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Archive journalière du 12 jan 2015

Les voeux aux équipes du ministère

Annick Girardin a souhaité hier soir une bonne année 2015 aux équipes de la Direction Générale de la Mondialisation du ministère. Après avoir reçu de leur directrice Anne-Marie Descôtes ses meilleurs vœux pour l’année 2015, elle a remercié l’ensemble du service pour leur travail et leur engagement au service de la France.

 

 

Madame la Directrice générale, Mesdames et Messieurs les directeurs, Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,  

Mesdames et Messieurs, chers amis,

 

Merci, Madame Descôtes, pour les mots sympathiques et les vœux que vous venez de m’adresser au nom de la Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats.

Comme vous le savez, cette cérémonie des vœux est pour moi une première et c’est avec un plaisir sincère que je vous retrouve ici, dans le hall de notre site de Convention, pour ce traditionnel moment de partage. Recevez tous de ma part et de la part de mes collaborateurs du cabinet tous nos vœux chaleureux de succès professionnel, mais aussi, car c’est tout aussi important, de bonheur personnel et de santé pour vous-mêmes et pour vos proches.

Cette année 2015 aurait bien sûr pu mieux commencer. La France a été durement touchée, dans sa chair. La République est mise à l’épreuve. Mais nous ne devons céder ni au pessimisme, ni au défaitisme. C’est parce que nous avons en partage des valeurs fortes, celles de la République, que nous saurons faire face à la menace terroriste, que nous saurons trouver les mots justes pour combattre les fanatismes, que nous saurons affronter avec courage les défis du XXIème siècle en construisant un monde plus juste, plus sûr, plus équitable.

 

Comme l’a très justement rappelé le Président de la République, François Hollande, «la liberté sera toujours plus forte que la barbarie. La France a toujours vaincu ses ennemis quand elle a su justement faire bloc autour de ses valeurs.» La liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité, mais aussi la tolérance, et bien sûr la solidarité ! Voilà les valeurs que nous devons faire vivre. La mobilisation exceptionnelle d’hier est la meilleure preuve que nous pouvons y arriver.

 

Mais cette mobilisation nous oblige. Elle nous oblige collectivement et individuellement. Vous êtes pleinement impliqués, je le sais. J’ai pu le mesurer à l’occasion de nos rencontres, à la lecture de vos productions et lors de nos échanges sur les nombreux sujets sur lesquels nous travaillons ensemble. J’ai pu apprécier le dévouement, la compétence et l’engagement qui sont les vôtres. Nous avons tenu il y a quelques semaines une réunion de travail avec l’ensemble des directeurs et délégués, qui a été je crois extrêmement fructueuse et m’a permis de fixer ou de préciser les orientations que je souhaite donner à notre action. Je rencontre régulièrement votre direction générale. Nous essayons de mettre en place des méthodes de travail fluides et efficaces, pour travailler au mieux à notre mission qui est des plus exigeantes, Laurent Fabius l’a rappelé la semaine dernière. Veillons sans cesse à les améliorer, pour répondre efficacement aux échéances qui se profilent.

En ce jour qui nous rassemble, je veux associer à ces vœux de nouvel an nos collègues du réseau, qui travaillent au plus près du terrain et dont j’ai pu aussi mesurer l’engagement à l’occasion de mes déplacements, avec les moments difficiles que cela implique parfois pour eux, notamment dans les pays où la sécurité ou la situation sanitaire restent précaires.

J’ai une pensée particulière pour nos collègues de Guinée, qui ont maintenu une activité stratégique dans des conditions difficiles depuis le début de l’épidémie Ebola.

L’année écoulée, vous l’avez rappelé Madame la directrice générale, a été une année charnière, jalonnée par plusieurs évènements marquants. J’en citerai six :

  1. l’adoption de la loi d’orientation et de programmation relative au développement et à la solidarité internationale, qui rénove et modernise profondément notre politique de développement ;
  2. la mise en place du CNDSI (Conseil national du développement et de la solidarité internationale), créé par cette loi, et la réaffirmation par cette même loi du rôle de la CNCD (Commission nationale de la coopération décentralisée) ;
  3. l’édification de nouveaux opérateurs intégrés, Business France et Expertise France et l’entrée d’Atout France dans le périmètre de notre ministère avec l’extension de ses compétences sur le commerce extérieur et le tourisme ; 
  4. le renforcement du rôle de notre ministère dans la promotion de l’attractivité de la France, sous toutes ses formes : économique, universitaire, sportive ;
  5. le sommet de Dakar, qui a renouvelé la gouvernance de l’Organisation internationale de la Francophonie en mettant l’accent sur la jeunesse et les femmes ;
  6. l’épidémie d’Ebola, qui nous a obligés à construire très rapidement une réponse adaptée en faisant travailler ensemble plusieurs ministères et directions aux compétences diverses.

Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive !

 

Je sais combien les équipes de la DGM ont contribué à toutes ces avancées et toutes ces réformes qui ont requis également des évolutions et des adaptations dans vos organigrammes, vos méthodes de travail et jusque dans votre organisation spatiale puisque je sais que nombre d’entre vous ont ou sont en train de changer de bureau afin de permettre un regroupement et une distribution plus rationnelle des services au sein de ce bâtiment. La DGM et le centre de crise ont aussi évolué, à la demande du Ministre, afin de mieux prendre en compte les enjeux liés aux crises et à leur suivi.

Je veux donc ici rendre hommage à cette capacité d’adaptation, à cette résilience, pour employer un terme à la mode, dont vous avez fait preuve, et qui sont des qualités essentielles dans le monde d’aujourd’hui.

 

Je l’ai dit, l’année 2015 sera une année déterminante  et ce qualificatif revêt, tout son sens. Car plusieurs échéances cruciales pour le développement durable de la planète nous attendent.

Les grandes lignes de notre action pour l’année à venir s’inscrivent dans un agenda international riche et ambitieux sur la route exigeante du développement durable :

 

Premier enjeu : la définition des objectifs de développement durable : chacun reconnaît la contribution des objectifs du millénaire pour le développement à la mobilisation des bailleurs vers des objectifs convergents. Chacun peut aussi constater les résultats impressionnants qu’ils ont permis d’atteindre.

Mais chacun reconnaît dans le même temps que le monde a changé : les défis auxquels nous faisons face ont évolué, les cartes de la richesse et de la puissance ont été redistribuées. C’est pourquoi il nous faut aboutir à un agenda universel dépassant le clivage Nord-Sud, intégrant pleinement toutes les dimensions du développement durable, et s’attachant à mobiliser tous les outils financiers pour y parvenir. Les travaux menés en 2014 ont largement ouvert la voie sur ces sujets : à nous de transformer l’essai en 2015 en concertation étroite avec nos partenaires européens. Addis-Abeba sera un grand rendez-vous sur le financement du développement, que nous préparons dans le cadre d’un groupe de travail du CNDSI. Des idées neuves doivent émerger. L’APD restera le cœur du financement du développement, en particulier dans les pays les plus vulnérables. Mais l’APD ne pourra tout financer seule, évidemment. Elle ne suffira pas à combler l’ampleur des nouveaux besoins de financement de la couverture sanitaire universelle aux défis environnementaux. Il faut moderniser notre vision du financement du développement. Mais, si vous me permettez l’expression, « je prêche devant des convaincus » !

 

Je pense à la mobilisation des ressources propres des pays, qui constituent la première des sources de financement pour le développement, la plus durable. La transparence des revenus tirés des matières premières et la lutte contre l’évasion fiscale sont à cet égard indispensables pour permettre de financer le développement. L’obligation de transparence doit être un principe clé du financement du développement dans l’agenda post-2015. Il faut aider à la création d’un environnement économique et financier mais aussi commercial ou technologique propice au financement du développement durable.

Au-delà, je tiens également à souligner l’importance d’une association de TOUS les acteurs du développement. Les entreprises, en particulier, qui ont une responsabilité dans le développement, et doivent respecter certains critères, mais aussi les collectivités territoriales. Il faudra mobiliser toutes les bonnes volontés. Dans ces débats, je vous demande de jouer tout votre rôle.

 

Enfin, nous devons poursuivre le développement de financements innovants, permettant de financer de manière pérenne des biens publics mondiaux, la TTF bien sûr, mais aussi le don par SMS ou l’arrondi solidaire. Nous devons avancer sur ces chantiers.

 

Le second enjeu de cet agenda sera bien sûr le climat, et la COP21. Vous le savez, la présidence française se fixe plusieurs objectifs : un accord juridiquement contraignant s’appliquant à tous; des engagements nationaux de réduction des émissions suffisamment ambitieux pour permettre une trajectoire globale compatible avec la limite des + 2° d’ici la fin du siècle : cet objectif devra être atteint, même si cela nécessite beaucoup de persévérance  un paquet financier mobilisant ressources publiques et privées et assorti de mécanismes efficaces de transfert de technologie et de renforcement des capacités ; un agenda des solutions qui permette de traduire la mobilisation de tous les secteurs de la société, dans le monde entier, en faveur de la lutte contre le changement climatique et ses conséquences.

Paris Climat 2015 sera aussi l’occasion d’accompagner les pays les plus pauvres et plus vulnérables dans la mutation de leurs systèmes énergétiques. Nous avons vis-à-vis de l’Afrique et des petits Etats Insulaires, une responsabilité particulière, celle de faire en sorte que Paris Climat 2015 ne les oublie pas, à la différence de ce qui s’est produit à Copenhague, et qui explique peut-être que les résultats escomptés n’ont pas été atteints. Laurent Fabius m’a confié la responsabilité du suivi de ces acteurs. Et j’ai pu constater à Lima combien ils avaient besoin de soutien. Ne les décevons pas. J’y consacrerai une part significative de mon temps cette année. 

Nous devons être totalement mobilisés, j’insiste sur ce point, pour contribuer à la réussite de ces deux échéances majeures. D’ici quelques semaines, nous organiserons une session spéciale et élargie du CNDSI pour échanger à leur sujet avec nos partenaires. Plus largement, chacun, à son niveau,  dans son secteur de compétences, aussi périphérique soit-il par rapport à ces échéances, doit se sentir investi de la mission de contribuer à leur succès.

 

 

Vous l’imaginez aisément, notre action ne se réduira évidemment pas à ces deux priorités, même si elles mobiliseront une grande partie de nos énergies.

 

2015 sera l’année européenne du développement, dont le lancement a eu lieu à Riga vendredi dernier : ce sera l’occasion de réexpliquer à nos concitoyens toute l’importance et la raison d’être de  notre action en faveur du développement. Mais je n’ai pas de doute que les Français sont attachés à la politique de développement. Malgré la crise, malgré les difficultés économiques et sociales, les Français font le choix de l’ouverture sur le monde et de la solidarité. Parce qu’ils ont compris que l’avenir n’était pas dans le repli, mais dans la construction d’un monde plus juste et mieux régulé, seule voie de salut pour nous et pour les générations à venir. Je l’ai vu moi-même lors de la semaine de la solidarité internationale en novembre dernier : sur le terrain, partout en France, la solidarité est une valeur qui rassemble et qui fait agir. A nous de savoir encourager et accompagner ces initiatives.

 

2015 sera aussi, en  matière de développement durable, l’année de l’innovation. Pour accompagner ce mouvement, je souhaite une forte mobilisation : je vais relancer, en lien avec l’initiative portée par le Président de la République « la France s’engage », un concours autour de l’innovation au sud, sous toutes ses formes. Je compte sur vous pour mobiliser les postes sur cette thématique, notamment grâce au PISCCA, ce financement FSP de « projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs »  que nous lançons cette année. L’innovation sera l’un des thèmes portés par la fondation franco-africaine pour une croissance partagée, que préfigure actuellement Lionel Zinsou, et dans laquelle vous vous impliquez.

 

Je l’ai dit il y a quelques jours également à vos collègues de l’AFD : l’innovation sous toutes ses formes doit guider notre réflexion et notre action.

Face à des enjeux parfois vertigineux, à des besoins immenses et à des moyens pour y répondre clairement insuffisants,, dans un contexte aussi de révolution technologique et numérique en particulier en Afrique, il nous faut faire autrement, être à l’écoute des idées et des énergies qui s’expriment autour de nous.

Innovons dans nos manières de faire, de produire, de distribuer, de consommer, de vivre ensemble. Et écoutons ceux qui nous ouvrent la voie. Créons des passerelles entre toutes les sociétés civiles ! Soutenons tous les acteurs qui osent et s’engagent, je pense notamment aux collectivités territoriales, qui ont un rôle majeur à jouer et avec lesquelles nous devons veiller à bien articuler notre action et celle de nos opérateurs. Je pense aux entreprises qui font le choix de concilier rentabilité économique et contribution à l’intérêt général. Ne perdons aucune occasion de travailler ensemble. Je pense aussi aux jeunes !

 

Le soutien à la jeunesse est en effet au cœur des enjeux de solidarité et de développement durable.

Les jeunes de 15 à 24 ans sont à 90% dans les pays en développement ou émergents. Cette jeunesse en croissance constante peut être une opportunité formidable pour le Sud. Mais elle ne le sera effectivement que si les sociétés se mettent en situation de leur offrir de réelles opportunités. Et pour que ces sociétés puissent le faire, elles ont souvent besoin d’appui.

 

Notre politique de développement doit contribuer davantage à offrir un futur à cette jeunesse. Les événements tragiques que nous venons de vivre renforcent ma détermination à amplifier cette priorité politique, car nous savons tous que pour détourner les jeunes du chemin de la radicalisation, il faut leur donner des perspectives de réaliser leur aspiration au bonheur – le respect de leur dignité d’être humain, une éducation, un travail, une prise en charge sanitaire…

Cela passe notamment par des actions en faveur de la formation et de l’emploi, de l’égalité femmes-hommes, de la santé mais aussi de la citoyenneté, tout en stimulant l’environnement économique. La question de la langue française doit aussi y avoir sa place.

L’action de la France dans ces différents secteurs pris séparément est déjà importante, mais son orientation « jeunesse » peut et doit être renforcée, et doit gagner en cohérence. Elle doit, surtout, être affichée de manière plus forte et proactive, en particulier dans notre dialogue politique et sectoriel avec nos pays partenaires. Certains présidents ont affiché leur engagement vis-à-vis de la jeunesse à New-York, nous devons les accompagner.

J’ai souhaité qu’une stratégie « jeunesse » soit formalisée pour ce début d’année. la DGM, avec l’AFD et l’ensemble des opérateurs du ministère, y sont naturellement associées. Je remercie la DGM pour sa mobilisation sur cette thématique et son pilotage.

J’évoque la jeunesse du Sud. Mais je n’oublie pas la jeunesse du Nord. Pour que la solidarité soit chaque jour renouvelée, pour continuer à tisser des passerelles entre les continents, et notamment avec l’Afrique, il faut continuer à encourager notre jeunesse à s’investir. Le président de la République s’est engagé à créer un service civique universel. Avec un volontariat à l’international rénové, je veux l’y aider. 

L’éducation est également un domaine auquel il nous faut réfléchir à la rénovation de nos outils et à la dynamisation de notre action, dans le contexte budgétaire contraint que chacun connaît. C’est un enjeu majeur pour les pays du sud, à commencer par ceux d’Afrique subsaharienne et un enjeu majeur également pour la promotion de la francophonie. Car cette francophonie – et je salue la présence parmi nous ce soir des agents de la Délégation aux affaires francophones – doit être une chance pour ceux qui y appartiennent.

A cet égard, notre réseau d’enseignement français à l’étranger constitue un atout majeur que nous devons bien sûr veiller à développer encore, dans les pays en développement comme ailleurs dans le monde. Les Instituts français et les Alliances françaises constituent aussi des réseaux sans équivalent, de même que les médias de France médias monde et TV5. Lorsque je me rends sur le terrain – et j’y suis souvent – je suis constamment émerveillée par le poids que ces différents opérateurs ont dans la vie de millions de personnes à travers la planète.

 

Enfin, je sais bien sûr qu’un certain nombre d’entre vous contribuez à des missions qui dépassent le champ de la francophonie et de l’aide au développement. Le ministre Laurent Fabius a eu l’occasion, lors des vœux qu’il a présentés aux agents la semaine dernière, de redire toute son ambition et ses attentes en matière de diplomatie économique et d’attractivité et je ne me hasarderai pas à paraphraser ou à compléter son propos sur ce point. 

Mais j’ai la conviction que ces missions recoupent en fait celles dont j’ai la responsabilité. En effet, pas de francophonie influente sans rayonnement économique et vice-versa. Comme l’a rappelé le rapport Attali, la francophonie est un formidable vecteur de promotion de nos intérêts économiques. Les liens entre francophonie et attractivité scolaire et universitaire de notre pays sont également évidents.

De même, dans le domaine du développement, nous devons non seulement veiller à faire en sorte que notre offre économique et notre aide au développement soient autant que possible en phase, mais en outre les entreprises sont appelées à jouer un rôle de plus en plus important dans le développement durable des territoires du sud, que ce soit par sens de la responsabilité sociale qui est la leur, par intérêt, pour renforcer leur image et leur implantation dans certains pays, mais également  en réponse à des pressions de collaborateurs ou de consommateurs.

Notre politique de bourses universitaires ou de recherche en direction des pays en développement est évidemment aussi une dimension essentielle de notre aide à ces pays. Il nous faut travailler aussi ensemble au rapprochement de la recherche et de nos politiques de développement.

Outre les compétences internes à l’AFD, notre pays dispose d’excellents instituts de recherche, l’IRD, le CIRAD, les Instituts Français de Recherche à l’Étranger… Comment faire mieux travailler ensemble tous les acteurs de la recherche, au Nord et au Sud ? Comment favoriser l’innovation dans nos politiques de développement grâce à une meilleure connexion entre ces pôles ? Autant de sujets sur lesquels réfléchir et agir ensemble cette année.

 

Avant de conclure ce trop long propos, je voudrais revenir un instant sur les tragiques événements de la semaine dernière. Ils nous ont tous éprouvés. Ils nous ont tous épouvantés. Mais, j’ai la conviction profonde que les politiques publiques dont nous avons collectivement la charge ici – la solidarité internationale, la francophonie – sont au cœur de la réponse à la barbarie qui s’est déchainée en France et qui se manifeste partout. « Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres » disait Nelson Mandela.

La construction d’un monde libre, plus juste et plus solidaire, c’est notre métier mais c’est aussi notre engagement.

Encore une fois, je vous dis combien je compte sur vous, je vous remercie pour votre implication, que je mesure chaque jour. Et, surtout, je vous renouvelle tous mes vœux de santé, de joie et d’espoir pour l’année 2015, pour vous et pour vos proches.

 




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