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Archive mensuelle de février 2015

Visite d’État aux Philippines

            Chargée des négociations avec les États fragiles et insulaires en vue de la conférence Paris-Climat 2015, la secrétaire d’État a accompagné le Président de la République dans sa visite d’État aux Philippines.  Le pays est l’un des plus touchés par l’élévation des températures et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.

Mobilisation de l’opinion publique mondiale pour un accord sur le climat

            Outre le renforcement des relations bilatérales avec ce pays d’Asie, l’objectif de cette visite était donc de lancer, sur le terrain, la mobilisation pour un accord sur le climat. Outre Nicolas Hulot, des personnalités internationales engagées pour le climat comme Mélanie Laurent et Marion Cotillard, ont été invitées pour lancer l’appel de Manille et mobiliser l’opinion publique mondiale. Celle-ci jouera un rôle essentiel pour parvenir, fin 2015 à Paris, à un accord ambitieux, équitable et universel sur le climat.

            La délégation s’est notamment rendue sur l’île de Guiuan, qui avait été dévastée par un typhon en novembre 2013. Les destructions ayant été considérables, l’île est toujours en reconstruction. Pour soutenir cet effort, la secrétaire d’État a signé, en présence du Président de la République un accord de partenariat sur la réhabilitation post-typhon avec l’organisation française ACTED, l’une des principales ONG de reconstruction sur l’île.

Entretien à SPM 1ère : « Même au gouvernement, je n’oublie jamais cet archipel »

A peine arrivée sur l’archipel, Annick Girardin a répondu hier aux questions de SPM1ère.

À Bamako pour la dernière conférence de suivi du processus « Ensemble pour le renouveau du Mali »

Annick Girardin est au Mali du 16 au 18 février pour la cinquième et dernière réunion de suivi de la conférence de Bruxelles pour la reconstruction, « Ensemble pour le renouveau du Mali ». À Bamako, la secrétaire d’État a été reçue par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Elle a rencontré également des représentants de la société civile, des jeunes bénéficiaires du projet d’appui à l’insertion professionnelle ainsi que d’anciens boursiers du gouvernement français.

A l’occasion de la conférence, qu’elle a présidé conjointement avec le Premier ministre malien Modibo Keïta et le commissaire européen Christos Stylianides, Annick Girardin a signé les conventions permettant le financement par l’agence française de développement du programme d’appui au développement social et sanitaire dans la région de Mopti et du projet d’appui au développement des territoires ruraux des régions de Ségou et de Tombouctou, pour un montant total de 40 millions d’euros.

Dans le discours d’ouverture de la réunion, la secrétaire d’État a rappelé les progrès accomplis depuis la conférence de lancement du 15 mai 2013, qui avait permis de réunir près de 3,3 milliards d’euros pour soutenir le développement du pays.

 
            Monsieur le Premier ministre,
            Mesdames et Messieurs les Ministres,
            Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU,
            Monsieur le Commissaire européen,
            Mesdames, Messieurs,
 
Je tiens en premier lieu à vous remercier, Monsieur le Premier ministre, et à travers vous, tout le Mali, qui nous accueillez aujourd’hui chaleureusement pour cette nouvelle conférence de suivi du processus lancé à Bruxelles il y a maintenant presque deux ans.
Je salue également les représentants des partenaires du développement du Mali, les États et les institutions internationales qui s’investissent à vos côtés tout particulièrement depuis deux ans, de même que les représentants des collectivités territoriales, de la société civile et du secteur privé ici présents, qui jouent un rôle essentiel pour le relèvement du Mali. Votre participation nombreuse aujourd’hui montre que nous restons tous mobilisés pour accompagner le Mali et je m’en félicite.
Que de chemin parcouru depuis deux ans ! Et en même temps, que de défis encore à relever pour consolider la marche de votre pays sur le chemin de la paix, de la stabilisation et du redressement !
 
Politique
 
D’abord, depuis les élections de 2013, la démocratie se renforce au Mali, et nous nous en réjouissons, même si nous savons qu’il s’agit là d’un long chemin.
Depuis le début de l’année, un nouveau gouvernement est au travail sous votre autorité, Monsieur le Premier ministre, pour poursuivre les réformes engagées depuis 2013. Nous ne pouvons que nous réjouir des trois priorités que vous avez choisies – la sécurité des personnes et des biens, le développement économique et social, la justice – et des moyens mis en avant pour atteindre ces objectifs : plus de décentralisation, plus d’écoute de la population notamment en matière de développement local, de meilleures capacités de mise en œuvre. Il s’agit là de questions essentielles sur lesquelles la conférence d’aujourd’hui doit se pencher précisément : comment organiser notre travail pour permettre une plus grande implication de la population et un renforcement de la dimension locale des projets ? Cette question sera au cœur de nos travaux.
Cette dimension locale du développement, dans un cadre coordonné par le gouvernement, est essentielle à la pérennité des projets et à la consolidation durable du vivre-ensemble, et donc de la paix. C’est particulièrement important dans la perspective de l’accord de paix dont le Mali a besoin et que la communauté internationale espère ardemment.
 
Alors que les discussions viennent de reprendre à Alger, il est crucial qu’une confiance mutuelle s’instaure entre les parties. Pour cela, il importe que tous les actes de violences et les provocations cessent sur le terrain, quels qu’en soient les acteurs et les initiateurs. La France appelle l’ensemble des parties à prendre leurs responsabilités. Notre réunion d’aujourd’hui, qui porte sur nos coopérations pour un développement équilibré du pays, est en soi un encouragement aux parties, pour qu’elles choisissent résolument la voie de la paix et du développement en concluant ces négociations.
 
Ce choix de la paix, sans laquelle aucun développement n’est possible, c’est d’abord aux Maliens de le faire.
 
La communauté internationale ne pourra venir qu’en accompagnement du futur accord. Elle y est prête. L’enjeu sera de consolider le futur accord de manière à ce que la population perçoive concrètement les dividendes de la paix.     
 
Mise en œuvre des engagements pris à Bruxelles
 
L’objet de cette nouvelle conférence de suivi, qui devrait être la dernière dans son format actuel, est d’abord de dresser un nouveau bilan :
  •  d’une part de la mise en œuvre des actions prévues dans le Plan pour la Relance Durable du Mali, engagé en 2013 ; et
  • d’autre part de faire un nouveau point de la mise en œuvre des engagements des quelque 55 bailleurs bilatéraux et multilatéraux qui appuient, depuis deux ans, le processus de stabilisation et de redressement du pays, pour un montant global de plus de 3 milliards d’euros.
La France, pour sa part, avait promis à Bruxelles un appui sur deux ans de 280 millions d’euros. Elle a tenu et même dépassé son engagement. Fin 2014, c’est un total de 310 millions d’euros que la France aura engagé en faveur du Mali, à travers de l’aide-projets dans tous les secteurs de la vie économique et sociale, notamment via l’Agence française de développement, mais aussi à travers des appuis sous forme d’aide budgétaire, notamment à la faveur du déblocage de la situation avec le FMI à la fin de l’année dernière.
 
Aujourd’hui même, je lancerai deux projets importants concernant, d’une part, un prêt de 27 millions d’euros en faveur du développement des territoires ruraux des régions de Ségou et de Tombouctou  et, d’autre part, un projet de 13 millions d’euros dans le cadre du Programme d’appui au développement social et sanitaire dans la région de Mopti.
Comme je l’ai dit à Paris en septembre dernier, cet exercice n’est pas un exercice économique et financier comme n’importe quel autre. Il  avait l’ambition d’initier une nouvelle méthode entre les bailleurs et les autorités maliennes. Une méthode fondée sur un contrat, selon lequel financements et réformes doivent aller de pair. Une méthode impliquant un suivi régulier et un dialogue franc et sincère.
C’est pourquoi je mentionnerai ici rapidement les secteurs où il importe de saluer les efforts engagés par les autorités maliennes, mais aussi les attentes de la communauté internationale. Il s’agit :
  • de la poursuite de la réforme des finances publiques et de la justice
  • de l’avancement du processus de décentralisation,
  • de la priorité aux secteurs sociaux de base, notamment à destination des plus vulnérables sur toute l’étendue du territoire
  • ou encore de l’amélioration du climat des affaires – car le secteur privé, en créant des emplois décents, est la clé d’un développement économique et social durable.
Les partenaires internationaux, pour leur part, au-delà du respect de leurs engagements  financiers, attachent la plus grande importance à ce que leur aide soit délivrée en toute transparence, selon une approche contractuelle. Parmi ces partenaires, je souhaite mentionner les Nations unies, qui fixent le cadre de nos actions à tous. Je salue plus particulièrement l’engagement de la MINUSMA et le courage de celles et ceux qui se dévouent à la mission qui lui a été confiée.
Je souhaite saluer également l’engagement de la Commission européenne, avec laquelle nous co-organisons, depuis deux ans, le suivi du processus initié à Bruxelles. L’Union européenne demeure un acteur de premier plan dans le règlement de la crise malienne, que ce soit sur le plan de l’aide humanitaire et du développement ou en matière de réforme du secteur de la sécurité. La France est fière d’être, en plus de son action à titre bilatéral, le deuxième contributeur des actions de l’UE.
 
Organiser un suivi opérationnel après cette dernière conférence
 
Je l’ai dit, notre réunion est aujourd’hui la dernière dans son format actuel. Beaucoup a été fait, beaucoup reste encore à faire. Nous devons donc réfléchir ensemble à la formule de suivi la plus adéquate, en capitalisant sur l’existant et sur ce qui a bien fonctionné,  pour permettre la meilleure affectation de l’aide dans les mois et les années qui viennent.
Pour cela, il nous semblerait utile de systématiser le recensement, secteur par secteur, de l’avancement des réformes du côté malien et des soutiens des partenaires techniques et financiers, en identifiant dans chaque secteur :
  • les cadres les plus à même de garantir l’efficacité de l’aide,
  • les projets prioritaires à mener, et
  • les exercices à organiser dans les prochains mois pour identifier précisément qui doit faire quoi et avec quels moyens. A cet égard, la stratégie commune d’assistance au pays en cours de finalisation, dite SCAP II, nous semble offrir des mécanismes de suivi intéressants, dès lors qu’ils s’appuieront sur un dialogue permanent entre autorités nationales et partenaires techniques et financiers.
Pour résumer, l’enjeu principal de cette conférence est de transformer l’essai de l’exercice lancé il y a deux ans à Bruxelles pour accompagner le Mali sur le chemin de la stabilisation et du redressement. Le processus de Bruxelles a donné de bons résultats et il importe aujourd’hui de se concentrer sur la question de l’efficacité. La question doit moins être : « combien » mais plutôt : « comment ». Non plus faire des annonces nouvelles, mais nous organiser pour que  les appuis annoncés soient utilisés selon les meilleures pratiques, en lien direct avec les priorités des autorités maliennes et permettent, ainsi, de pérenniser le renouveau du Mali.
 
Je souhaite un plein succès à vos travaux et me réjouis de vous retrouver cet après-midi.

2015, dessinons le développement de main ! Journée du 13 février 2015

Annick Girardin ouvre aujourd’hui le Conseil National pour le Développement et la Solidarité Internationale (CNDSI), qui accueille exceptionnellement le lancement en France de l’Année Européenne pour le Développement (AED2015). La France et l’Union Européenne, plus gros donateur en terme de solidarité internationale, seront au cœur des décisions qui seront prises cette année.

« 2015 est notre année » a annoncé la secrétaire d’État. Dans le discours suivant, Annick Girardin a rappelé que ce sera l’année des décisions, l’année de la définition des objectifs de développement durable, l’année des nouveaux modèles de financement de la solidarité internationale, l’année d’un accord historique pour le climat !

Monsieur le Ministre, Cher Harlem,
Monsieur l’envoyé spécial du Président de la République, cher Nicolas
Monsieur le directeur du Comité de l’Aide au Développement, Cher Monsieur Solheim (so-laïm)
Madame Nadia Bellaoui, présidente du Mouvement associatif,
Mesdames Messieurs, Chers Amis,
 

Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue dans cette maison du développement qui est aussi la vôtre. Je voudrais vous remercier, tous d’être là, en provenance de France, d’Afrique, de Bruxelles, pour cette réunion du CNDSI élargie.

Nous sommes encore au tout début de l’année 2015. Ce début d’année est marqué par un regain de violence, qui a touché la France, cruellement, au début du mois de Janvier.

 

Cette violence, elle est présente partout, aux frontières de l’Europe, en Ukraine, au Moyen Orient, avec la barbarie permanente de Daesh, et aussi en Afrique, engagée dans un long combat contre l’extrémisme et l’obscurantisme, et je pense en particulier aux victimes de Boko-Haram au Nigeria et dans les pays voisins.

***

Ce regain de violence ne fait que renforcer ma détermination à agir dans le domaine qui nous réunit aujourd’hui, celui du développement, celui de la solidarité entre les hommes, celui de la solidarité entre les peuples. C’est aussi le message que nous ont envoyé les millions de Français rassemblés le 11 janvier dernier.

En rappelant leur attachement aux valeurs de la République et du vivre ensemble, ils ont aussi souligné avec force que la réponse que nous devions apporter, ensemble, à ceux qui tentent d’opposer les uns aux autres, ne pouvait pas être le repli sur soi. Que la réponse sécuritaire, si elle est nécessaire, ne sera jamais une fin en soi.

Ce message, il est déjà porté pour la communauté du Développement réunie ici aujourd’hui, et qui chaque jour agit pour construire un monde plus juste, plus ouvert, et plus solidaire.

Car la grande réponse de la famille du développement à ceux qui tentent d’opposer les cultures, les pays et les peuples, c’est justement la solidarité. Agir pour le développement c’est agir pour préserver la paix, c’est combattre la misère et l’exclusion, qui sont bien souvent le terrain et le terreau de la haine et de la terreur.

2015 est notre année. C’est l’année des décisions. Nous avons ensembles trois grands rendez-vous à préparer pour dessiner l’avenir de planète et de ses habitants.

***

Le premier, c’est le rendez-vous sur le financement du développement, à Addis-Abeba en juillet. Ce sera l’occasion de faire le point sur nos objectifs financiers, et notamment l’objectif de 0,7% que nous nous sommes fixés. Ce sera aussi l’occasion de rebattre les cartes de la solidarité internationale. De poser les bases d’un nouveau système de financement du développement, plus ambitieux, plus collectif plus efficace, plus juste et plus transparent.

L’aide publique au développement est le poumon de notre solidarité. Mais les Etats n’ont pas le monopole de la solidarité. La plupart des acteurs qui sont ici le savent bien, qu’il s’agisse des entreprises, des collectivités territoriales, ou des associations. Elles agissent déjà aux côtés des plus pauvres.

Face à des défis comme la couverture sanitaire universelle, l’accès durable à l’énergie pour tous, la mobilisation de tous les acteurs est indispensables. Les entreprises, les collectivités territoriales ont des responsabilités particulières. Sans elles, sans leur implication, on ne pourra pas construire de société vraiment durable. C’est le sens du groupe de travail sur le financement du développement que ce ministère a lancé.

Le rôle de Etats, c’est de fixer des cadres clairs pour permettre l’action de chacun. Les Etats du Nord doivent mettre en place des règles simples et efficaces pour encadrer l’action des entreprises et faire en sorte qu’elles contribuent à la prospérité des peuples et au développement durable et pas à l’accroissement des inégalités et au pillage des ressources.

Les Etats du Sud ont aussi des responsabilités, notamment celle de développer leurs ressources propres et de lutter contre le fléau de l’évasion fiscale.

Le développement durable, c’est l’intérêt de tous. Personne ne fera de commerce et de profit sur une planète confrontée au chaos climatique, ou en proie à des tensions sociales violentes plongeant leurs racines dans un creusement des inégalités et des injustices.

 ***

Le second grand rendez-vous, c’est celui des Objectifs de Développement Durable, qui seront adoptés, en septembre, à New-York. Ce sera la première fois que tous les Etats du monde se dotent d’objectifs conjoints, pour réussir ensemble deux défis : celui de l’éradication de l’extrême pauvreté, et celui de la préservation de la planète.

Inutile de vous rappeler à quel point ces deux sujets sont liés. Vous le savez désormais par cœur. Mais comment, concrètement, passer des intentions à l’action ?

Car sur le terrain, cela n’est pas toujours évident. Comment développer, par exemple les énergies renouvelables quand dans certains pays d’Afrique, le taux d’électrification ne dépasse pas 30% ?

Comment construire des systèmes de santé universels et durables tout en affrontant, au quotidien, des épidémies ou des pandémies qui plombent le développement des pays ? Je pense en particulier à l’épidémie d’Ebola, dont nous devrons tirer toutes les conséquences.

Ces défis, ils seront au cœur des ODD, mais aussi de la stratégie jeunesse que nous sommes en train de discuter avec vous. C’est un message fort que nous adressons à la jeunesse du monde. Celui de perspectives de vie meilleure. La santé, notamment la planification familiale, l’éducation, l’alimentation, l’ensemble de ces droits essentiels doivent nous mobiliser. Si nous échouons, si nous échouons collectivement, alors nous laisserons la place à des inégalités toujours plus fortes, qui sont le lit de beaucoup trop de tensions, de conflits, de migrations forcées et de repli sur soi.

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Notre troisième rendez-vous, c’est celui du climat. Notre objectif est claire : nous remettre sur la voie des 2°C. Car écrire le premier accord universel, juridiquement contraignant, et suffisamment ambitieux pour éviter un dérapage climatique, c’est créer des nouveaux modèles de prospérité et de croissance, au Nord comme au Sud.

Agir pour le climat, c’est aussi prendre nos responsabilités, et renforcer notre solidarité. Avec les victimes du dérèglement climatique, elle doit être totale. C’est pourquoi j’ai fait de l’adaptation ma priorité pour Paris Climat 2015.

La solidarité c’est avant tout apporter des réponses concrètes au défi de l’adaptation. Car les populations du Sud attendent des actes. Sur ce sujet, beaucoup d’entre vous agissent déjà. Mais il faut changer d’échelle. J’espère que cette journée nous permettra d’avancer.

Cette solidarité, nous devons aussi la manifester par notre engagement financier. C’est le cas avec le Fonds Vert, et il faudra sans doute aller au-delà dans la mobilisation de financements publics additionnels.

 ***

C’est parce que les rendez-vous de l’année 2015 sont essentiels que l’Union Européenne a choisi d’en faire l’année Européenne pour le Développement. Ce sera donc, et c’est l’esprit de cette journée, une année de débat, d’échanges, de partage, et de projets communs.

Permettez-moi de reprendre, ici, la devise européenne « unis dans la diversité » parce que ce n’est qu’ensemble que nous parviendrons à relever les défis qui se présentent à nous.

C’est l’esprit du CNDSI, et de la concertation qui prévaut depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le développement.

Ce sera aussi l’occasion de mieux faire connaître notre politique, et nos actions. Car si les Français et les Européens sont solidaires, beaucoup encore ignorent l’ampleur de notre engagement collectif. L’Europe, c’est la région la plus généreuse du Monde. L’Europe, c’est une transition énergétique largement engagée, à l’avant-garde de la lutte contre le dérèglement climatique. L’Europe conjugue sa solidarité dans des milliers de projets partout sur la planète, des Petites Iles du Pacifique à l’Amérique du Sud en passant par l’Afrique. L’Europe, c’est l’ouverture sur le monde, et nous pouvons en être fiers.

Mais je m’arrête ici, et je voudrais remercier Harlem Désir de sa présence, et j’imagine qu’il détaillera largement les enjeux européens de cette année du développement.

***

Mesdames Messieurs,

Chers amis,

L’ouverture sur le monde, la solidarité, de nombreux jeunes la mette déjà en pratique. Si les réseaux sociaux, les médias, contribuent à abolir les frontières, il y a aussi de nombreux jeunes, du Sud et du Nord qui choisissent d’inscrire leur solidarité dans un volontariat international.

C’est pour cette raison que j’ai voulu inviter des jeunes du volontariat et du service civique aujourd’hui, non seulement pour témoigner, mais aussi pour dialoguer avec vous, et participer à la construction de nos réflexions pour 2015.

Le Président de la République a annoncé la semaine dernière que chaque jeune qui souhaite s’engager puisse trouver une offre adaptée à cette situation. Cette priorité, c’est la mienne, et c’est pour cela que je moderniserai le volontariat de solidarité international. Parce qu’il rassemble ouverture au monde, engagement et solidarité c’est une réponse évidente aux crises que nous traversons.

Je vous remercie et je vous souhaite une excellente journée.

 

Visite du Centre de formation Ebola à Nogent-le-Rotrou

Annick Girardin s’est rendue jeudi à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) pour visiter le centre de formation Ebola et apporter son soutien aux personnels soignants mobilisés dans la lutte contre l’épidémie. Alors qu’il tendait à diminuer en janvier, le nombre de cas Ebola a augmenté au cours des deux premières semaines de février.

Accompagnée du maire PRG de la ville, François Huwart, la secrétaire d’État a fait le point sur la situation de l’épidémie et a constaté les moyens mis-en-œuvre par la France. Le centre de Nogent-le-Rotrou, géré par la Sécurité Civile, a déjà formé 120 personnels de santé qui ont intégré le dispositif français de riposte à l’épidémie en Guinée.

La France toujours mobilisée contre Ebola

Image de prévisualisation YouTube

Guinée équatoriale, Coupe d’Afrique des Nations

http://www.dailymotion.com/video/x2hhk8p

« Être aux côtés de nos partenaires africains aussi lorsqu’ils vont bien ».

A la demande du Président de la République, Annick Girardin s’est rendue en Guinée équatoriale du 8 au 10 février. A cette occasion, elle a assisté à la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, qui a vu la victoire de la Côte d’Ivoire. Au journal Le Monde (08/02/2015), la secrétaire d’Etat a déclaré : «La France n’est pas seulement présente avec ses partenaires pour la lutte contre Ebola ou le terrorisme, mais aussi pour les grandes fêtes populaires comme la CAN.»

Annick Girardin s’était avant cela entretenu avec les Ministres guinéens de l’Agriculture et des Forêts et  de la Pêche et de l’Environnement pour évoquer la Conférence Paris Climat. Elle a également visité de la Maison de la Francophonie Leopold Sedar Senghor où elle a rencontré la communauté française de Bata. A cette occasion, Annick Girardin a décoré des Palmes académiques Mme Dolores MBASOGO AKURU MIMBUI, Secrétaire générale de l’Association nationale des Professeurs de Français de Guinée Equatoriale (ANPFGE).

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