Alertée par des professionnels de la mer et des plaisanciers de la suppression des postes des gardiens de phare de l’Ile Verte, le Député saisit le Préfet de l’Archipel.
Dans un courrier à Jean-Pierre BERÇOT, Annick GIRARDIN se fait le relai des inquiétudes des gens de mer suite à la décision du gouvernement canadien d’automatiser le phare de l’Ile Verte. A l’instar de leurs collègues terre-neuviens, les marins locaux estiment que cette mesure n’apporterait plus autant de garanties en terme de sécurité pour la navigation.
Le Député propose donc au Préfet d’aborder ce sujet au cours de la prochaine réunion de la Commission mixte franco-canadienne du 20 octobre à la CACIMA de Saint-Pierre.
Le courrier du Député : pref081009.pdf
J’imagine que les terre-neuviens estiment qu’une présence de plus de 100 ans (tout juste, ce n’est pas une coïncidence) suffit pour se défendre contre toute remise en cause éventuelle du statut de l’Île Verte, d’autant que l’implantation physique n’est plus aussi nécessaire aujourd’hui qu’elle l’était dans l’temps pour maintenir l’exercice de la souveraineté.
Ceci dit, ça peut toujours être un bon argument pour nous si on veut faire pression pour qu’ils maintiennent le phare.
En ces temps difficiles où l’on voudrait nous faire transformer coopération régionale en collaboration régionale peut-être que dans un geste désespéré un candidat local pourrait allumer un phare sur cette île aux couleurs de chez nous avant que la mélasse et la sauce greavy ne deviennent une spécialité locale faisant baisser la culotte dans une indigestion culinaire dont nos voisins ont le secret.
Cela dérangerait probablement les plans parisiens d’une intégration latente et sournoise dont le soubresaut du plateau continental n’est peut-être que l’avant goût du débarras des empêcheurs de tourner en rond qui restent sur ce caillou.
Dans le consensus mou qui règne sous la brume un peu de couleur bleu blanc rouge changerait la navigation dans ces eaux tumultueuses.
Il semble que l’État ne défende que les pavillons brulés sur la place publique avant de défendre ceux encore vivants sur nos navires et bâtiments.Muselier doit s’en retourner dans sa tombe !!!
a vos doris………et autres plates !!!
l’avenir n’est pas encore intérimaire à Terre-neuve espérons le à plein temps sur l’archipel avant !!!! même sans Ford 250 on fera du vélo c’est meilleur pour la santé.
« Le statut politique de l’Ile Verte n’a jamais été bien défini. En 1908, le Gouvernement de Terre-Neuve décida d’y installer un phare et une sirène à brume, ce qui provoqua un vif émoi à Saint-Pierre. Si l’île n’est pas située dans les eaux territoriales françaises, elle est du moins placée exactement au milieu du chenal séparant Saint-Pierre et Miquelon de la grande terre voisine, sur la ligne marquant la limite des droits de pêche respectif des deux territoiresé Comme je l’ai dit précédemment, on considérait généralement à Saint-Pierre, jusque là, ce petit lambeau de terre comme neutre et l’établissement d’un phare par le Gouvernement de Terre-Neuve apparut comme un acte d’occupation. » – Egar Aubert de la Rüe. …étude de géographie physique et humaine, Extrait du Journal de la société des Américaniste. Nouvelle Série. t. XXIX 1937. p 239-372
Sachant cela, l’abandon de l’occupation du phare de l’île Verte par le Canada, est-ce un abandon de souveraineté ?