Chacun aura pu le constater, depuis mon élection en juin dernier, le président du Conseil territorial ne rate aucune occasion lors de ses interventions sur les médias, pour critiquer mon travail ou tenter de me discréditer aux yeux de la population.
A chaque apparition, quel que soit le sujet de son intervention, Stéphane ARTANO en profite pour placer une phrase assassine à mon encontre.
Mais Monsieur ARTANO ne se contente malheureusement pas de déclarations médiatiques médisantes et fracassantes, il tente également de pousser le député que je suis à la faute, en se servant de dossiers de la Collectivité qu’il me demande de soutenir, mais qu’il « piège » volontairement, espérant ainsi pouvoir profiter d’un échec pour me « tuer » politiquement.
Que d’acharnement et que de temps perdu à de basses manipulations alors que l’Archipel a besoin de travail et de cohésion, notamment dans nos relations avec l’Etat.
Dernier épisode en date : le financement de la Continuité territoriale (aide aux voyages)
Dans un courrier daté du 12 février, le président du Conseil territorial me demande si, comme l’ex député Gérard GRIGNON en 2006 et 2007, je compte apporter ma contribution parlementaire de 60.000 euros au financement de la Continuité territoriale (aide aux voyages).
Courrier du PCT pct120208.pdf
Après vérification, il s’avère que l’ex député n’a jamais apporté une contribution parlementaire de 60.000 euros pour la continuité territoriale en 2006 et 2007. Stéphane ARTANO le savait pertinemment, il a menti !
Dans ma réponse au président du Conseil territorial – dont j’ai envoyé copie aux membres de la commission de la Continuité territoriale – je démontre que ce qu’il affirme n’est qu’un pur mensonge et je m’indigne devant cette nouvelle tentative de manipulation.
Mon courrier au PCT pct060308.pdf
Rapport au Conseil territorial (voir page 2) rapportct.pdf
Stéphane ARTANO entretient depuis 9 mois un véritable climat de campagne électorale, tentant avec obstination de faire passer le message que je ne travaille pas et que je n’obtiens rien.
Petit récapitulatif de mon action pour 2007 :
Résultats chiffrés :
EDC : nouvelle subvention de 300 000 euros sur trois ans, soit 900 000 euros, en supplément du « contrat de projets » 2007 – 2013 qui a été manifestement insuffisamment négocié.
Interpêche : 690 000 euros de subventions pour 2008, plus 90 000 euros de prise en charge des départs en pré-retraite.
Aide à la cuve : une enveloppe estimée à 187 000 euros (si tous les bénéficiaires potentiels en font la demande).
Réserve parlementaire : 30 000 euros pour 2007, mis au service de l’association Sportive du Collège Saint-Christophe , du Hockey sur Glace et du Conseil Municipal des Enfants pour la construction d’un skate park.
RESULTAT 2007 : 1 897 000 euros récupérés au bénéfice de l’économie locale en 6 mois de mandat !
Pour 2008, les chantiers déjà en cours peuvent aller encore au-delà de ces résultats si tout le monde joue le jeu localement, avec notamment la compensation par l’Etat des contraintes spécifiques et charges structurelles des 3 collectivités de l’Archipel, que j’ai fait inscrire par amendement à l’Assemblée dans la loi de finances pour 2008.
En effet, ce travail que j’ai mené à l’Assemblée Nationale et dans les ministères parisiens n’aura les retombées escomptées pour l’Archipel que si les mairies de Saint-Pierre et de Miquelon et le Conseil territorial démontrent à la prochaine mission l’existence des charges structurelles qui « plombent » leur budget.
Autres résultats :
Heures supplémentaires : j’ai rendu applicable localement l’exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires, compensée par l’Etat.
Plateau continental : j’ai obtenu la constitution d’une véritable Mission d’information de l’Assemblée nationale sur la question du plateau continental et de la délimitation des zones maritimes entre la France et le Canada au large de l’Archipel.
Cette mission dont je serai la présidente, constitue une opportunité inespérée pour défendre notre position et nos intérêts sur ce dossier primordial pour l’avenir de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Pour conclure, après seulement 9 mois de mandat, j’ai ma conscience pour moi et je laisse la population seul juge de mon travail de parlementaire.
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