Il y a quelques jours, lors des débats à l’Assemblée sur la mission « Travail et Emploi » du Budget de l’Etat pour 2010, le Secrétaire d’État chargé de l’Emploi, Laurent WAUQUIEZ, avait déclaré au Député de l’Archipel qu’il était prêt à travailler avec elle pour s’attaquer aux problèmes de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Dont acte. Dans un courrier adressé aujourd’hui, Annick GIRARDIN le saisit des problèmes urgents rencontrés par la nouvelle structure « Pôle Emploi » locale. En effet, bien que le combat que le Député a mené aux côtés des acteurs locaux a permis de garder une structure locale dotée de l’autonomie budgétaire et donc de conserver une politique de l’emploi adaptée à nos spécificités, la mise en place de cette structure mixte tarde. Pire, en l’attente de l’achèvement de la fusion, les acteurs de la politique de l’emploi dans l’Archipel n’ont pas les moyens d’assurer leurs missions. L’agence ANPE opère ainsi sans budget et sans soutien depuis le début de l’année 2009 !
Annick GIRARDIN alerte donc le Secrétaire d’État et lui propose un certain nombre de mesures urgentes qui sont nécessaires pour résoudre ces problèmes. Elle se tient également à sa disposition pour entamer, par la suite, un travail collectif sur le fond du dossier afin de renforcer les moyens au service de l’emploi et de la formation professionnelle dans l’Archipel. La venue prochaine du Directeur de l’Agence Nationale pour l’insertion des Travailleurs de l’outre-mer constitue à ce titre une opportunité unique.
Le courrier du Député : wauquiez241109.pdf
Pour mémoire :
tout étant lié en matière d’emploi et de formation professionnelle remettons les choses à l’échelle du territoire…
le volume de « sans emplois » reste maîtrisable pour peu que l’on s’y intéresse et il est probablement aussi utile de réfléchir à des mesures d’accompagnement pour allonger le travail saisonnier localement qui peuvent être bien sur le recours à « pôle emploi » mais aussi plus naturellement au soutien économique direct.
Peut-être que notre situation particulière demanderait également une réponse adaptée tant en terme de prise en charge que de formation professionnelle…difficile pour un saisonnier en arrêt provisoire entre deux saisons ..les conditions de prise en charge n’étant pas adaptées pour permettre aux éventuels bénéficiaires d’avoir à la fois leur « chômage » mais aussi une possibilité de progression professionnelle..imaginons que tous les ans il soit possible de se former pendant l’arrêt » biologique » de la météo pour pas mal d’employés???? à terme cela donnerait probablement un retour de compétence à la fois individuel mais aussi collectif.
Les mesures nationales sont probablement inadaptées de fait ..on peut se remémorer avec humour les tests d’aptitude développés par des cabinets de recrutement métropolitains….et totalement gaguesques ici !!!
L’État n’est pas si sollicité que cela les assedics équilibrant pratiquement leur budget avec les cotisations locales..n’en déplaise à certains administratifs qui trouvent que SPM coûte cher…!!
Bref peut-être une occasion de faire un « laboratoire » local de l’imagination en terme d’emploi et de mesures pour le développer et le maintenir..le territoire peut être source d’idées!!et il ne manque pas de domaine localement où l’on recherche des qualifications ..à rapprocher du sujet orientation professionnelle !!!!