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Archive mensuelle de novembre 2014

Visite officielle du Président de la République en Guinée

Le Président de la République a effectué une visite officielle en Guinée, avant de se rendre au Sommet de la Francophonie de Dakar. Annick Girardin, dont c’était le troisième déplacement en Guinée en trois mois, était présente à l’arrivée de François Hollande à Conakry et l’a accompagné durant l’ensemble de la visite. Il a d’ailleurs rendu un hommage appuyé à la secrétaire d’État :

« Elle a toujours fait en sorte que ce soit une étape de plus qui soit franchie à chaque déplacement »

Plus tôt en novembre, Annick Girardin avait inauguré le centre de traitement construit en Guinée forestière, épicentre de l’épidémie. La France reste plus que jamais mobilisée, aussi bien sur le volet sanitaire (un partenariat vient d’être acté avec le Canada) que sur le volet développement (sécurité alimentaire, éducation, prise en charge des orphelins, accès aux services essentiels).

Accueil du Président de la République à son arrivée en Guinée. © Présidence de la République.

Accueil du Président de la République à son arrivée en Guinée.
© Présidence de la République.

Visite de l'hôpital de Donka. © Présidence de la République.

Visite de l’hôpital de Donka.
© Présidence de la République.

Un deuxième déplacement en Guinée

Deux mois après son premier déplacement, Annick Girardin est depuis le jeudi en Guinée. La secrétaire d’Etat était accompagnée à Conakry par les commissaires européens Christos Stylianides, chargé de l’action humanitaire et coordonnateur européen pour Ebola, et Vytenis Andriukaitis, chargé de la santé. Ils ont rencontré le Président de la République, M. Alpha Condé, les ministres de la coopération internationale, de la santé et du budget, ainsi que les principaux acteurs sur le terrain de la réponse à l’épidémie d’Ebola.

Hier, elle a inauguré le centre de traitement Ebola de Macenta. Créé à la demande de la Guinée dans la zone la plus touchée du pays, ce centre est  nancé par la France à hauteur de 14 millions d’euros et géré par la Croix- Rouge française. Et y a prononcé le discours suivant.

2e déplacement en Guinée
Album : 2e déplacement en Guinée
13-15 novembre 2014 Inauguration du centre de traitement contre le virus Ebola à Macenta
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Monsieur le Ministre, Monsieur le Coordinateur national, Monsieur le Préfet, Monsieur le Maire,

Monsieur l’Ambassadeur de France en Guinée, Madame l’Ambassadrice, coordinatrice de la task-force Ebola,

Monsieur le Directeur général de la Croix-Rouge française, Monsieur le Directeur de l’Agence française de développement en Guinée, Monsieur le Coordonnateur de Médecins sans frontières en Guinée,

Mesdames et Messieurs les Membres des équipes de Médecins sans frontières, de la Croix-Rouge guinéenne et de la Croix-Rouge française,

Mesdames et Messieurs, Chers Habitants de Macenta et de Guinée forestière.

 

Permettez-moi de vous exprimer toute ma reconnaissance pour l’accueil particulièrement chaleureux que vous avez bien voulu me réserver, ainsi qu’à la délégation qui m’accompagne.

La Guinée traverse en ce moment, avec cette épidémie de maladie à virus Ebola, des moments particulièrement éprouvants. Mes premiers mots seront donc dédiés aux victimes de cette épidémie : nos pensées vont à leur mémoire et à leurs proches.

Nos pensées vont aussi à ceux qui se mobilisent contre cette épidémie, qu’ils soient Guinéens ou venus d’ailleurs. Ils jouent un rôle crucial pour porter assistance et réconforts aux malades, pour protéger nos sociétés d’une extension de l’épidémie. Je veux leur rendre, ici à Macenta, tout l’hommage qui leur est dû.

 

Mesdames et Messieurs,

 Depuis le début de cette crise, la France se tient aux côtés de la Guinée et des Guinéens dans cette épreuve.

Deux mois après ma première visite en Guinée, ce déplacement à Macenta est placé sous le signe de l’action, avec l’ouverture de ce Centre de traitement Ebola. Le président de la République, François Hollande, a annoncé le 18 septembre dernier que la France mettrait en place un nouveau centre de traitement Ebola en Guinée forestière, en réponse à l’appel du président Alpha Condé.

C’est chose faite. La France tient ainsi son engagement à Macenta.

Naturellement, elle ne le fait pas seule et rien n’aurait été possible sans l’engagement de Médecins sans frontières et de la Croix-Rouge française.

Votre action est remarquable. Vos personnels, Guinéens et expatriés, forcent le respect. Et c’est votre capacité à travailler main dans la main, dans le respect du rôle et des traditions de chacun, qui rend possible notre présence ici aujourd’hui. Notre Ambassadeur, qui s’est rendu à Macenta il y a trois semaines, en a fait le constat très encourageant.

Cette collaboration, que vous avez soulignée, Monsieur le Directeur général de la Croix-Rouge française, sera tout aussi indispensable dans les semaines qui vont venir, au fur-et-à mesure que les personnels guinéens viendront étoffer le dispositif constitué des volontaires de la Croix-Rouge, dans le cadre d’un passage du témoin reçu de MSF.

Je veux aussi remercier le gouvernement de Guinée, qui s’est fortement impliqué, à tous les échelons, pour permettre l’ouverture de ce centre de traitement, pièce importante du plan de riposte national à Ebola.

Je souhaite remercier le Programme alimentaire mondial, dont l’appui a été déterminant dans la construction de ce centre. Au-delà de cette réalisation, que cette agence des Nations unies soit félicitée pour la qualité de son engagement et pour l’esprit avec lequel elle sait travailler en partenariat avec les pays engagés dans des actions bilatérales.

La France, de son côté, a joué tout son rôle.

Elle a mobilisé les crédits indispensables, d’abord 5 millions d’euros sur l’enveloppe du contrat de désendettement et de développement, en accord avec les autorités Guinéennes, auxquels se sont ajoutés, sur décision du président François Hollande, 6 millions d’euros supplémentaires.

Nous avons dépêché des équipes d’experts, des médecins de l’EPRUS et sollicité les compétences de notre ambassade à Conakry. L’Agence française de développement s’est fortement mobilisée.

Au total, l’ouverture de ce centre est exemplaire d’une nouvelle manière d’avancer, où les États du Nord assument leurs responsabilités, mais de manière différente, en faisant travailler ensemble tous les maillons de la chaîne de la solidarité internationale.

Je voudrais revenir un instant sur l’importance que nous attachons à l’enracinement de ce centre à Macenta.

Car nous avons et c’est certainement le plus important, su nouer des rapports de confiance avec vous, les populations de Guinée forestière.

Grâce à votre soutien constant, Monsieur le Préfet, l’adhésion s’est créée, et la pédagogie, fondée sur le respect des personnes, l’a emporté sur la peur, les rumeurs ou l’hostilité.

La Guinée ne comptait jusqu’à ce jour que deux Centres de traitement contre l’épidémie, à Conakry, au sein de l’hôpital Donka, et à Guékédou, tous deux gérés par Médecins sans frontières dans des conditions éprouvantes. Au moment où de nouveaux foyers apparaissent en Guinée forestière, l’ouverture de ce Centre de traitement permettra de soulager l’effort de toutes les équipes qui sont engagées sans répit dans la lutte contre cette terrible épidémie.

Que serait notre action, que serait le sens de nos financements si nous n’avions la conviction que le peuple de Guinée ne rassemble toutes ses forces, «Tous unis contre Ebola» ? Le Docteur Sakoba Keita en est l’incarnation depuis le début de cette longue épidémie, à vos côtés Monsieur le Ministre de la Santé.

Et comment un tel centre pourrait-il remplir son rôle s’il ne pouvait compter sur l’appui des populations de Macenta, Monsieur le Maire, sur la mobilisation de la société civile ?

Et en tout premier lieu des femmes qui, on ne le redira jamais assez, sont les premières victimes de cette épidémie, parce qu’elles soignent, parce qu’elles sont les plus proches des malades et de ceux qui souffrent. Plus de la moitié des victimes d’Ebola sont des femmes. Ce centre, je l’espère, contribuera à changer leur condition.

De même, j’en suis certaine, qu’il offrira aux infirmières, aux soignantes, à celles qui prépareront les tenues de protection, jour après jour, des conditions de sécurité à la hauteur des enjeux de leur mission.

À la frontière du Libéria, Macenta est au cœur de la zone la plus éprouvée. Des patients, je le sais, arrivent des préfectures voisines, de N’Zérékoré, Beyla, et maintenant Kérouané. Par ses capacités (50 lits, mais plus si cela était nécessaire), par la qualité de ses personnels, par les conditions d’accueil et de travail nouvelles qu’il va offrir, ce centre de traitement sera, j’en suis persuadée, d’un appui considérable dans la lutte contre l’épidémie.

D’autres centres de traitement sont en cours de construction, par nos partenaires, et je m’en félicite.

 

Monsieur le Ministre, Monsieur le Préfet, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs,

Nous sommes aujourd’hui à un tournant de l’épidémie.

Je voudrais vous dire ici, à Macenta, que la France va accroître encore son action en Guinée.

Le centre de traitement Ebola de Macenta est le premier centre soutenu par la France en Guinée.

Comme l’a annoncé le président François Hollande, nous allons faire davantage, et nous avons commencé à le faire.

- Des équipes de la Sécurité civile française sont à pied d’œuvre pour préparer l’équipement de deux nouveaux centres de traitement, à Kérouané et à Beyla ; elles participeront aussi à la consolidation du centre de Forécariah, en Basse Côte ;

- La sécurité civile française va également rénover l’école de sous-officiers de Manéah, en banlieue de Conakry, qui accueillera le centre de formation des personnels guinéens, soignants et non soignants, impliqués dans la lutte ;

- En France, nous avons décidé d’ouvrir un centre de formation à la prise en charge des malades d’Ebola pour les personnels expatriés avant qu’ils ne viennent dans la région ;

- Nous avons renforcé les capacités de l’équipe des conseillers placés auprès du Dr Sakoba Keita depuis l’arrivée du Médecin général et Professeur René Migliani, dont je salue ici la présence ;

- Le service de santé des armées est arrivé la semaine dernière à Conakry pour construire un centre de traitement dédié aux personnels soignants ;

- L’Institut Pasteur amplifie ses activités, qui seront à terme durable en Guinée, avec la création d’un centre d’expertise pasteur à Conakry.

Aucun autre pays n’est engagé comme la France en Guinée, par les financements, par le conseil, par la mobilisation des femmes et des hommes sur le terrain comme au plus près du dispositif de décision.

Le moment n’est pas venu de relâcher notre effort conjoint et nous comptons sur vous, comme vous pouvez compter sur nous.

Car l’engagement de la France, c’est d’aller jusqu’au bout de la lutte contre Ebola, avec vous tous qui êtes engagés dans ce combat.

Vive la Guinée, vive la France, vive la solidarité et l’amitié franco-guinéennes !

 

Discours concluant la rencontre avec la société civile dans le cadre de la PreCOP – Île de Margarita, Venezuela

Mesdames Messieurs les ministres, Mesdames et messieurs les représentants de la société civile,
Chers amis,

C’est un plaisir d’intervenir ce soir devant vous juste avant que notre amie Claudia Salerno conclue cette journée. Laissez moi tout d’abord remercier le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela pour l’accueil chaleureux qu’a reçu ma délégation.

Cette réunion est une première, et c’est une réussite. Les débats d’aujourd’hui ont été particulièrement riches, et je voudrais remercier chacun d’entre vous de vos contributions, des débats que vous avez suscités, des propositions que vous avez mis sur la table.

Cette dynamique, j’espère qu’elle se poursuivra jusqu’à Lima, et bien entendu jusqu’à Paris.

Je voudrais ici vous dire quelques mots de conclusion, à la fois sur les négociations et les débats vers Lima et l’accord de 2015, mais aussi sur la manière dont la future présidence française envisage d’associer l’ensemble de la société civile à la préparation, et je l’espère, au succès de Paris.

 

Le climat est avant tout un enjeu de citoyenneté. Nos débats tout au long de la journée l’ont rappelé. Nous sommes tous concernés par les enjeux d’atténuation, par les enjeux d’adaptation, et le plus souvent par les deux.

Souvent, le dérèglement climatique est présenté comme quelque chose qui divise : faudrait-il absolument qu’à la fin certains perdent pour que d’autres gagnent. Mon expérience politique me laisse penser qu’un tel projet ne remportera pas un grand succès devant les citoyens de la planète…

La lutte contre le dérèglement climatique, sans nier nos responsabilités et nos différences, ce doit être quelque chose qui nous rapproche. C’est d’ailleurs le mandat de Paris Climat 2015 : un accord universel, où chacun agit selon ses responsabilités et ses capacités, mais aussi un accord qui renforce notre solidarité vers les plus vulnérables.

Il faudra affronter les difficultés, vu l’ampleur de la tâche, du changement qui est devant nous si nous voulons réussir à retrouver une trajectoire vers les 2°C. Vous savez, quand on lit les conclusions du GIEC, le mot d’ordre que vous avez choisi devient une évidence : changeons le système, pas le climat.

Il faudra le faire sans renoncer à la confrontation des idées. Mais je crois aussi que ce qui nous rassemble ici, la volonté de construire à Lima puis à Paris un accord qui nous remette sur la trajectoire des 2°C, cela il ne faut pas que nous le perdions en route. Nous ne serons pas d’accord sur tout. Mais gardons à l’esprit que nous partageons déjà le même constat et le même objectif. Je crois que c’est l’essentiel.

Paris climat 2015 doit donc être un moment de mobilisation citoyenne. Un moment qui rassemble, qui donne envie à tous de basculer dans le monde de l’après carbone.

Un moment qui rassure aussi. Qui rassure nos concitoyens pour leur dire : oui le monde de demain sera différent, mais ce ne sera pas un monde au rabais, ou nous aurions laissé de côté nos aspirations à la prospérité, à la qualité de vie, votre bien vivir.

Ce sera un monde où nous lutterons parallèlement contre la pauvreté en faveur de l’environnement. C’est d’ailleurs aussi l’objectif des discussions en cours sur les objectifs de développement durable que d’inventer ce nouveau monde avec des objectifs communs, mais des manières différentes d’y parvenir.

Paris doit aussi être un moment qui rassure ceux qui sont en première ligne face au dérèglement climatique. Qui leur apporte des réponses concrètes. La première étape de l’équité, de la solidarité climatique, c’est celle-là. C’est pour cela que la capitalisation du Fonds Vert, qui consacrera 50% de ses financements aux plus vulnérables, et notamment à l’adaptation, est si importante. La France à travers son outil AFD (Agence Française de Développement) inclue déjà la résilience dans tous les projets d’infrastructures qu’elle soutient en Afrique.

Enfin, Paris doit envoyer le message de notre détermination à prendre les mesures adéquates, et en premier lieu à envoyer les bons signaux, pour remettre l’économie dans la bonne direction. Car on sait bien, et j’ai pu le vérifier à Samoa au sommet des petits états insulaires en développement, il ne peut pas y avoir de développement économique sans lutte contre le dérèglement climatique.

Ce qui est inquiétant, en terme d’emplois, de cohésion sociale, de paix et de sécurité, c’est bien la trajectoire actuelle de réchauffement. Ce n’est pas celle d’un monde qui retrouve la voie d’une limitation du réchauffement en dessous de 2°C.
Pour réussir à créer à Paris une véritable Alliance pour le Climat, nous avons en tête 4 piliers.

  1. Le premier pilier, c’est le nouveau cadre légal, un cadre universel et contraignant, pour l’action internationale face au dérèglement climatique. C’est le cœur de notre mandat et Lima sera une étape décisive sur cette voie, avec les premiers éléments de l’accord qui y seront discutés.
  2. Le second pilier, ce sont les chiffres de réduction des émissions qui seront contenus dans les contributions, que les États devraient présenter au 1er trimestre 2015. Les dernières données scientifiques doivent nous inciter à mettre sur la table des propositions ambitieuses. C’est pour cela que l’Union Européenne vient de prendre l’engagement de réduire d’au moins 40% ses émissions en 2030 par rapport à 1990. Nous espérons que d’autres suivront très vite.
  3. Le troisième pilier, ce sont les moyens de mise en œuvre et notamment les financements, et les technologies. C’est indispensable pour passer à l’action. C’est aussi une réponse solidaire : nous pourrions par exemple travailler à réduire le coût des énergies renouvelables, pour les rendre compétitives face aux énergies fossiles : tout le monde en bénéficiera, et cela devrait permettre de sortir des millions de personnes de la pauvreté sans compromettre notre climat futur.
  4. Le quatrième pilier, ce sont les actions des acteurs non étatiques, qu’il s’agisse des entreprises, des collectivités territoriales. Il faudra trouver un moyen de capitaliser sur les annonces et les débats de New York, et d’amplifier la dynamique. Ces actions peuvent contribuer à réduire en partie l’écart entre notre trajectoire actuelle et l’objectif des 2°C et à mettre le monde sur la voie de la neutralité carbone. Ce sera une vraie nouveauté.

Dans cette alliance pour le climat, nous devons donc faire de la place pour tous. Paris doit aboutir à un accord écrit par tous et pour tous. Un accord ambitieux, c’est aussi un accord équilibré entre adaptation et atténuation, qui réponde aux défis que rencontrent ceux qui font déjà face aux impacts du dérèglement climatique.

 

Je voudrais maintenant vous dire quelques mots sur la manière dont nous entendons poursuivre, mais aussi sans doute vous aider à amplifier la participation de la société civile d’ici à Paris Climat 2015.

Paris doit être un accord écrit par tous et pour tous. Cela veut dire aussi que nous souhaitons associer les différentes représentations de la société civile dans un sens très large : tous les groupes majeurs, les entreprises, les gouvernements locaux, les représentants des femmes, des populations autochtones, des organisations paysannes, doivent être associés à la réussite de Paris. La France a une longue tradition dans ce domaine. D’ailleurs la loi de transition énergétique que nous avons adopté il y a quelques jours été construite après un débat national qui a associé tous les acteurs de la société civile.

Les échanges ont d’ailleurs commencé depuis plus d’un an avec les représentants de la société civile, au niveau de notre équipe de négociation, des ministres et même du président de la République. J’ai notamment participé à la marche pour le climat à New York le 23 septembre. C’était un moment très intense.

Nous avons besoin de vous pour encourager l’ensemble des pays à agir, mais également pour prendre à votre niveau des engagements concrets complémentaires à l’accord intergouvernemental. Vous aussi, vous détenez des leviers pour changer le monde. Ce dialogue, nous souhaitons le renforcer. J’ai entendu de nombreuses idées et propositions qui vont nourrir notre réflexion et dont nous pourrons reparler dans les prochains mois.

Nous avons aussi décidé de penser avec vous les modalités des espaces réservés par le pays hôte à la société civile sur le site de la COP au Bourget. Vous aurez sans doute également des espaces dans la ville de Paris. Ces espaces, nous souhaitons vous aider à les construire, dans le respect de vos principes et de vos valeurs, mais aussi bien entendu dans le respect des valeurs de la République.

 

  1. Le premier axe de notre dialogue, cela sera vraisemblablement le contenu même de l’accord de Paris. Vous avez des idées, des attentes, des propositions, des points de vigilance sur les points clés de l’accord de Paris. Il faut mettre en place des procédures pour en discuter.
  2. Le second axe de nos échanges, c’est celui de la mobilisation. Car la France a une responsabilité particulière, en accueillant la COP21. Mais la conférence de Paris, c’est bien 195 Etats qui doivent se mettre d’accord.
    La société civile, en mobilisant, en provoquant le dialogue, en favorisant l’éducation à l’environnement, bien en amont de la COP21, dispose d’un formidable levier dans chacun des pays de la Convention. Ce mouvement est nécessaire, indispensable, vital. Paris ne se construira pas contre, ou sans les citoyens.
  3. Le troisième axe c’est celui de l’engagement. Je veux parler en particulier des entreprises, des acteurs économiques, des collectivités territoriales, mais aussi de tous ceux qui ont une responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre. Une dynamique s’est mise en place à New York. Il nous faut, dès Lima, l’amplifier et l’élargir.

 

Sur l’ensemble de ces points, et sans doute sur d’autre encore, nous serons à votre écoute. Vous pouvez compter sur la France – et sans aucun doute sur le Pérou, cher Manuel – pour favoriser et encourager le dialogue le plus large possible. Mais nous voulons aussi pouvoir compter sur vous, car la responsabilité collective qui nous incombe est immense.

‘Climat : si le temps le permet…’ un docu-radio sur l’action d’Annick Girardin

Le reportage audio de Radio O 1ere sur la semaine à New York avec Annick Girardin, secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, pendant le sommet international sur le climat aux Nations unies.

François Hollande & Annick Girardin




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