Annick Girardin recevait aujourd’hui à Paris le rapport d’Emmanuel Faber, directeur de Danone, et Jay Naido, ancien ministre de Nelson Mandela, «Innover par la mobilisation des acteurs : 10 propositions pour une nouvelle approche de l’aide au développement». Ce rapport, dont vous pouvez trouver la synthèse ici, est le fruit de très nombreux entretiens, avec des acteurs venant de divers horizons, parfois éloignés, qui l’ont enrichi de nombreux témoignages et de retours d’expérience. Il lui a ainsi rappelé ce qui a été mis en œuvre dans le cadre des Assises du développement et de l’élaboration du projet de loi voté la veille à l’Assemblée nationale : un processus largement concerté. Voilà la marque de fabrique de l’action du gouvernement : transparence et concertation !
Ce rapport rejoint également trois des principaux combats d’Annick Girardin. L’Afrique d’abord, où elle veut concentrer l’aide au développement de la France. Comme le souligne le rapport, la croissance ne sera pas durable si elle continue à creuser les inégalités et à négliger l’environnement. Les femmes ensuite, qui voient parfois leur autonomie, leur capacité d’expression et d’action menacées, mal ou non reconnues, alors qu’elles jouent un rôle essentiel dans le développement. Et enfin les jeunes, qui peinent leur place dans des économies qui ne créent pas suffisamment d’emploi. Un chantier immense s’ouvre dans ce domaine. Il faut investir dans la formation professionnelle, la formation en alternance et s’appuyer sur les entreprises du secteur informel, très largement majoritaires. Selon elle, il faut dans ce domaine complexe, comme dans d’autres, innover pour passer à l’action.
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