Petit retour en images (source elysee) sur le déplacement du Président de la République à Saint-Pierre et Miquelon. Merci à tous ceux qui ont participé et préparé ce voyage, et merci pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année !
- Accueil
- > Archives pour décembre 2014
Archive mensuelle de décembre 2014
Annick Girardin a participé hier soir au 20ème anniversaire de la coordination nationale des organisations non gouvernementales françaises de solidarité internationale. Fondée en 1994, Coordination Sud rassemble aujourd’hui plus de 140 ONG, qui mènent des actions humanitaires d’urgence, d’aide au développement, de protection de l’environnement et de défense des droits humains auprès des populations défavorisées.
Dans le discours suivant, la secrétaire d’État a souligné l’importance que le gouvernement attache à ce partenaire incontournable de la politique de développement, notamment au sein du conseil national du développement et de la solidarité internationale.
Cher Jean Louis, monsieur le président de Coordination Sud, Chers amis
Je vous remercie de m’avoir invité à célébrer avec vous les vingt ans de Coordination Sud.
Cet anniversaire c’est l’occasion pour moi de vous dire combien votre travail est important. C’est pour vous l’occasion de faire un bilan du chemin parcouru depuis le milieu des années quatre-vingt-dix jusqu’à aujourd’hui.
En vingt ans le chemin parcouru est impressionnant. Il témoigne de la vitalité du milieu associatif français que vous coordonnez, et qui ne se dément pas, malgré les difficultés que traverse notre pays, et qui ne vous épargnent pas.
La crise économique que nous traversons est en effet une épreuve pour tous ceux qui consacrent leur vie à leur engagement pour un monde plus équitable et plus solidaire.
C’est une épreuve pour vos associations qui en ce moment rencontrent, j’en suis parfaitement consciente des difficultés à boucler leurs budgets. C’est pour cela que malgré les difficultés budgétaires que vous connaissez nous avons choisi de doubler les financements pour les ONG. C’est aussi le symbole que même dans les moments les plus difficiles la France sait être solidaire.
Nous affrontons aussi ensemble une autre épreuve de taille : celle du repli sur soi qui touche notre pays, Les difficultés du quotidien conduisent beaucoup français à perdre de vue l’impératif de solidarité internationale.
C’est un défi immense pour vous comme pour moi. J’ai pu le mesurer lors du tour de France de la solidarité internationale que j’ai fait en novembre au côté des associations françaises mais aussi des collectivités territoriales.
Et je peux vous dire que quand un gamin de quinze ans, après une semaine d’initiation à la solidarité internationale au Maroc vient vous dire « c’était très différent de ce qu’on voit à la télé, en fait ils sont sympas et souvent plus solidaires que nous » on mesure d’abord l’ampleur du chantier de l’éducation au développement et à la solidarité internationale.
Mais on voit aussi toute la valeur du travail accompli par les milliers d’associations et de bénévoles partout en France. Ce travail là, il est inestimable, il est irremplaçable.
Laissez-moi ici vous remercier, les remercier une nouvelle fois du travail et de l’engagement quotidien qui sont le vôtre.
A 20 ans, on se projette aussi dans l’avenir. Nous travaillons aujourd’hui ensemble sur le nouveau cadre international pour le développement et la solidarité, avec les Objectifs de Développement Durable qui seront adoptés en septembre prochain.
Ce nouveau cadre, il a plus que besoin de coordination. D’abord parce que le monde a changé depuis les années quatre-vingt-dix. La pauvreté a reculé dans de nombreux pays, mais les inégalités se sont creusées. Les régions émergentes sont en train de devenir de nouveaux acteurs de l’aide au développement, tandis qu’en Afrique, même si la croissance économique est importante, de nombreuses tensions, de nombreux conflits menacent déstabilisent les efforts de lutte contre la pauvreté.
Certaines crises globales apparaissent ou se confirment, et rappellent que notre solidarité avec le sud sera essentielle pour la stabilité du monde dans cette première moitié du 21ème siècle.
Je pense en particulier à la crise climatique, et aux menaces qu’elle fait peser sur la sécurité alimentaire, sur l’eau, sur la santé.
Mais je pense aussi bien sûr à l’épidémie d’Ebola, qui vient de déstabiliser durablement les systèmes de santé des pays touchés, et qui doit nous conduire à nous interroger sur la manière dont nous intervenons dans ce domaine.
Cela vous amène à réfléchir et à agir différemment. Demain, les acteurs de l’humanitaire et de l’urgence seront en première ligne face aux impacts du dérèglement climatique. Demain, il nous faudra travailler à reconstruire des systèmes de santé plus proches des gens, mais aussi à mettre en place la couverture sanitaire universelle pour mieux anticiper et faire face aux défis sanitaires.
Sur de nombreux chantiers, vous êtes en première ligne. Vous innovez, vous imaginez, vous expérimentez, vous construisez les solutions. J’ai pu le voir sur le terrain, que ce soit au Sénégal ou en Guinée. J’ai pu constater aussi votre influence dans les grandes conférences internationales sur le développement.
Alors, pour les 20 ans qui viennent, nous avons devant nous – au moins – 2 grands chantiers.
Celui d’abord du renforcement des sociétés civiles du Sud. Le monde d’aujourd’hui a besoin d’une société civile forte, au Nord comme au Sud. D’une société civile qui se batte pour le budget de l’aide au développement ; qui agisse pour plus de transparence ; qui milite pour la défense de tous les droits.
Cette société civile, vous la construisez, en France, et vous la représentez, par exemple au CNDSI. Mais vous la construisez aussi en Europe, avec la plateforme CONCORDE, et dans le monde.
Par ces dialogues et ces actions vous contribuez à rendre le monde plus ouvert et plus solidaire. Votre participation aux assises du développement et de la solidarité internationale, votre rôle dans la construction de la première loi française sur le développement, c’est l’illustration de ce dialogue, qui nous fait progresser.
Le deuxième chantier que nous pouvons partager, c’est celui de la jeunesse. A cette jeunesse du Sud qui, aujourd’hui peine à trouver un travail, quand elle a la chance d’avoir reçu une éducation digne de ce nom, quand elle a une santé qui lui permet de travailler. C’est pour cela que je veux que notre politique de développement soit tournée vers la jeunesse.
La jeunesse du Sud, oui. Mais aussi la jeunesse du Nord. Pour que solidarité soit chaque jour renouvelée, pour continuer à tisser des passerelles entre les continents, et notamment avec l’Afrique, quand d’autres voudraient creuser des fossés, pour cela il faut continuer à encourager notre jeunesse à s’investir, notamment dans les associations de solidarité internationale.
Monsieur le président, cher Jean Louis, Chers Amis,
Je voudrais conclure sur une note plus personnelle, et vous dire combien j’ai apprécié de travailler avec vous depuis le mois d’Avril et mon arrivée à la tête de la politique de développement. Vous avez toujours été là, exigeant et constructif dans le dialogue avec le ministère, et je sais que toutes les équipes du MAE ont apprécié la qualité de notre avec vous, et au-delà, la relation avec coordination Sud. Je n’ai aucun doute qu’avec Philippe Jaschan notre relation continuera sur ces bases, où chacun, dans son rôle, contribue à faire avancer cette grande idée de la solidarité internationale.
Laissez-moi vous souhaitez une nouvelle fois un très heureux anniversaire. Je peux vous dire qu’avec vous tous, ce mot, anniversaire, plus que jamais, il rime avec SOLIDAIRE.
A la veille de l’adoption des Objectifs du développement durable (ODD) par les Nations unies, le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le réseau international francophone Genre en Action organisent ont réuni un colloque international pour dresser le bilan des conventions internationales en faveur des droits des femmes depuis 40 ans et de dessiner de nouvelles perspectives d’action pour l’égalité femmes-hommes dans le cadre de l’agenda du développement post-2015 avec Lakshmi Puri, Sous-Secrétaire générale des Nations unies et Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes.
Moins de deux semaines après sa rencontre avec le Prix Nobel birman Aung San Suu Kyi, Annick Girardin a pu échanger avec l’activiste turco-yéménite Tawakkol Karman, Prix Nobel 2011 pour son engagement en faveur des droits des femmes et de la liberté de la presse.
La secrétaire d’État a rappelé l’action et l’ambition de la France pour faire progresser l’égalité réelle entre les sexes dans le discours suivant.
Madame la Sous-Secrétaire générale des Nations unies et Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes,
Madame Karman, Prix Nobel de la paix 2011,
Mesdames les députées et sénatrices, Mesdames et Messieurs les représentants d’organisations internationales et de la Société civile,
Chers participants,
Je me réjouis de vous accueillir à Paris aujourd’hui à l’occasion de ce colloque international sur l’égalité femmes-hommes, organisé conjointement par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le réseau international francophone « Genre en Action ». Je saisis cette occasion pour remercier toutes les personnes ayant contribué à cet effort commun : la tenue de ce colloque est pour mon ministère un événement important.
Nous sommes réunis aujourd’hui pour effectuer un bilan, celui de 4 décennies d’engagement et de mobilisation en faveur de l’égalité femmes-hommes, depuis la première conférence mondiale des droits des femmes en 1975.
40 années de plans d’actions, de politiques nationales et internationales, pour espérer en finir avec les inégalités économiques, politiques et culturelles, vaincre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, défendre le droit des femmes à disposer de leur corps et s’attaquer aux causes structurelles des discriminations à l’égard des femmes.
D’importants progrès ont été réalisés : pour l’éducation primaires des filles, l’accès des femmes aux ressources et opportunités économiques, leur participation à la vie économique, sociale et aussi politique.
Pourtant, aujourd’hui, à la veille du 20ème anniversaire de la plateforme de Pékin, que de chemin encore à parcourir : les jeunes filles ont toujours moins accès à l’éducation que les garçons : 65 millions d’entre elles ne sont pas scolarisées. Les violences de genre en milieu scolaire en sont l’une des raisons et la France, particulièrement mobilisée sur ce sujet, portera en avril 2015 une résolution sur cette question auprès de l’Unesco.
Les femmes ont également moins accès que les hommes à la formation professionnelle et à l’emploi. Elles sont surreprésentées dans le secteur informel de l’économie, et exercent plus que les hommes des emplois précaires et faiblement rémunérés.
Mesdames et Messieurs,
Les politiques, militants, experts et chercheurs que vous êtes le savent, 80% des victimes de la traite des êtres humains sont des femmes. Au niveau mondial, une femme sur trois est victime, au cours de sa vie, de violences physiques et sexuelles. Ces chiffres sont intolérables.
20 ans après la conférence de Pékin, de nombreux pays maintiennent toujours des lois discriminatoires, empêchant les femmes d’ouvrir un compte bancaire, de conduire une voiture ou d’hériter à part égale, quand elles ne sont pas tout simplement écartées de leur droit successoral.
Au rythme actuel des avancées, il faudrait encore 70 ans aux femmes pour bénéficier des mêmes opportunités que les hommes et 150 ans pour éliminer toutes les discriminations.
Ceci est inacceptable.
Nous devons donc rester mobilisés et proactifs. L’histoire nous montre que dans le domaine de l’égalité entre les femmes et les hommes, il n’y a jamais d’acquis. Dans les contextes de crise politique, de catastrophe naturelle ou d’épidémie, les femmes paient, la plupart du temps, le plus lourd tribut.
J’ai pu constater en Guinée combien le virus Ebola a un impact spécifique sur les femmes : près des deux tiers des victimes infectées ou décédées sont des femmes. Au Liberia, elles sont plus de 75%. Les femmes, du fait de leur rôle dans la société, notamment vis-à-vis des malades, sont plus exposées que les hommes.
Mesdames et Messieurs,
Il est grand temps d’accélérer la dynamique.
Les défis que nous devons collectivement relever sont considérables. Notre engagement se doit d’être à la mesure de ces défis. Toutes les énergies doivent être mobilisées, les expériences partagées pour nous assurer de la pleine inclusion de l’égalité femmes-hommes dans les politiques de développement et dans l’agenda post-2015.
La France, consciente de la nécessité d’accélérer les processus qui tendent vers l’égalité réelle, s’est engagée au plan national et international, à appuyer les politiques d’égalité femmes-hommes, leviers du développement.
Le 7 juillet de cette année, la promulgation de la première loi sur la politique de développement de la France, a consacré l’égalité femmes-hommes comme priorité transversale à nos actions.
La loi du 4 août 2014 pour « l’égalité réelle » entre les femmes et les hommes, et aujourd’hui, ce colloque, relève de la volonté de la France de soutenir la recherche et la société civile dans la mobilisation en faveur de l’égalité femmes-hommes.
Cette année, la résolution sur les violences envers les femmes présentée par la France, avec les Pays-Bas, à l’Assemblée générale des Nations unies, était centrée sur la lutte contre l’impunité. Elle concerne aussi pour la première fois les jeunes filles, en mentionnant clairement l’accès à la contraception d’urgence pour les victimes de violences sexuelles.
J’étais fin novembre au Sommet de la Francophonie à Dakar : dans leur déclaration finale, les chefs d’Etat et de gouvernement ont rappelé le rôle majeur des femmes, actrices du développement.
Il y a près de deux semaines, j’ai participé, en Birmanie, au deuxième forum international des femmes, avec Aung San Suu Kyi : la voix des femmes s’est élevée, rompant avec le statut de victime, pour montrer qu’elles sont actrices à part entière du changement.
L’année 2015 est une année cruciale.
Un nouvel agenda pour le développement durable sera adopté. Un objectif spécifique dédié à l’égalité femmes-hommes devrait y figurer.
2015 sera l’année européenne du développement. La Présidence lettone du premier semestre souhaite que l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes au sein de l’Union et au-delà de ses frontières figurent également à son agenda.
Nous fêterons aussi le 20ème anniversaire de la Conférence de Pékin et Paris accueillera la Conférence climat.
Ces événements seront autant d’occasions de noter les progrès accomplis. Mais aussi de prendre la mesure du chemin qui reste à parcourir. C’est l’objet même de ce colloque.
Le colloque d’aujourd’hui réunit des femmes et des hommes experts et engagés sur l’égalité femmes-hommes.
Vos débats et vos échanges permettront de nourrir notre réflexion et de faire avancer les droits des femmes.
La route est longue, un certain chemin a déjà été parcouru, grâce aux énergies conjuguées de celles et ceux, à tous les niveaux, qui ont porté ce combat, parfois au prix de leur propre vie. Ce petit bout de chemin, toutes ces petites victoires, nous donnent des raisons d’espérer, de persévérer, de poursuivre. Pour que plus jamais, nulle part, on ne soit discriminé en raison de qui on est.
Annick Girardin était ce matin sur Sud Radio pour parler politiques de jeunesse, francophonie, droit de vote des étrangers, accès à la nationalité, mais aussi rénovation urbaine ! A réécouter ci-dessous :
Annick Girardin est à Lima avec Laurent Fabius et Ségolène Royal pour la 20ème conférence Climat des Nations Unies (COP20). C’est le dernier grand rendez-vous sur le climat avant Paris Climat 2015 (COP21).
La COP 20 permettra de poser les bases de l’accord de Paris, avec les premiers éléments du texte de négociation, portant aussi bien sur les engagements de réduction des émissions que sur l’adaptation face aux impacts du dérèglement climatique. Lima doit aussi permettre de préciser le contenu des contributions que les pays proposeront pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Annick Girardin y a prononcé un discours sur la désertification lors d’une conférence sur la dégradation des terres.
Je voudrais avant tout remercier Mme Monique Barbut et la convention cadre des Nations Unies pour la lutte contre la désertification pour avoir organisé cet évènement, et la Chine et M. Xie Zenhua pour accueillir cet évènement sur la dégradation des terres.
Je ne serai pas longue et je voudrais ici simplement rappeler 3 points qui me paraissent essentiels.
- Le premier point c’est qu’aujourd’hui personne ne peut échapper à l’inquiétante succession d’évènements climatiques, les sécheresses, les inondations, les tempêtes… On voit bien que notre système climatique est en train de déraper et à chaque fois les conséquences économiques, sanitaires, voir sécuritaires sont importantes.
C’est d’ailleurs là le paradoxe : dans cette convention climat, nous nous concentrons sur des objectifs de long terme, sur des engagements vers l’économie sobre en carbone, sur des trajectoires économiques pour 2030, pour 2050. Dans le même temps nous négligeons certains enjeux, plus immédiats, plus concrets aussi pour nos concitoyens. C’est le cas des terres, et de l’adaptation au dérèglement climatique.
- Mon deuxième point, c’est qu’il y a bien une raison à cela : dans le monde aujourd’hui, ce qu’on ne sait pas compter n’existe pas aux yeux des politiques ou des décideurs économiques.
Or sur l’adaptation, on le voit bien ici quand nous discutons dans les négociations de l’adaptation, on a toute une série de difficultés à intégrer ces sujets parce qu’on ne sait pas les mesurer. C’est vrai pour les discussions sur un objectif d’adaptation, c’est vrai pour les financements pour l’adaptation (je sais, malgré nos efforts à l’AFD que nous avons encore du mal à mesurer quel projet relève de l’adaptation au dérèglement climatique). Sans indicateur, un thème n’existe pas.
- C’est pour ça, et c’est mon troisième point, que je remercie la Convention sur la Désertification pour son action en faveur d’une meilleur compréhension des enjeux liés à la terre. La terre, c’est l’autre grand volet du climat : il y a le secteur de l’énergie, qu’on connaît bien, et puis celui des sols, de l’agriculture, des forêts, qui est un peu laissé de côté dans nos discussions.
C’est d’autant plus important que les terres et les sols, c’est à la fois une partie du problème et une partie de la solution.
Une partie du problème parce qu’il y a un cycle vicieux : le dérèglement climatique accélère la perte de qualité des sols, menace la sécurité alimentaire, parfois la sécurité tout court, c’est le cas au Sahel.
Mais aussi une partie de la solution parce que quand on enclenche un cercle vertueux, qu’on s’occupe des sols et des personnes qui vivent de ces sols, on peut mettre en place une dynamique positive : restauration des sols, développement de l’agriculture et retour à la sécurité alimentaire, développement économique associé… et, bien sûr, la séquestration du carbone dans les sols, ce qui rend un service majeur à l’humanité pour rester en dessous des 2°C.
Ce sont des actions qui intéressent aussi nos collègues ministres de l’agriculture, et qui sont indispensable si on veut que les accords que nous négocions ici à Lima, puis à Paris, sortent des salles de l’ONU pour être réellement utiles à nos concitoyens.
Retour sur une visite de trois jours en Birmanie.
A Rangoun, Annick Girardin a inauguré avec l’Institut Pasteur les nouveaux équipements du laboratoire national, avec un financement de l’AFD et de Total. La secrétaire d’État a également visité une criée où elle a, en compagnie du directeur national des pêches birman, rencontré des pêcheurs et des ouvriers qui y travaillent. Ensemble, ils ont réfléchi aux moyens de préserver les ressources maritimes et d’améliorer la sécurité sanitaire des produits. Annick Girardin s’est ensuite rendue dans un quartier pauvre et périphérique de Rangoun à la rencontre de personnes vivant avec le VIH Sida et de micro-entrepreneurs. Le ministère, l’AFD et Sanofi leur apportent un soutien.
Visite de trois jours en Birmanie pour le Forum des Femmes de l'ASEAN.
36 images
Voir l'album
A Naypyidaw, la secrétaire d’État a été reçue avec une délégation française par Thein Sein, Président de la République Birman. Ella a concrétisé le changement d’échelle des relations franco-birmanes en signant l’accord intergouvernemental autorisant l’AFD à octroyer des prêts préférentiels dans le pays. Les premiers prêts identifiés seront dans les secteurs de la pêche et de l’eau potable. Au Forum, elle s’est entretenue avec le Prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, une femme d’exception qui a consacré sa vie à la démocratie et à la liberté.
Commentaires récents