » du festival Étonnants Voyageurs et de l’Agence Française de Développement à Simone Schwartz-Bar auteur de « L’Ancêtre en Solitude » ainsi qu’a Phillip Meyer pour son ouvrage traduit, « Le Fils ». Pour Annick Girardin, diffuser la francophonie par la littérature, c’est œuvrer pour le développement. C’est aussi cette vision qu’elle a partagé avec l’équipe de l’Alliance Française de Saint-Malo, première antenne de l’organisation qu’elle visitait en France.
Elle s’est enfin rendu au Musée des Terre-Neuvas où le Président d’honneur Lionel Martin lui a fait visité ce musée qui retrace l’histoire de la Grande pèche.
Annick Girardin est depuis le 18 mai au Cambodge afin d’y traiter plusieurs enjeux concernant le développement, le climat et la Francophonie.
La secrétaire d’État a été reçue ce matin par le roi Norodom Sihamoni et le Premier ministre Hun Sen. Elle a signé hier avec M. Hor Namhong, vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, le document cadre de partenariat renouvelé entre la France et le Cambodge et des conventions de financement pour 100 millions d’euros avec M. Aun Porn Monirothle, ministre des finances, ainsi qu’avec l’agence française de développement. A Phnom Penh, Annick Girardin a visité le centre de prévention et de gestion des inondations de la commission du Mékong ainsi qu’une station de mesure hydro-météorologique, également financée par l’AFD.
La secrétaire d’État s’entretient hier et aujourd’hui avec de jeunes volontaires français à l’Institut Français, à France Volontaire, et à l’ONG française « Enfants d’Asie ». Elle a également rencontré hier des étudiants cambodgiens francophones de l’université royale des sciences de la santé.
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