Si le beau temps et les températures douces des derniers jours pouvaient nous laisser penser que l’été s’installait (enfin !), nous sommes bien en septembre et c’est l’heure de la rentrée pour la plupart d’entre-nous, ma permanence a d’ailleurs rouvert ses portes depuis ce lundi 5 septembre.
S’il est vrai que nous avons battu des records de non-ensoleillement ces derniers mois, il n’en reste pas moins que la saison estivale a été riche en manifestations diverses, et malgré le brouillard et des températures timides, l’Archipel a vécu les mois de juin, juillet et août à un rythme relativement soutenu, ne nous laissant que peu de répit entre deux événements.
Avant d’entrer dans une période qui s’annonce politiquement intense pour les mois à venir (sénatoriales, primaires à Gauche, cantonales, présidentielle et législatives), je vous invite à un petit retour en images sur quelques événements qui ont ponctué notre été.
Les manifestations et événements qui ont ponctué notre été.
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Votre remarque sur l’emploi est pertinente et je ne reste pas insensible à votre propos. Si les chiffres du chômage ne prennent pas encore en compte les ex-salariés de « Seafood », les mois qui viendront risquent d’être plus sévères et je ne vous cache pas que je crains l’approche de l’hiver. Car entre le secteur de la pêche en pleine mutation, le chômage hivernal du BTP qui s’annonce plus important, une dégradation générale de la situation économique risque en effet de se faire sentir.
Voilà le résultat de politiques « au jour le jour » et de responsables qui n’ont jamais anticipé l’avenir, préférant en permanence coller des rustines sur l’existant plutôt que de rechercher, de repenser de nouveaux modèles économiques, sociaux et politiques. Que de temps perdu !
Aujourd’hui, ce changement indispensable contraint encore une fois l’Archipel à gérer une crise dans l’urgence, ce qui n’est jamais propice aux bons choix.
Je sais combien pour les ex-salariés de « Seafood », ou pour certains marins pêcheurs, l’avenir semble flou, voire compromis, et qu’au-delà de la peur de ne pas pouvoir faire face financièrement à leurs échéances et à leurs dépenses, c’est le moral qui en premier lieu a pris un coup difficile à encaisser. L’inactivité professionnelle reste difficile à vivre et occasionne toujours des dégâts, j’en suis bien consciente.
Alors, en ceci je vous rejoins Madame, nous ne pouvons pas dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, loin de là.
Annick Girardin
L’heure de la rentrée , oui, mais pas pour les ouvriers de SPM Seafood, hélas ! Il est vrai que les statistiques montrent (????) que le chômage a baissé. Comme disaient Candide et son maître Pangloss : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » …