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Archive mensuelle de février 2015

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À la clôture du 50ème anniversaire du rétablissement des relations franco-chinoise

Annick Girardin a clôturé à Paris les célébrations du 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine à l’exposition « Splendeurs des Han, essor de l’Empire céleste » du Musée Guimet. Après une année riche de plus de 800 manifestations dans les deux pays, les célébrations du 50ème anniversaire ont pris fin en Chine le 30 janvier, à l’occasion de la visite du Premier ministre Manuel Valls et du Ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius au Musée national de Pékin. Ces célébrations ont rencontré un large succès en Chine comme en France.

Devant les étudiants chinois présents, la secrétaire d’État rappelé dans le discours suivant que cette programmation multidisciplinaire répondait à notre ambition commune de renforcer durablement les échanges dans tous les secteurs, économique, culturel, universitaire, scientifique.

 

Monsieur le Chargé d’affaires de l’ambassade de la République populaire de Chine en France,
Madame la Présidente du Musée Guimet,
Madame la Directrice générale déléguée de l’Institut français,
Mesdames et Messieurs,
 
Je suis heureuse de représenter le Gouvernement français à cette cérémonie de clôture, en France, des commémorations du 50ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et la France.
 
Vous le savez, la France est le premier grand pays occidental à avoir reconnu la République populaire de Chine et depuis 50 ans nos échanges sur les dossiers internationaux et les défis globaux se sont approfondis. Ils connaissent une dynamique excellente, comme l’illustre l’intensité de cette année de commémoration.
 
L’année écoulée a en effet été exceptionnelle : près de 800 manifestations dans nos deux pays, avec des moments forts qui ont marqué cette actualité particulière, telle que cette magnifique exposition « Splendeurs des Han », présentée par le Musée Guimet, que vous avez pu découvrir ou redécouvrir ce soir. Les arts et la culture, si importants pour nos deux pays, ont été un fil conducteur de ces commémorations.Discours de clôture
 
L’éducation et l’enseignement supérieur, la science et l’innovation, l’économie, le tourisme ont aussi été mis à l’honneur tout au long de cette année. La France et la Chine entretiennent un partenariat stratégique global. La diversité de la programmation au cours de cette année en a illustré toutes ses facettes. Nous pouvons nous réjouir et nous féliciter de ce bilan.
 
Cette année de commémoration est aussi l’occasion de penser ensemble l’avenir entre nos deux pays, entre nos deux peuples. En effet, « France-Chine 50 », ainsi que l’on désigne cette année, a été un formidable accélérateur de nos échanges. Sa dynamique a dépassé largement le calendrier des événements programmés. La visite d’Etat en France du Président Xi Jinping a été un temps fort de cette année exceptionnelle.
Nos deux chefs d’Etat ont décidé, à cette occasion, de la création d’un dialogue franco-chinois de haut niveau sur les échanges humains. Ils ont marqué leur volonté d’aller plus loin. La première session de ce dialogue s’est tenue en septembre dernier à Paris, sous la présidence de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, et de Liu Yandong, vice-Première ministre chinoise.
 
La seconde session, qui se tiendra cette année en Chine, abordera de nouveaux thèmes : la jeunesse, le droit des femmes et les questions consulaires liées aux échanges humains. L’année 2015 sera également l’occasion d’approfondir notre coopération avec la Chine dans tous les secteurs, notamment pour la sécurité et le développement du continent africain et dans la perspective de la conférence Paris Climat 2015 que la France accueillera à la fin de l’année.
 
Je tiens à saluer la présence ce soir d’étudiants chinois et français. Vous êtes directement concernés par ces enjeux. Les perspectives sont, en effet, à la mesure de notre ambition. 35.000 étudiants chinois ont choisi de faire leurs études en France. Nous souhaitons porter ce chiffre à 50.000 dans les années à venir.
De la même manière, nous souhaitons encourager l’accès des étudiants français aux filières universitaires en Chine. Pour cela, nous devons faciliter la circulation des jeunes sur nos territoires respectifs. La jeunesse est une priorité de notre action politique. Les échanges et l’ouverture à l’autre sont les garants du mieux vivre ensemble de demain.
 
En tant que secrétaire d’État chargée du développement et de la francophonie, je ne peux qu’encourager les étudiants chinois à apprendre le français. La francophonie est une fenêtre ouverte sur le monde, un vecteur de rapprochement autour de la langue française qui encourage les rencontres.
 
Avec les partenaires français et chinoisLes meilleurs projets n’étant rien sans l’engagement des personnes qui les rendent possibles, j’adresse, au nom du Gouvernement français, toute ma reconnaissance aux représentants de l’Ambassade de la République populaire de Chine en France ainsi qu’à l’équipe du Musée Guimet, dont la présidente, Sophie Makariou, nous reçoit ici ce soir. Je n’oublie pas non plus le commissaire général de « France-Chine 50 », Marc Piton ainsi que la commissaire générale associée, Catherine Ruggeri, appuyé par l’Institut français. Les opérateurs français et chinois chargés de la mise en œuvre des événements ont aussi fait un travail remarquable.
Mes plus vifs remerciements vont également aux entreprises mécènes françaises et chinoises qui ont apporté un soutien déterminant à « France-Chine 50 ». Je voudrais rendre un hommage appuyé à Alain Mérieux, grand connaisseur de la Chine, dont l’impulsion a été décisive.
 
Ce soir, à l’heure de clôturer le temps des commémorations, nous pouvons être fiers du chemin parcouru ensemble. Il nous appartient maintenant de saisir toutes les opportunités ouvertes pour aller de l’avant. Le Premier Ministre, Manuel Valls, a participé à la clôture en Chine, au musée national de Pékin, la semaine dernière lors de son voyage officiel. Il a notamment exprimé qu’en 2015, « forts de cette confiance mutuelle et renforcée, nos deux pays poursuivront leur dialogue fécond sur les échanges humains en l’élargissant à de nouveaux thèmes, comme celui, si crucial aujourd’hui, de la jeunesse ».
 
Il me reste à vous souhaiter, dans ce magnifique cadre que constitue le musée Guimet, plus grand musée d’arts asiatiques d’Occident, et avec quelques jours d’avance, une belle année de la Chèvre, dont on me dit qu’elle est favorable aux artistes.

Au lancement du fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale

Avec les partenaires du fonds Livelihoods

Annick Girardin a participé ce soir au lancement du Fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale. Cofinancé par deux grandes entreprises du secteur agroalimentaire, et destiné à accueillir d’autres contributeurs, ce fonds innovant prévoit l’investissement de 120 millions d’euros dans les 10 prochaines années dans des projets en Afrique, Asie et Amérique latine, avec l’objectif d’aider 200 000 exploitations familiales et 2 millions de personnes pour pérenniser leurs cultures.

 

Discours pour le fonds Livelihoods

 

Discours pour le fonds Livelihoods 2Dans le discours suivant, la secrétaire d’État en charge du Développement et de la Francophonie, a rappelé que l’agriculture familiale est un pilier du développement et de la lutte contre la pauvreté, car il répond à la nécessité de produire plus avec moins de ressources naturelles et d’adopter de bonnes pratiques pour protéger l’environnement. Pour Annick Girardin, il faut encourager et soutienir les initiatives d’entreprises qui contribuent au développement durable au travers de modèles innovants.

Monsieur Franck Riboud, Président du Conseil d’administration de Danone,
Mme Victoria B Mars, présidente du Conseil d’administration de Mars,
Mesdames, Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
 
Je me réjouis d’être avec vous ce soir pour le lancement du Fonds Livelihoods pour l’agriculture familiale, un fonds cofinancé par les groupes Danone et Mars, deux groupes majeurs de l’agroalimentaire qui innovent ensemble pour produire autrement, pour produire mieux et plus durablement.
 
C’est un très beau succès pour le développement durable. Et c’est de bon augure, pour le fonds et pour le développement durable, que de rassembler ici, ce soir, autant de monde, d’horizons si différents … pour cela, déjà, je vous félicite.
 
Le lancement de ce Fonds pour l’agriculture familiale me réjouit d’autant plus qu’il est une traduction concrète de l’une des propositions du rapport sur le développement qu’Emmanuel Faber, Directeur général de Danone, évidemment présent aujourd’hui et que je salue, m’a remis avec Jay Naidoo en juin dernier.
 
Vous nous faites des propositions et, en plus, vous les mettez en œuvre … ce n’est pas commun, et je vous en félicite doublement. Je vous confirmerai qu’en parallèle, des outils et des projets inspirés par ce rapport se concrétisent, et que nous construisons cette approche partenariale du développement.Discours au lancement du fonds Livelihoods pour l'agriculture familiale
 
Mais avant cela, laissez-moi rappeler l’importance de l’agriculture familiale dans notre politique de développement, par quelques mots très brefs car M. le Ministre, cher Stéphane, je vous laisserai évoquer plus en détail ce sujet qui vous tient à cœur.
 
Face à une population mondiale en croissance rapide et qui exerce une forte pression sur les écosystèmes, la nécessité de produire plus avec moins de ressources naturelles est un défi majeur. C’est un défi pour ces centaines de millions de petits agriculteurs qui vivent aujourd’hui de l’agriculture familiale et répondent, avec leurs productions, à plus des deux-tiers des besoins alimentaires mondiaux.
Pour eux, qui sont souvent très pauvres et pour la préservation de la planète, c’est un défi majeur que d’améliorer la productivité agricole tout en adoptant de bonnes pratiques pour protéger l’environnement. Nous portons ce message partout dans le monde, mais nous le rappellerons encore plus souvent en cette année où la France accueille Paris Climat 2015.
 
L’agriculture familiale doit aussi relever le défi de la jeunesse des pays en développement. Pour la seule Afrique subsaharienne, 330 millions de jeunes entreront sur le marché de l’emploi dans les 15 prochaines années. Ce chiffre, considérable, est à mettre en perspective avec le contexte actuel dans les zones rurales, peu incitatif pour les jeunes : les conditions de travail et de vie sont peu favorables, l’accès à l’emploi, aux ressources productives et aux services de base y est plus difficile qu’ailleurs. La jeunesse rurale ne pourra rester, vivre et se développer dans ses territoires que si une plus grande attention est portée à l’amélioration des conditions de vie et à l’attractivité des territoires ruraux et la promotion active de l’insertion des jeunes, essentiellement dans les filières agricoles. L’agriculture familiale a une place centrale dans la réponse à ce défi.
 
Mais votre démarche est intéressante, au-delà de son objet lui-même, par  la méthode que vous avez choisie. Vous menez en effet ce combat en privilégiant une voie innovante qui vous permet d’intégrer cette agriculture familiale dans vos chaines de valeur et, ce faisant, de concilier pérennité économique et impact social et environnemental. Cette voie traduit dans les faits une nouvelle vision d’un développement durable, porté par tous les acteurs, y compris les entreprises, ou plus exactement certaines entreprises responsables et respectueuses des populations et des territoires.
 
Les entreprises présentes dans les pays en développement ou émergents se préoccupent de plus en plus de leur impact sociétal. En sus de leurs responsabilités sociales, de gouvernance, et environnementales, elles font, progressivement, évoluer leurs modèles économiques pour intégrer le développement durable dans leur cœur d’activité ; elles s’associent avec des ONG, des fondations, des collectivités locales, des organisations de producteurs, le monde de la recherche… qui leur apportent leur savoir-faire et leurs propres connaissances du terrain, pour améliorer la qualité de leur approvisionnement, pour produire proprement, sobrement et durablement, pour adapter leur offre aux besoins des populations ou des territoires, pour protéger les écosystèmes et autonomiser les populations.
 
Ces nouvelles formes de partenariats innovantes et créatives, dont ce fonds est un bel exemple, font converger les préoccupations économiques, sociales et environnementales, au service du développement durable de la planète. Nous devons les multiplier, pour changer d’échelle, pour partager largement ces expériences !
 
Ce modèle est une innovation sociale bien sûr, fondée sur des innovations technologiques, mais aussi sur des innovations financières, au cœur du dispositif, pour partager le risque, pour préfinancer, projet par projet, pour générer des revenus basés sur les résultats. Il faudra en partager les enseignements pour que d’autres vous suivent.
 
Nous travaillons dans ce sens. Comme vous le savez l’AFD s’apprête à lancer une Initiative d’appui au « social business », pour une première phase « pilote ». J’espère qu’elle pourra prochainement s’associer très concrètement à votre initiative. Les ambassades ont également, désormais, des ressources pour financer de petits projets pilote et innovants portés par des coalitions d’acteurs, qui auront ensuite vocation à changer d’échelle. Cela laisse augurer d’autres programmes et projets d’économie inclusive à déployer entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques et sociaux dans les domaines de l’énergie, de l’eau, de l’éducation, de la santé ou des services financiers.
 
Je souhaite, pour terminer, saluer les représentants des entreprises ici présentes, partenaires audacieux du premier fonds Livelihoods : Danone, mais aussi Schneider Electric, Crédit Agricole, Michelin, Hermès, SAP, CDC Climat, La Poste, Firmenich, Voyageurs du Monde pour dire combien cette mobilisation entrepreneuriale pour les enjeux de la planète, est un très grand atout pour la France. C’est pour nous un volet important de notre diplomatie économique, c’est un modèle dont nous pouvons être fiers et que nous soutenons dans notre diplomatie internationale.
 
Je vous souhaite le plein succès et j’appelle à d’autres initiatives car nous allons nous engager pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable post-2015, et à cet effet, la mobilisation la plus large est nécessaire.
 

 

Première réunion de la CNCD pour 2015

CNCD du 15 février 2015

Présidée par la secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée (CNCD) va permettre en 2015 de coordonner les actions de coopération décentralisée dans les grands chantiers de notre politique de développement : place de la jeunesse, agenda du développement durable, financement du développement et solutions face au dérèglement climatique. Véritable espace de dialogue et de concertation, la CNCD rassemble des représentants des associations nationales de collectivités locales et tous les ministères concernés par la coopération décentralisée.

Dans son discours, Annick Girardin a souligné le rôle central de la coopération décentralisée dans notre action de solidarité à l’international :

Annick Girardin préside la CNCD du 15 février 2015

 

Monsieur le Vice-Président de la CNCD, cher Jean-Paul Bachy,
Monsieur le Délégué pour l’action extérieure des collectivités territoriales, cher Bertrand Fort,
Mesdames et messieurs les élus, Mesdames et Messieurs,
 
C’est un plaisir renouvelé, pour moi, de me retrouver, à nouveau parmi vous, pour présider cette réunion.
 
Je vous remercie, bien entendu, d’avoir répondu présents à l’invitation ! Ces propos seront vraiment des propos liminaires car je souhaite privilégier le temps de l’échange. [...]
 
Vous le savez, je vous l’ai déjà dit, j’accorde une importance toute particulière à la coopération décentralisée parce que c’est sur le terrain, au plus près des territoires, que notre action est la plus efficace.
  • Cela tient tout d’abord à mon expérience d’élue ultra-marine, de Saint-Pierre-et-Miquelon, la coopération décentralisée doit en premier lieu se penser en termes d’intégration régionale.
  • Cela tient également à un constat, celui que j’ai fait lors de mon Tour de France de la Semaine de la Solidarité Internationale – j’en profite pour remercier le Président du Conseil général, M. Alain Viola, pour son accueil, lors de mon étape à Carcassonne, à l’occasion de cette même Semaine de la Solidarité Internationale.
Les collectivités territoriales sont inventives, créatives, porteuses de projets innovants, j’en prendrai, pour exemple, le jumelage de la commune de Bram à celle d’Essaouira qui a permis des échanges entre collégiens et lycéens, échanges nécessaires pour éradiquer les préjugés que l’on peut nourrir vis-à-vis de l’étranger.
 
Échanges d’autant plus nécessaires aujourd’hui dans le contexte que nous connaissons après les attentats à Charlie Hebdo. La solidarité internationale, tournée notamment vers la jeunesse, doit être une priorité.
Dans le contexte budgétaire contraint qui est le nôtre les collectivités territoriales pourraient considérer que leur action extérieure n’est pas la priorité ! Or plus que jamais nous devons travailler à ce que sur le terreau de la pauvreté ne germent pas les ferments de la haine !
 
 
Lors de la dernière séance nous avons ouvert un certain nombre de chantiers. Vous allez pouvoir m’en exposer les avancées.
 
J’en profite pour saluer la prise de fonction de M. Bertrand Fort, en tant que délégué pour l’action extérieure des Collectivités territoriales, qui saura, je n’en doute pas, vous accompagner dans l’élaboration de vos projets internationaux, qu’ils relèvent du développement et de la solidarité, ou de l’attractivité des territoires.
 
La première priorité que j’identifie en ce début d’année 2015 porte sur la méthode de travail collectif. Pour assurer une pleine réussite à notre action et faire face aux enjeux en termes de développement il nous faut rénover notre façon de travailler et ce de plusieurs manières.
Tout d’abord, en privilégiant les coalitions d’acteurs. ONG, entreprises et collectivités territoriales sont des partenaires à part entière. Mais il faut également encourager le renforcement de la coordination et des coopérations entre collectivités d’une même région afin d’éviter de financer des projets identiques mais concurrents sans pour autant casser les dynamiques créatives ! Nous aurons l’occasion d’en parler lors de notre échange sur le financement du développement.
 
L’Atlas de la coopération décentralisée est un outil précieux pour permettre cette utile collaboration entre tous les acteurs ! Je remercie la Délégation à l’action extérieure aux collectivités territoriales (DAECT) pour sa mise en œuvre.
 
Ensuite, en utilisant au mieux les outils mis à votre disposition par la loi du 7 juillet 2014, je pense en particulier à la mise en œuvre du 1 % déchets.
 
Enfin, nous discuterons des incidences de la fusion des régions françaises sur l’action extérieure sur une présentation de M. Pougnaud.
 
Un grand défi mais surtout des opportunités importantes pour la coopération décentralisée se dessinent, anticipons les!
 
La seconde priorité que j’identifie pour cette année 2015 est reliée aux thématiques du développement.
 
Vous le savez, l’agenda de l’année 2015 est ambitieux et ce n’est pas un hasard si l’Union européenne a choisi pour la première fois de consacrer l’année européenne à son action extérieure en choisissant pour thématique le développement :
  • Juillet, Addis-Abeba, Conférence sur le financement du développement ;
  • Septembre, Adoption à New-York du nouvel agenda du développement durable ;
  • Décembre, Conférence Paris Climat 2015.
Trois rendez-vous majeurs dont les collectivités territoriales ne seront pas absentes !
 
Je sais que vous êtes entièrement mobilisés sur ces enjeux et un débat spécifique est prévu aujourd’hui sur ces différentes échéances de l’année.
 
Nous aurons un temps pour aborder les enjeux financiers et en particulier les avancées du chantier «1% déchets» dont le groupe de travail est présidé par Roland Ries.
 
Ce sera aussi l’occasion de parler de la jeunesse et de la stratégie que nous élaborons en la matière. J’attends avec intérêt le compte-rendu de vos travaux sur deux chantiers en particulier que nous avons lancés lors de la dernière CNCD : « Jeunesse et mobilité », M. Jean-Claude Mairal, «Inclusion sociale », M. André Viola.
 
Et bien sûr, un temps sera réservé à la construction de la réussite de la Conférence Paris Climat 2015.
 
Deux mots peut-être sur cet enjeu diplomatique essentiel, sur lequel vous avez un rôle à jouer!
 
 
Tous les acteurs doivent, en effet, être impliqués, y compris les collectivités bien sûr, du Nord comme du Sud, et je compte sur vous pour porter ce message.
 
L’Etat souhaite vous accompagner dans vos actions en la matière, c’est pourquoi la DAECT, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la Forêt et avec le ministère de l’environnement, a lancé en décembre dernier un Appel à Projet « spécial Climat » qui sera clos le 15 février prochain, et qui permettra d’accompagner les meilleurs projets des collectivités portant sur l’atténuation des effets du changement climatique comme sur l’adaptation à celui-ci.
 
Pour construire le succès de Paris, il est crucial de valoriser toutes les actions engagées en la matière. C’est l’esprit de l’agenda positif et du plan d’action de Lima à Paris, et c’est pourquoi a été publié un « Panorama de l’action des collectivités territoriales dans la lutte contre le changement climatique » pour les projets déjà existants.
Les projets soutenus dans le cadre de l’appel à projet « spécial climat » viendront s’ajouter à la liste qui sera mise en exergue à l’occasion de la COP 21.
Mais nous aurons deux autres temps de débat ce matin, sur les enjeux économiques tout d’abord, centraux pour les territoires. Je pense aux travaux sur la   « Francophonie économique », de M. Jean-Paul Bachy, et au démarrage du Comité économique de la CNCD qui sera l’occasion d’identifier les bonnes pratiques en termes de coopération économique.
 
C’est donc à l’établissement, ensemble, d’une feuille de route ambitieuse que je vous convie, ambitieuse eu égard aux défis qui sont les nôtres en matière de développement. [...]
 

 

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