Le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche a fait l’objet aujourd’hui d’un vote à l’Assemblée Nationale. Dans son ensemble, ce texte ne répond pas aux besoins urgents de ces secteurs au niveau national. Il a notamment fait l’objet, au cours du débat, d’amendements ubuesques et complètement contraires aux engagements du Grenelle de l’Environnement, alors que la majeure partie des propositions de la Gauche, et notamment des députés radicaux de gauche, ont été ignorées.
Pour autant, le député de Saint-Pierre-et-Miquelon a profité de cette occasion pour aboutir sur un dossier qui lui tient à coeur depuis son élection : celui de la création d’un « Label SPM » pour les produits de l’Archipel, label qui serait reconnu à la fois localement, dans la région et en Europe.
Le 12 décembre 2007 (voir compte-rendu du 10 au 16/12/2007), Annick GIRARDIN avait déjà proposé un amendement dans l’Hémicycle de l’Assemblée pour permettre aux producteurs de l’Archipel de bénéficier du même label « Produits pays » que leurs collègues de Métropole et des DOM. Fort de l’engagement du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche de l’époque de travailler ensemble sur la question, le Député avait poursuivi son travail sur le dossier, notamment avec une question au Gouvernement.
Rappelant le Ministre à cet engagement répété, Annick GIRARDIN a proposé deux amendements sur ce projet de loi.
- Le premier étend avec effet immédiat la mention commerciale « produit pays » à Saint-Pierre-et-Miquelon et aux autres collectivités d’outre-mer qui n’en bénéficiaient pas.
- Le deuxième étend le label européen « indication géographique protégée » à Saint-Pierre-et-Miquelon et prévoit un décret pour l’adapter aux spécificités de l’Archipel.
L’adoption à l’unanimité de ces deux amendements constitue non seulement une reconnaissance de la haute qualité de nos produits locaux, notamment ceux de la pêche et de l’aquaculture, mais c’est aussi et surtout un outil de plus en faveur du développement économique de l’Archipel.
Annick GIRARDIN continuera son travail aux côtés des acteurs socio-économiques locaux pour que ceux-ci puissent se saisir de cette nouvelle opportunité et en tirer tous les bénéfices.
enfin du concret de ces petits gestes qui peuvent faire les grandes rivières…
reste à résoudre nos difficultés logistiques et on pourra travailler dans de meilleures conditions.
au moins le député ne se trompe pas de combat !!!
Créer un environnement propice au développement c’est ce que l’on demande au politique ..pas de faire à la place du secteur privè…comme s’imaginent certains dont la propension à vouloir tout contrôler risque de nous coûter cher au propre et au figuré.
L’impact des labels est réel de même que les IGP ça fait des années qu’on en parle dans le désert de la collectivité…. un amendement petit mais de taille ..bravo
il sera intéressant de savoir comment on pourra se servir de ces autorisations et qui financera les démarches quand même lourdes de mise en place le ministère de l’Outre mer ayant aspiré les dotations de SPM dans son budget qui semble insondable tellement il est difficile de récupérer les fonds…rappelons que spm ne bénéficie pas par exemple pour les produits de la mer de l’intervention de l’ex ofimer devenu agrimer…..
la méconnaissance des dossiers locaux à Paris n’est pas pour nous y aider….
voila certainement une des meilleures initiatives que je n ai pas vu depuis bien longtemps
on ne peut qu etre fier de ce que l on produit, tout ce qui est issu de nos mains doit contribuer a faire reconnaitre notre existence
bravo