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Archive mensuelle de octobre 2007

Semaine du 22 au 29 octobre

Cette semaine s’est déroulée sous le signe de l’exaspération et de la perte de temps.
En effet, lorsque je constate combien certains politiques, certains responsables d’organisations et certains administratifs locaux ou nationaux, peuvent être hermétiques à tout changement ou évolution… ça me navre et j’en suis fâchée.
Si nous ne réagissons pas rapidement, si nous ne faisons pas preuve d’adaptation, de souplesse et de réactivité, l’Archipel continuera inexorablement à s’embourber dans ses difficultés.

Quel intérêt avons-nous à garder des systèmes, des logiques, des positions et des attitudes qui nous ont mené jusqu’à présent tout droit dans le mur ? Ceci pour que chacun puisse continuer à rester maître de son pré carré, à travailler pour son propre intérêt ou celui de son clan ? Et l’Archipel dans tout ça ?!

L’exemple de mon propos c’est bien sûr la loi Travail Emploi et Pouvoir d’Achat (TEPA) et l’extension par amendement à Saint-Pierre-et-Miquelon des déductions de charges sociales (patronales et salariales) pour les heures supplémentaires effectuées.
Le travail que j’ai fourni sur ce texte avec mon équipe et les consultations locales ont été correctement effectués, dans un délai extrêmement court et dans une période de vacances estivales. Un délai, je le rappelle, fixé par la volonté d’un Président de la République qui voulait agir très vite.
Les rebondissements inattendus de cette semaine concernant ce dossier restent pour moi incompréhensibles… presque 3 mois après le vote de la loi TEPA à l’Assemblée !

Quel était le réel objectif d’autant de mauvaise foi et de mauvaise volonté ? Même en imaginant que l’analyse juridique n’ait pas été suffisamment fine (ce qui n’est pas le cas !) et qu’un problème de rédaction de la loi subsisterait, ne permettant pas d’appliquer en l’état cette partie du texte à Saint-Pierre-et-Miquelon… j’aurais attendu de mes partenaires locaux : Préfet, Président du Conseil Territorial, Présidente de la CPS et Sénateur notamment, une union pour une action forte, afin que le Gouvernement corrige très vite sa copie et rende applicable dans les meilleurs délais le texte… J’aurais espéré qu’on se batte ensemble, dans l’intérêt des Saint-Pierrais et Miquelonnais !!!

Que de temps perdu, que d’énergie gaspillée, alors que l’Archipel est dans la « panade ». C’est désolant, je croyais pourtant ce temps révolu !
Mais n’en déplaise à mes détracteurs, je ne baisserai pas les bras et je continuerai à me battre pour mes îles et ses habitants, avec comme objectif : un avenir meilleur pour l’Archipel et plus de bien être pour mes compatriotes.
Je respecterai les engagements pris et je mènerai contre vents et marées, mes actions dans la concertation, avec tous, sans exception, même avec les plus revêches à l’idée de travailler ensemble.

Amendements

Cette fin de semaine, j’ai déposé deux nouveaux amendements concernant les finances des collectivités, proposant des dispositifs ou des adaptations pour améliorer leurs dotations nationales.
Ces projets de rédaction ont été communiqués aux trois collectivités pour avis. Seul le Maire de Saint-Pierre y a répondu à ce jour.
Après quelques contacts avec les cabinets du Ministre de l’Intérieur, de l’Outre Mer et des Collectivités Territoriales, il semblerait que ces propositions « fassent peur », car les autres collectivités risqueraient de revendiquer les mêmes dispositifs.
Il n’en demeure pas moins que l’utilité de ces dispositifs et l’adaptation aux spécificités de Saint-Pierre-et-Miquelon sont indéniables. Je vais donc préparer un argumentaire fort pour défendre ces amendements la semaine prochaine.
Même si ceux-ci recevaient un avis défavorable, l’intérêt est ici d’ouvrir le débat avec le Gouvernement sur cette question des dotations.

Semaine du 22 au 29 octobre dans Agenda pdf plf2008part21.pdf

pdf dans Economie plf2008part22.pdf

Logement

Les députés, qui sont aussi présidents d’organismes de logements sociaux, se sont réunis pour former un petit groupe de réflexion.
J’ai été invitée à participer à ces travaux que je vais suivre avec attention, l’Archipel ayant également des besoins en la matière.
L’évaluation des besoins des français par région, l’intervention des agences spécialisées, la vente des parcs de logements sociaux, le coût de la reconstruction, les aides à l’accession… autant de dossiers évoqués lors de cette première rencontre, qui concernent l’ensemble du pays.
L’Archipel de son côté a également besoin de se préoccuper de sa politique de l’habitat et du logement. Les problèmes des foyers à revenus moyens ou encore des familles à revenu unique qui ne peuvent à ce jour avoir accès à la propriété ou à des logements à loyer modéré, doivent être adressés. Les travaux de ce groupe de travail sont donc à suivre de très près.

Audition du Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer

Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2008 (PLF2008), la commission des Affaires Economiques, de l’Environnement et du Territoire, dont je fais partie, a auditionné conjointement avec la Commission des Lois, M. Christian ESTROSI, Secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-mer.

Les 6 élus de l’Outre-mer présents ont fait part d’un certain nombre de préoccupations et d’inquiétudes concernant :

- Le transfert des crédits Emploi et Formation au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, avec une enveloppe globale en diminution de 20 millions d’euros et un objectif de « décélération » annoncé par le ministre Christine LAGARDE ;
- Les finances des collectivités et les dettes de l’Etat ;
- Le logement social et la politique défaillante dans les DOM et les COM, ainsi que la problématique de la réserve foncière ;
- Le problème de la pollution, avec comme point d’orgue les pollutions au « chlordecone » (un pesticide) en Guadeloupe ;
- La protection de l’environnement et de la biodiversité, la problématique du traitement des déchets ;
- Le lien entre taux de chômage élevé et développement économique dans les régions ultramarines ;
- Les nouvelles technologies et les coûts excessifs de la téléphonie mobile et du câble, qui ralentissent le développement économique dans les territoires d’outre-mer;
- La volonté de Mayotte de changer de statut pour revenir au statut de DOM et la question du statut des nouvelles collectivités d’Outre-mer.

Les réponses du Secrétaire d’Etat ont laissé les députés ultramarins en majorité insatisfaits. Le rendez-vous est pris pour un débat plus intense en séance, le 6 novembre prochain, lors du vote du budget de la mission Outre-mer, au cours de laquelle j’interviendrai.

Tourisme

Outre ses six commissions permanentes, l’Assemblée a également des délégations et des groupes de travail.
Pour ma part, je me suis inscrite entre autres, au groupe Tourisme. Ce secteur d’activité est l’une des pistes sérieuses de développement économique de nos îles.
Cette première séance de travail fut l’occasion d’échanger avec le Directeur Général d’ODIT France, M. Christian MANTEI et le Directeur de la Maison de la France, M. Thierry BAUDIER, tous deux auditionnés le même jour.
Au-delà d’une présentation des missions, actions et résultats de chaque organisme, les députés présents ont donné un avis unanime sur la place limitée donnée à ce secteur dans le budget de l’Etat et le manque de volonté de développer celui-ci.
J’ai pu rapidement évoquer avec eux le tourisme à Saint-Pierre-et-Miquelon, et nous avons prévu de nous contacter pour discuter plus spécifiquement de la question du tourisme et de son développement dans nos îles. Tous deux connaissent les potentiels de l’Archipel, la volonté des professionnels et le projet de schéma de développement, mais ils se demandent où en est la mise en place de cette politique touristique.

Rendez-vous dans les ministères – suite

Au cours d’un entretien de plus de deux heures, j’ai rencontré cette semaine le conseiller chargé de l’Outre-mer du Ministre de l’Intérieur, de l’Outre Mer et des Collectivités Territoriales, M. Marc-Etienne PINAULDT.
Encore une fois, à l’image de mes entretiens avec le conseiller du Président de la République, celui du Premier Ministre ou celui du Secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, il s’agissait de présenter l’Archipel, sa situation, ses problématiques, ses atouts, ses projets. L’objectif étant de sensibiliser et persuader mon interlocuteur que l’Archipel sait où il veut aller, mais qu’il a besoin pour mettre ses politiques en place, d’un accompagnement de l’Etat, à la fois technique, scientifique et financier.

La Délégation de l’Assemblée Nationale pour l’Union Européenne

Depuis juin, je suis de près les travaux de la Délégation concernant le traité simplifié, appelé « Traité de Lisbonne ».
Le Conseil européen s’est accordé vendredi 19 octobre 2007 sur le traité réformateur, qui devrait être signé le 13 décembre 2007 dans la capitale portugaise.
Régulièrement, la délégation dont je suis membre auditionne le Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, M. Jean-Pierre JOUYET, pour faire le point sur l’avancement de ce dossier.
Je veille tout particulièrement à ce que l’article concernant les pays et territoires ultramarins reste inscrit. Il a pour objet de permettre la modification de statut européen de manière simplifiée.

Le Grenelle de l’environnement

La semaine dernière j’ai lancé une concertation auprès des personnes de Saint-Pierre et de Miquelon qui sont investis dans la protection de l’Environnement.
Malgré le peu de temps laissé par l’échéancier fixé par le Gouvernement (le texte devant être remis avant le 20 octobre), j’ai pu obtenir et inclure un certain nombre d’éléments toujours utiles, en vue de mon intervention – à titre personnel – dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. Celui-ci vient d’être mis en ligne sur le site officiel du Grenelle et sera pris en compte dans la conclusion de la phase de concertation qui sera publiée sous peu.

La contribution d’Annick GIRARDIN 

Toujours à ce sujet, j’ai assisté à l’allocution du Président de la République ce jeudi 25 octobre au Palais de l’Elysée. Un discours prononcé en présence du Président de la Commission européenne, M. José Manuel BARROSO, des prix Nobel de la paix MM. Al GORE et Waangari MAATHAI et de M. Nicolas HULOT.
Etaient à l’honneur le Ministre BORLOO et toute son équipe. Un discours du Président de la République engageant et ferme, qui obligera le Gouvernement à faire le grand écart entre les choix qu’oblige la préservation de notre planète et les intérêts économiques qui ne manqueront pas de freiner la machine.
Le Grenelle est dans l’ensemble satisfaisant dans son organisation, sa concertation et ses conclusions. Faire mieux aurait sans doute été possible mais avec un autre échéancier que celui fixé par le Président.
Le plus dur reste à faire : l’organisation de groupes de travail, la mise en forme des mesures et surtout l’action. Mais gageons que la prise de conscience qu’a provoquée ce grenelle chez les français, agira en faveur d’une actions commune.

Annick GIRARDIN

Application de la loi TEPA – suite

L’intervention radio du député Annick GIRARDIN, ce jour mercredi 24 octobre, au journal radio de RFO de 12h30 :

http://www.dailymotion.com/video/5lFGUy9BeUjUwncHb
Avec l’aimable autorisation de RFO SPM.

Le mail envoyé par Annick GIRARDIN au Cabinet de Mme LAGARDE, Ministre de l’Economie et des Finances :

« Envoyé : lundi 22 octobre 2007 14:50
Objet : URGENT – Applicabilité à Saint-Pierre-et-Miquelon des exonérations de charges sociales de la loi TEPA

Bonjour,

Le 9 juillet dernier, lors de l’examen à l’Assemblée de la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, un amendement étendant à Saint-Pierre-et-Miquelon les dispositions relatives aux exonérations de charges sociales sur les heures supplémentaires a été adopté, après avis favorable de la commission des finances et du Gouvernement, représenté par Mme LAGARDE.

La date d’entrée en vigueur de ces dispositions était le 1er octobre, comme en Métropole.

La Caisse de Prévoyance Sociale de la collectivité, en l’absence d’une réponse précise de la part des services interrogés du Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer, est dans l’incapacité d’appliquer la mesure sans confirmation ministérielle que les exonérations sont effectivement applicables.

La note ci-jointe présente les origines du doute de la CPS quant à l’applicabilité et les raisons pour lesquelles ce doute est à notre sens infondé.

Dans la mesure où tant la commission des finances de l’Assemblée, que Mme LAGARDE elle-même lors de son intervention en séance, ont affirmé l’applicabilité de cette mesure, il serait opportun d’adresser en urgence une confirmation de cette applicabilité à la Caisse de Prévoyance Sociale de Saint-Pierre-et-Miquelon afin de lever le blocage qui empêche à l’heure actuelle les travailleurs de Saint-Pierre-et-Miquelon d’en bénéficier. Je tiens bien évidemment à recevoir copie de cette confirmation.

L’urgence de ce dossier tient à la déception des habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon qui, après avoir reçu l’annonce des mesures du gouvernement, sont aujourd’hui en colère devant ce blocage.

Dans l’attente de votre réponse sur ce dossier urgent, je vous prie, M. le Conseiller, d’accepter l’expression de ma considération très distinguée.

Annick Girardin
Député
Conseiller territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon »

La réponse du Cabinet de Mme LAGARDE, Ministre de l’Economie et des Finances :

“Envoyé : mardi 23 octobre 2007 10:38
Objet : RE: URGENT – Applicabilité à Saint-Pierre-et-Miquelon des exonérations de charges sociales de la loi TEPA

Madame le Député,
Suite à votre demande, j’ai fait procéder à une instruction du dossier par les services qui concluent :
 » le doute quant à l’applicabilité est infondé et mérite une rectification, notifiée de façon urgente à la Caisse de Prévoyance Sociale, aux services de l’Etat à Saint-Pierre-et-Miquelon ».

Cette notification devrait être faite par les services de M. Woerth (Ministère du Budget).
Cordialement, »

Application de l’exonération des charges sociales (loi TEPA)

Suite aux propos tenus par le Président du Conseil territorial au JT du 17 octobre dernier, où M. Artano déclarait qu’il n’y avait pas eu de contact entre mon équipe et la CPS lors de la préparation de mon amendement étendant à Saint-Pierre et Miquelon le bénéfice de l’exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires, j,ai donc téléphoné ce vendredi 19 octobre au directeur de la Caisse, M. CORMIER, pour avoir un éclaircissement. J’ai donc appris qu’une réunion s’était tenue à la Préfecture à ce sujet. Celle-ci aurait conclu à la non-applicabilité du dispositif, sur la base d’une analyse sommaire du dossier par le Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer.

Cette nouvelle a un goût de déjà-vu pour moi : cette analyse juridique avait été avancée par le SEOM et invalidée déjà en juillet dernier, tant par mon équipe que par la Commission des finances de l’Assemblée et le Ministère de l’Economie et des Finances, au nom du Gouvernement.

Il n’y avait donc aucune raison pour que la mesure ne s’applique pas dès le 1er octobre 2007, comme prévu dans la loi.

Je regrette l’utilisation politique que certains ont fait de ce dossier, mais il était hors de question pour moi d’accepter sans réagir que l’on mette injustement en cause mon travail et celui de mon équipe, et encore moins d’accepter que les salariés saint-pierrais et miquelonnais soient les victimes de manoeuvres locales qui n’ont d’autre objectif que de servir des intérêts personnels et partisans.

Je souhaite que très vite ce dispositif se mette en place dans l’Archipel : c’est le sens de mes interventions auprès de Mme la Présidente de la Caisse de prévoyance Sociale et de M. le Préfet.

La note explicative ci-joint permettra d’éclairer chacun sur le fond du dossier.
Application de l'exonération des charges sociales (loi TEPA) dans Economie pdf noteexochargessociales.pdf

Annick GIRARDIN

Application de la loi TEPA

Après s’être entretenue hier avec les membres des cabinets du Ministre de l’Economie et du Secrétaire d’Etat à l’outre-mer, le député Annick GIRARDIN s’exprimera au journal radio de RFO, ce jour mercredi 24 octobre à 12h30, concernant l’application locale de la loi TEPA (heures supplémentaires défiscalisées).

Semaine du 15 au 20 octobre

Cette semaine a été placée sous le signe du Budget, avec le début des travaux de l’Assemblée sur le projet de loi de finances pour 2008 : toutes mes autres actions cette semaine se sont articulées autour de ma participation à ces débats en tant que porte-parole du groupe des députés Radicaux de Gauche.

Cependant, les dossiers urgents et les rencontres importantes n’ont pas manqué :

DOSSIER INTERPECHE

A l’issue d’une démarche de consultation des salariés et de la direction de la société Interpêche – lancée en septembre dernier et poursuivie la semaine dernière – j’ai adressé cette semaine une lettre à l’ensemble des membres du Conseil des Elus pour les sensibiliser sur l’urgence de la situation et trouver, tous ensemble, la solution qui permettra d’éviter une inévitable crise sociale.

Courrier aux membres du Conseil des élus

TRAVAIL AVEC LE SECRETARIAT D’ETAT A L’OUTRE-MER

Vous trouverez dans l’article « Dossier Interpêche – la suite », publié la semaine dernière l’essentiel des échanges que j’ai eus avec les responsables du cabinet de M. ESTROSI et de la Direction des Affaires Economiques, Sociales et Culturelles du Secrétariat d’Etat à l’Outre-mer, concernant la société locale.

Je rajouterai simplement sur la question Interpêche, que mes interlocuteurs se sont tous montrés ouverts à une solution négociée en amont. Une position en rupture avec la logique de crise sociale qui a toujours été jusqu’à présent l’issue dans une telle situation et qui ne peut pas servir de base à une réflexion pour un véritable développement.

Au-delà, j’ai fait le tour de l’ensemble des questions urgentes devant être adressées, soit dans le cadre du budget 2008, soit dans le cadre de la Loi d’Orientation pour l’Outre-Mer (LOPOM) actuellement en cours de préparation, avec des résultats très encourageants.
Voici la note remise à l’ensemble de mes interlocuteurs lors de cette séance de travail :

Semaine du 15 au 20 octobre dans Agenda pdf noteseom181007.pdf

INTERVENTION ET AMENDEMENTS SUR LE PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2008

Je suis intervenue en discussion générale sur le Projet de Loi de Finances (PLF) 2008 pour souligner certaines inquiétudes au niveau de la pérennité des aides à l’emploi et à la formation Outre-mer. Prenant l’exemple flagrant de l’Archipel, j’ai souligné à quel point les charges structurelles incombant aux collectivités locales d’Outre-mer n’ont pas été correctement prises en compte et compensées, empêchant leur développement économique.
Nous obtiendrons l’intégralité de cette intervention en vidéo pour mise en ligne sur ce site, mais en voici d’ores et déjà le texte complet :

pdf dans Economie agplf2008.pdf

A ce titre, j’ai mené une réflexion quant au dépôt de deux amendements lors de la mission « Relations avec les collectivités locales » du PLF :

Un amendement pour établir comme principe, la prise en compte dans la Dotation Globale de Fonctionnement des collectivités locales (mairies comme Conseil territorial), de l’ensemble des charges structurelles spécifiques qui grèvent leur budget.

Un amendement pour que le dispositif d’indexation sur l’inflation de l’évolution de toutes les dotations versées par l’Etat aux collectivités locales, instauré par ce budget, prenne pour référence – dans le cas de l’Archipel – l’inflation locale ( 5,7% en 2006, 6,6% en 2005) et non l’inflation moyenne nationale (1,6% en prévision pour 2008). D’ailleurs, l’inflation à Saint-Pierre-et-Miquelon n’est même pas un élément de ce calcul. Le Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer s’est montré plutôt favorable à ces propositions qui permettront de résoudre en grande partie la situation financière difficile des collectivités, sous réserve bien sûr, de leur acceptation par les autres Ministères responsables. Aussi, je compte procéder à leur dépôt courant semaine prochaine.

J’ai aussi défendu deux amendements concernant la fiscalité au niveau national, en tant que porte-parole du groupe des députés du Parti Radical de Gauche, car j’estime que l’on ne peut servir véritablement les intérêts de l’Archipel que si l’on s’intéresse et participe aussi aux grandes réflexions à l’échelle nationale, c’est se constituer un “capital politique” qui joue en faveur des dossiers dont dépend la survie de l’Archipel.

RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DE LA SOLIDARITE MUTUALISTE FRANÇAISE

Je me suis longuement entretenue avec le Président de la Solidarité Mutualiste Française et M. Ronald MANET du bureau local, avec lesquels j’ai échangé sur de nombreuses problématiques importantes pour l’Archipel :

- les conditions d’accès à la santé dans l’Archipel : mes interlocuteurs ont tenu à exprimer leurs interrogations légitimes quant au fonctionnement du nouvel hôpital, dont ils seront, -comme d’autres – financeurs, sans pour autant être inclus dans la composition de son Conseil d’administration. Ils souhaitent donc que tous les financeurs (CPS, ENIM et l’ensemble des Mutuelles) puissent intégrer le Conseil d’administration de l’hôpital et ce dès maintenant, pour participer aux choix des stragégies que devra développer l’établissement et avoir accès à une information qui leur est interdite aujourd’hui.

- le financement des évacuations sanitaires : est-il normal que les évacuations sanitaires des habitants de l’Archipel doivent être financées par la CPS et par les Mutuelles, c’est-à-dire par les cotisants, alors qu’en Métropole c’est un réseau financé par l’Etat qui permet d’assurer le transport des malades de leur domicile vers l’hôpital, même lointain. Une intervention pour la mise en place d’une prise en charge par l’Etat de ces coûts, par exemple dans le cadre du volet « Continuité territoriale » de la future loi d’orientation pour l’Outre-Mer (LOPOM), est peut-être envisageable.

- de nombreuses idées intéressantes : le président et M. MANET ont enfin évoqué la mise en place d’une Commission Permanente d’Observation de la Santé à Saint-Pierre-et-Miquelon, tout comme celle d’une Union des Mutuelles locales. Des dossiers à suivre de très près.

RENCONTRE AVEC LA MISSION D’INSPECTION DE LA DIRECTION DE L’EQUIPEMENT

Une mission de la Direction Générale des Ponts et Chaussées est venue récemment sur l’Archipel pour procéder à l’inspection périodique du fonctionnement de la Direction de l’Equipement (le dernier rapport remontait à 2005). Il s’agit d’une mission de routine, qui concerne toutes les Directions Départementales de l’Equipement de France, mais qui présente l’intérêt de nous offrir une occasion de réaffirmer la place fondamentale et spécifique de la Direction de l’Equipement dans notre Archipel. Après consultation du Sénateur, ils établiront leur rapport qui renforcera la prise en compte par Paris des spécificités de l’activité de la DE à Saint-Pierre-et-Miquelon.

SITUATION DES NOUVELLES PECHERIES

Suite à une rencontre avec l’ensemble des personnels et de la direction des Nouvelles Pêcheries en fin de semaine dernière, et devant les difficultés exposées par les salariés, j’ai décidé d’interpeler par courrier le Préfet de l’Archipel. J’en ai depuis transmis copie aux partenaires (élus et organismes) sur ce dossier, afin de trouver ensemble une solution pérenne et satisfaisante.

 

Annick GIRARDIN

Dossier Interpêche – la suite

En complément à la démarche de concertation lancée par courrier aux membres du Conseil des élus, Annick GIRARDIN a rencontré hier, jeudi 18 octobre, les trois personnes du Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer, responsables du dossier aux niveaux politique, technique et administratif :

- M. PREVOST, Directeur adjoint du cabinet de M. ESTROSI et responsable en chef des questions relatives à Saint-Pierre-et-Miquelon ;

- M. LEYSENNE, Directeur des Affaires Economiques, Sociales et Culturelles ;

- M. HEGAY, Conseiller technique du cabinet de M. ESTROSI chargé des dossiers pêche, transports, mer, écologie et développement durable.

Concernant le dossier Interpêche, qui a été l’un des points majeurs abordés, il a été convenu d’attendre les conclusions de l’audit de la filière pêche à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Cependant, au terme de l’exposé vif et franc du député, ses interlocuteurs ont reconnu que – suivant l’argumentation développée par Annick GIRARDIN – il est important d’inscrire le maintien du dispositif d’aide à la société Interpêche dans le cadre d’une nécessaire réorganisation stratégique et structurelle de l’ensemble
de la filière pêche et aquaculture dans l’Archipel.

Divers autres sujets ont été abordés lors de cet entretien « marathon » de 5 heures et feront l’objet d’un compte-rendu détaillé, relatant notamment les nombreuses avancées obtenues.

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