Le Député Annick GIRARDIN se rendra à Miquelon demain, mardi 29 novembre, pour la journée.
Les personnes désirant une entrevue avec le Député sont priées de prendre contact avec la permanence en téléphonant au 41 99 98.
Le Député Annick GIRARDIN se rendra à Miquelon demain, mardi 29 novembre, pour la journée.
Les personnes désirant une entrevue avec le Député sont priées de prendre contact avec la permanence en téléphonant au 41 99 98.
Comme exposé dans l’article du 30 octobre dernier, si la « Maison de la solidarité » a bien ouvert ses portes pour la prise en charge de la dépendance des personnes âgées, il subsistait cependant des blocages au niveau ministériel concernant la participation de l’Etat dans le financement de la « Maison Territoriale de l’Autonomie » qui elle, doit prendre en charge le volet « handicap ».
Rappelons que suite à la fermeture par l’Etat en 2008 de la COTOREP de Saint-Pierre-et-Miquelon, il n’y a plus de structure compétente pour le traitement et le suivi des dossiers “handicap” dans l’Archipel, ce qui est bien entendu inadmissible.
Le 20 octobre dernier, Annick GIRARDIN a rencontré M. LAGARDE, le Directeur de Cabinet du Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale afin de faire le point sur la situation et tenter de faire avancer ce dossier important.
A l’issue de son entretien avec le Député, M. LAGARDE avait annoncé que la participation de l’Etat serait plus avantageuse que les 10 000 euros de contribution au fonctionnement de la MTA prévue dans l’accord initial avec la Collectivité et qu’il le lui confirmerait ultérieurement.
C’est aujourd’hui chose faite puisque dans un courrier électronique daté du 17 novembre, le Cabinet de Mme BACHELOT confirme à Annick GIRARDIN que la subvention de la Direction Générale de la Cohésion Sociale sera de 40.000 €, auxquels s’ajouteront 20.000 € de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, dans le cadre de la convention qu’elle passera avec la Collectivité territoriale, soit un total de 60.000 €, tel que sollicité.
Outre les nombreuses interventions ces trois dernières semaines et les amendements qu’a défendus le Député de l’Archipel dans le cadre du débat sur le PLF et le PLFSS 2012, Annick GIRARDIN a vécu deux nouvelles expériences en tant que parlementaire:
Tout d’abord l’expérience de siéger en bas de l’Hémicycle au Banc de la Commission.
La Commission des finances est saisie sur le fond dans le cas du budget, aussi, en tant que membre de cette Commission et en tant que rapporteur spécial suppléant, Annick GIRARDIN a pu donner l’avis de la Commission et s’exprimer sur les amendements déposés par le Gouvernement ou ses collègues au moment du débat sur la mission Outre-mer.
Deuxième expérience nouvelle, et certainement la plus exceptionnelle : en tant que membre de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), Annick GIRARDIN a eu l’opportunité de participer, du 25 au 27 octobre, à une mission européenne d’observation sur la question des droits de l’homme et de la protection des populations déplacées en Géorgie (ex république de l’Union Soviétique du Caucase).
Pas de droits sur l'album 249167La délégation de l’APCE était composée de :
Le programme :
Les conclusions de la mission par le Président de la délégation, M. Jean-Claude MIGNON :
La mission s’est rendue en Géorgie à l’invitation de la délégation parlementaire auprès de l’APCE de ce pays. Elle s’est efforcée tout au long des entretiens et visites qu’elle a pu effectuer de faire le point sur les conflits dits gelés de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud et de se pencher sur l’application des résolutions de l’APCE, et en particulier la résolution n° 1801 (2011) du 13 avril 2011.
S’agissant des relations entre la Géorgie et la Russie, la mission s’est rendue sur la ligne de démarcation entre l’Ossétie du Sud et la Géorgie, avec la mission de surveillance de l’Union européenne (European Union Monitoring Mission).
La mission a pu constater que la ligne de démarcation était directement contrôlée par des gardes-frontières russes. Le drapeau ostensiblement déployé au point de passage est d’ailleurs celui de la Fédération de Russie. Elle a noté une baisse sensible des incidents, même si malheureusement des Géorgiens continuent d’être emprisonnés pour avoir franchi par inadvertance, une ligne de démarcation non matérialisée. Elle trouve dommageable qu’il n’y ait plus qu’un seul Français dans la mission de l’Union européenne, actuellement en sous-effectif ; il semblerait souhaitable d’accroître notre représentation dans une organisation particulièrement utile.
Globalement, nos interlocuteurs géorgiens sont dépourvus d’illusions quant à la perspective d’un règlement rapide global du conflit. Ils souhaitent cependant qu’en aucune manière le fait ne se transforme en droit ce qui implique au niveau international de ne jamais considérer comme légitimes les situations issues du seul usage de la force. L’APCE peut d’ailleurs jouer un rôle important en ce sens, ne serait-ce qu’en réclamant l’application réelle de l’accord conclu à l’initiative du Président Sarkozy en 2008, alors président de l’Union Européenne.
Si un règlement rapide n’apparaît pas atteignable à court terme, des avancées doivent cependant pouvoir être atteintes, ainsi en matière de circulation des Géorgiens avec l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, en particulier pour ceux qui y ont abandonné des biens. Les récentes négociations sur l’entrée de la Russie à l’OMC ont illustré une grande volonté d’apaisement et de dialogue de la part de la Géorgie, qui a notamment accepté que les deux territoires sus mentionnés soient qualifiés de couloirs A et B dans l’accord qu’ils ont accepté à Genève.
Sur le plan intérieur, la mission s’est tout particulièrement intéressée à l’application de la résolution 1801 (2011) du 13 avril 2011 de l’APCE sur le respect des obligations et engagements de la Géorgie.
Au vu de ses entretiens avec les responsables politiques géorgiens et diverses personnalités extérieures, en particulier des représentants de la Commission de Venise, la mission a constaté une volonté d’aller dans le sens du respect des engagements pris. Il conviendra naturellement d’être vigilants, ainsi par exemple sur le respect par le Code électoral d’une délimitation des circonscriptions garantissant une égalité entre elles, sauf, par exemple, le cas de zones particulières de haute montagne.
La mission a vu dans la jeunesse de la classe politique le symbole d’une réelle volonté de renouvellement de la Géorgie, déterminée à suivre la voie de la démocratie.
Dans la nuit de mardi à mercredi, les députés ont débattu sur le budget de l’Outre-mer 2012 dans une ambiance tendue, due à un contexte de crise national, notamment suite à l’annonce du plan d’austérité « Fillon 2″.
http://www.dailymotion.com/video/xm8wxd
Dans son intervention au « perchoir », le Député de l’Archipel a développé durant près de 9 minutes son avis sur cette proposition de budget pour 2012 qui, s’il n’est pas satisfaisant, n’est pas cependant le pire des budgets Outre-mer qui aura été examiné au cours de ce mandat.
Annick GIRARDIN a profité de l’examen de ce dernier budget de l’Outre-mer de la XIIIème législature pour faire un bilan de l’action menée par le Ministère de l’Outre-mer, soulignant les avancées qu’elle a pu obtenir pour l’Archipel, mais exprimant également un certain nombre de regrets concernant un certain nombre de dossiers qu’elle juge prioritaires pour Saint-Pierre-et-Miquelon et pour lesquels nous sommes toujours en attente de l’action de l’Etat (transport maritime – pêche et aquaculture – plan ports – ENIM…).
http://www.dailymotion.com/video/xm8wyl
Vendredi dernier, le Député de l’Archipel est intervenu dans l’Hémicycle au nom des Radicaux de Gauche pour une intervention de 5 minutes dans le cadre de la mission Travail et emploi 2012.
Annick GIRARDIN a vivement critiqué la politique générale du Gouvernement et notamment la baisse des crédits de 12% prévue pour le prochain budget, alors que le chômage atteint un pic en cette fin d’année et qu’il augmentera encore en 2012 étant données les perspectives de croissance plus qu’incertaines : « Vous voulez élaborer un budget « de crise », mais vous ne vous préoccupez absolument pas des victimes de la crise que sont justement les chômeurs… Ce sont eux les premières victimes de la politique de rigueur que vous menez depuis 10 ans et dont vous assumez désormais publiquement la responsabilité. »
Même si le Député s’exprimait sur le plan national, Annick GIRARDIN a évidemment abordé dans son intervention les problématiques de l’Outre-mer et plus spécifiquement de Saint-Pierre-et-Miquelon.
A la suite de son intervention dans le cadre de la mission Recherche et Enseignement supérieur, Annick GIRARDIN est de nouveau intervenue lors des discussions en commission et en séance publique de la seconde partie du PLF pour 2012.
Le Député a d’abord interpellé Roselyne BACHELOT en Commission Solidarité, insertion et égalité des chances, en ce qui concerne la rupture d’égalité des chances et la barrière à l’insertion professionnelle que constituent l’organisation des concours de la fonction publique en Métropole et l’absence de dispositif de soutien effectif pour permettre aux candidats d’Outre-Mer de faire face au coût prohibitif du trajet.
http://www.dailymotion.com/video/xm53z6
Plus tard dans la nuit, cette fois-ci dans l’Hémicycle, Annick GIRARDIN est intervenue sur la télémédecine et les projets du Centre Hospitalier François Dunan, dans le cadre de la Mission Santé :
L’intervention du Député : sante031111.pdf
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