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Discours d’Annick Girardin à la cérémonie de signature du fonds européen pour la République centrafricaine, à Florence

Chers collègues,

La création de ce fonds fiduciaire est un moment important pour la République centrafricaine et pour l’Union européenne, et je salue sa création. Je suis heureuse pour tous ceux qui sont actuellement impliqués en République centrafricaine, sur le terrain, pour mettre un terme à cette crise qui a déjà fait trop de dégâts et pour rétablir la paix civile. Je pense aux fonctionnaires de la RCA, aux volontaires des ONG, aux soldats français ou africains. La rapidité avec laquelle ce fonds a été mis en place leur montre qu’ici, dans les capitales, nous avons conscience de l’urgence à agir. Conscience que leur action menée dans des conditions parfois très difficiles, ne portera ses fruits dans la durée que si le développement revient.

Car oui, nous avons agi promptement. Nous assistons aujourd’hui à la concrétisation –extrêmement rapide au regard des délais habituels – d’une idée originale de l’AFD, qui a pris corps lors de la visite conjointe que mon prédécesseur a effectuée à Bangui en mars dernier, avec vous, M. le Commissaire, et vous, cher collègue (Gerd Müller), où nous étions convenus qu’il fallait faire davantage pour accompagner la transition de votre pays (Mme Limbio), pour mobiliser davantage la communauté internationale. Je veux remercier tous ceux qui ont rendu cela possible.

Annick Girardin s'exprime devant ses collègues européens et son homologue centrafricaine.

Annick Girardin s’exprime devant ses collègues européens et son homologue centrafricaine.

La France a l’honneur d’annoncer une contribution initiale au fonds de 10M€, qui sera apportée en 2014 et 2015, et qui pourra être complétée par la suite.

Ce fonds répond à des attentes internationales en matière d’efficacité et de coordination de l’aide. Nous continuerons les démarches engagées auprès d’autres partenaires du développement qui ont exprimé un intérêt pour ce fonds et qui seraient prêt à y apporter une contribution financière.

Et je lance d’ores et déjà un appel à vous, mes collègues ministres du développement, pour que vous regardiez ce nouvel instrument avec la plus grande attention et que vous envisagiez d’y contribuer.

Mais dans l’immédiat, maintenant que le cadre institutionnel du fonds a été mis en place, il convient que cet instrument soit opérationnel rapidement. Pour cela, j’invite les membres fondateurs à réunir rapidement les instances de gouvernance du fonds et à redoubler d’énergie pour préparer dès maintenant, avec les autorités centrafricaines, les projets qui seront soumis au financement du fonds.

Je propose qu’à l’automne, les membres fondateurs du fonds effectuent une nouvelle visite conjointe à Bangui afin d’examiner, sur le terrain, comment les projets se mettent en place pour que ce fonds, bien nommé « Bekou », c’est-à-dire « espoir » en langue songo, soit effectivement en mesure de redonner à des populations meurtries par la crise ce dont elles ont le plus besoin : l’espoir.

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