Dans le cadre d’un travail entamé localement avec les instances du service public de l’emploi, Annick GIRARDIN a saisi par courrier ce jour le Président de Pôle emploi, M. François NOGUE, concernant :
- l’application de l’article R.5411-10 précisant le droit à absence de 35 jours par année calendaire accordé aux demandeurs d’emploi ;
- la période autorisée d’absence de 7 jours, sans prévenir le pôle emploi d’appartenance et sans entamer le crédit de 35 jours calendaires.
Il s’agit ici d’apporter des réponses réglementaires aux demandeurs d’emploi qui doivent s’absenter de l’Archipel dans le cadre d’évacuations sanitaires ou de démarches liées à leur situation (entretien d’embauche en Métropole, par exemple) qui peuvent être conduits à utiliser très rapidement leur autorisation de 35 jours (à cause de notre isolement et des délais d’acheminement importants) et à perdre leurs droits aux allocations chômage.
- Le courrier du Député :
POLE.EMPLOI_270314
Effectivement, il ne s’agit pas de partir en vacances. Je vais illustrer ce que vous demandez par un autre exemple un peu personnel mais qui pourrait intéresser d’autres porteurs de projet de surcroît DE de longue durée : en formation diplômante, j’ai deux regroupements par an. Afin de compléter mon projet, je souhaite profiter de chaque séjour en métropole pour visiter des structures, partager avec des professionnels, compléter ma formation sur des champs complémentaires, démarcher pour des missions car dans ma spécialisation le marché est restreint sur l’archipel…voire candidater à des CDD pour maintenir mon employabilité alors oui plus de temps pour faire aboutir nos chances d’une reprise ne serait pas un luxe.
Merci